La première promotion des étudiants en Master 2 professionnel Fiscale et Droit des Prélèvements Sociaux de l’Université Alassane Ouattara (Uao) à Bouaké a organisé le samedi 24 septembre 2016 au Campus 1 de ladite université, une journée de la fiscalité. En point de mire, une conférence sur le thème : « le rôle de la fiscalité dans la politique d’émergence de la Côte d’Ivoire », animée par Patrick Koidou, représentant le Directeur Général des Impôts. Selon Mlle Soro Tiapégué Marie, présidente de ladite promotion, cette journée a pour objectif de sensibiliser les étudiants sur le civisme fiscal. « Le civisme fiscal ne doit pas être seulement une affaire de la direction générale des Impôts. Nous voulons aussi apporter notre contribution. Car le civisme fiscal est l’affaire de tous », a-t-elle dit.
Patrick Koidou, le conférencier, a dans son exposé indiqué que la Direction Générale des Impôts (DGI) a pour mission de sensibiliser et d’éduquer toutes les couches sociales et professionnelles en matière de droits humains, de civisme et de citoyenneté. Cependant, il a affirmé que cette mission ne peut être accomplie sans le concours des acteurs qui constituent le maillon essentiel de la vie économique. Par ailleurs, il a expliqué aux étudiants et aux nombreux publics venus massivement que, le civisme fiscal, c’est le respect des obligations fiscales par les contribuables. « Le contribuable a des obligations déclaratives et des obligations de payement. Au niveau des obligations déclaratives, il doit donc souscrire des déclarations périodiques, mensuelles ou trimestrielles, selon le régime d’imposition à l’aide d’imprimés fournis par l’administration. Il y a également des obligations de facturation de la TVA notamment, et des obligations de tenues de comptabilité ainsi que des obligations de paiement des impôts déclarés », expliquera-t-il.
Pour plus de sensibilisation, il a sollicité l’implication des étudiants de Bouaké dans la lutte contre l’incivisme économique. Car, a-t-il poursuivi, c’est un fléau qui constitue un véritable obstacle au développement de la Côte d’Ivoire. «Cela peut engendrer des violations de droits humains notamment économiques, sociaux et culturels. Il faut montrer à la population les retombés des impôts et cela doit commencer maintenant. Payer son impôt est la chose la plus normale », a-t-il dit.
Quant à Jacques N’goran, directeur régional des Impôts de Gbêkê, il a salué la tenue de cette journée. «C’est le moment pour nous de rappeler à nos étudiants et acteurs économiques que l’incivisme fiscal est un danger pour nous-mêmes», a-t-il insisté. Pour lui, cette journée permettra de faire savoir que le citoyen ivoirien qui ne paye pas ses impôts n’est pas digne de son pays. « Il faut s’acquitter de ses charges », a-t-il exhorté.
Au terme de cette conférence, les étudiants ont trouvé une réponse aux nombreuses questions qui leur étaient posées. Notamment : Qu'est-ce que l'impôt ? Qu'entendons-nous par civisme fiscal ? Est-ce que les autorités paient leurs impôts ?
Aboubacar Al Syddick
Patrick Koidou, le conférencier, a dans son exposé indiqué que la Direction Générale des Impôts (DGI) a pour mission de sensibiliser et d’éduquer toutes les couches sociales et professionnelles en matière de droits humains, de civisme et de citoyenneté. Cependant, il a affirmé que cette mission ne peut être accomplie sans le concours des acteurs qui constituent le maillon essentiel de la vie économique. Par ailleurs, il a expliqué aux étudiants et aux nombreux publics venus massivement que, le civisme fiscal, c’est le respect des obligations fiscales par les contribuables. « Le contribuable a des obligations déclaratives et des obligations de payement. Au niveau des obligations déclaratives, il doit donc souscrire des déclarations périodiques, mensuelles ou trimestrielles, selon le régime d’imposition à l’aide d’imprimés fournis par l’administration. Il y a également des obligations de facturation de la TVA notamment, et des obligations de tenues de comptabilité ainsi que des obligations de paiement des impôts déclarés », expliquera-t-il.
Pour plus de sensibilisation, il a sollicité l’implication des étudiants de Bouaké dans la lutte contre l’incivisme économique. Car, a-t-il poursuivi, c’est un fléau qui constitue un véritable obstacle au développement de la Côte d’Ivoire. «Cela peut engendrer des violations de droits humains notamment économiques, sociaux et culturels. Il faut montrer à la population les retombés des impôts et cela doit commencer maintenant. Payer son impôt est la chose la plus normale », a-t-il dit.
Quant à Jacques N’goran, directeur régional des Impôts de Gbêkê, il a salué la tenue de cette journée. «C’est le moment pour nous de rappeler à nos étudiants et acteurs économiques que l’incivisme fiscal est un danger pour nous-mêmes», a-t-il insisté. Pour lui, cette journée permettra de faire savoir que le citoyen ivoirien qui ne paye pas ses impôts n’est pas digne de son pays. « Il faut s’acquitter de ses charges », a-t-il exhorté.
Au terme de cette conférence, les étudiants ont trouvé une réponse aux nombreuses questions qui leur étaient posées. Notamment : Qu'est-ce que l'impôt ? Qu'entendons-nous par civisme fiscal ? Est-ce que les autorités paient leurs impôts ?
Aboubacar Al Syddick