Dimbokro - Le chef de délégation d’une mission du ministère de l’Education nationale (MEN), Mme Toungara Mamenet Désirée, a invité les acteurs locaux de l’école en particuliers les enseignants du primaire à s’approprier les cours du mercredi pour donner une chance de réussite aux enfants, lors d’une rencontre de sensibilisation et d’information sur la réforme scolaire, présidée, jeudi, par le préfet de région, N’guessan Obouo Jacques à Dimbokro.
« Je vous invite à vous approprier cette réforme notamment la décision des cours de la matinée de mercredi pour le bonheur de nos enfants. Nous sommes tous responsables de la baisse du niveau de nos enfants et c’est pourquoi, il nous faut ensemble réussir cette réforme scolaire qui vise à améliorer la qualité du système éducatif ivoirien », a exhorté Mme Toungara.
Elle a expliqué que cette reforme est "nécessaire pour rendre l’école compétitive sur l’échiquier africain voire mondial", déplorant qu'en 2011 la Côte d’Ivoire occupait le dernier rang des pays qui ont en commun la langue française en matière d'éducation.
Le chef de délégation a relevé les efforts consentis par le gouvernement notamment en matière construction et de réhabilitation d’écoles, d’acquisition de tables-bancs, de recrutement d’enseignants et souligné la nécessité de consolider l'acquis engrangé ces cinq dernières années. « La Côte d’Ivoire ne vit pas en vase clos. Nos élèves vont étudier dans d’autres pays. Il faut que nous ayons le même quantum horaire que ces pays-partenaires», a-t-elle ajouté.
De nombreux enseignants ont apprécié ces missions initiées par la ministre Kandia Camara, qui, ont-ils estimé, permettent de lever « beaucoup » de doutes. « C’est une décision du gouvernement. Après cette rencontre nous avons compris certaines choses. Il faut que nous laissions appliquer cette réforme et puis après on tirera les conséquences », a préconisé un dirigeant local du mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) à la sortie de cette réunion. Depuis le 19 septembre, le MIDD a entrepris un boycott des cours de mercredis dans le primaire.
ik/ask
« Je vous invite à vous approprier cette réforme notamment la décision des cours de la matinée de mercredi pour le bonheur de nos enfants. Nous sommes tous responsables de la baisse du niveau de nos enfants et c’est pourquoi, il nous faut ensemble réussir cette réforme scolaire qui vise à améliorer la qualité du système éducatif ivoirien », a exhorté Mme Toungara.
Elle a expliqué que cette reforme est "nécessaire pour rendre l’école compétitive sur l’échiquier africain voire mondial", déplorant qu'en 2011 la Côte d’Ivoire occupait le dernier rang des pays qui ont en commun la langue française en matière d'éducation.
Le chef de délégation a relevé les efforts consentis par le gouvernement notamment en matière construction et de réhabilitation d’écoles, d’acquisition de tables-bancs, de recrutement d’enseignants et souligné la nécessité de consolider l'acquis engrangé ces cinq dernières années. « La Côte d’Ivoire ne vit pas en vase clos. Nos élèves vont étudier dans d’autres pays. Il faut que nous ayons le même quantum horaire que ces pays-partenaires», a-t-elle ajouté.
De nombreux enseignants ont apprécié ces missions initiées par la ministre Kandia Camara, qui, ont-ils estimé, permettent de lever « beaucoup » de doutes. « C’est une décision du gouvernement. Après cette rencontre nous avons compris certaines choses. Il faut que nous laissions appliquer cette réforme et puis après on tirera les conséquences », a préconisé un dirigeant local du mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) à la sortie de cette réunion. Depuis le 19 septembre, le MIDD a entrepris un boycott des cours de mercredis dans le primaire.
ik/ask
