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Société Publié le samedi 1 octobre 2016 | Notre Voie

Aboisso: les vérités des instituteurs à l’émissaire de Kandia Camara

« Sensibiliser et informer les acteurs du système éducatif, communiquer sur les enjeux de l’amélioration de l’enseignement et du système éducatif, recueillir les préoccupations et suggestions des enseignants ». Tels sont les objectifs de la mission conduite dans le Sud Comoé, le jeudi 29 septembre par le directeur de la veille et du suivi des programmes, Désiré Koffi. En vérité, il s’agissait d’expliquer les motivations de la réinstauration des cours de mercredi et de convaincre les instituteurs de l’accepter. Ceux-ci ne sont pas passés par quatre chemins pour cracher leurs vérités à l’émissaire de la ministre de l’Eduction nationale, Kandia Camara Kamissoko. Les intervenants ont d’abord déploré la démarche, qui consiste à prendre ou à imposer des décisions, avant de venir recueillir des suggestions sur le terrain. Tous les intervenants ont, de façon unanime, indiqué que les problèmes de l’école se trouvent ailleurs, et non dans le quantum horaire. A les en croire, ces problèmes ont pour noms « les effectifs pléthoriques, le manque de manuels adaptés et appropriés à la nouvelle méthodologie, le changement intempestif de méthodologie et de documents, le manque de progressions, l’inadéquation entre contenus d’enseignement et documents de maitres, le manque ou l’insuffisance d’infrastructures, le déficit d’enseignants, le mode de recrutement dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) etc. » Pour eux, il faut plutôt s’attaquer à la résolution de ces problèmes, au lieu de parler de quantum horaire, qui, selon eux, « est un prétexte. » Les différentes interventions ont été accompagnées d’applaudissements nourris, preuves du soutien des nombreux instituteurs présents dans la salle. L’envoyé du ministère, dont la tache n’a pas du tout été aisée, a relativement botté en touche face aux préoccupations posées. Au point que les représentants du président du Conseil régional et du député d’Aboisso Commune et la directrice régionale de l’éducation nationale (DREN) ont volé à son secours. « Je vous comprends parfaitement. Les problèmes posés sont justes. Acceptons ce sacerdoce. Reprenons la craie les mercredis. Poursuivons la discussion. C’est la DREN, votre maman, qui vous parle », a plaidé la première responsable de l’éducation dans le Sud Comoé devant l’ensemble des chefs d’établissement secondaire, les inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire, les directeurs d’école primaire et les enseignants du primaire et du secondaire.

Sam K.D
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