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Économie Publié le dimanche 2 octobre 2016 | Ministères

3e édition de la Journée nationale du cacao et Du chocolat (JNCC): Projet de Discours de Monsieur le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural

© Ministères Par C.K
Ouverture de la 3ème édition Des Journées Nationales du Café et du Chocolat
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a procédé samedi 1 Octobre à l`Ouverture de la 3ème édition des Journées Nationales du Cacao et du Chocolat. Photo: Coulibaly Sangafowa, Ministre de l`Agriculture et du Développement Rural
Monsieur le Premier Ministre, Son Excellence Monsieur Daniel Kablan Duncan,
Monsieur le Ministre d’Etat, PCA du CCC,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les partenaires au développement,
Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,
Monsieur le Maire de la commune de Cocody,
Mesdames et Messieurs les Membres du Corps préfectoral,
Messieurs les Membres du Conseil d’Administration du Conseil du Café-Cacao,
Messieurs les DGA,
Messieurs les Autorités Administratives et coutumières,
Mesdames et Messieurs les participants venus des pays amis du Togo, du Nigéria, du Pérou, de Colombie, de la République Dominicaine, de l’Equateur, du Canada, de l’Allemagne et de la France,
Chers parents producteurs de cacao,

Chers amis de la Presse,

Mesdames, Messieurs, honorables invités, en vos grades et qualités,
C’est avec honneur et plaisir que je m’adresse à cette auguste assemblée réunie à l’occasion de la troisième Edition de la « Journée Nationale du Cacao et du Chocolat ».
Avant tout propos, je voudrais vous remercier, Monsieur le Premier Ministre, d’avoir accepté d’honorer de votre présence effective cette cérémonie d’ouverture de la troisième édition des célébrations de la Journée Nationale du Cacao et du Chocolat.
Je voudrais ensuite saluer la présence distinguée des acteurs de la filière cacao, des partenaires techniques et financiers, des partenaires au développement, des délégations venues des pays amis producteurs de cacao, et surtout des productrices et producteurs de cacao de Côte d’Ivoire.
Je voudrais adresser un salut particulier aux vaillantes productrices venues du Pérou pour prendre part à ces célébrations. Merci d’être là, merci d’avoir accepté de faire ce long voyage pour être avec nous.
Je voudrais vous prier de bien vouloir noter également la présence remarquée d’une délégation du Syndicat du Chocolat avec à sa tête Monsieur Patrick Poirrier son Président, venue célébrer avec la Côte d’Ivoire la Journée Mondiale du Cacao qui a lieu chaque année le 1er octobre.
Je voudrais enfin adresser mes félicitations à Monsieur le Ministre d’Etat, Président du Conseil d’Administration et à Madame le Directeur Général du Conseil du Café-Cacao, qui sont les maîtres d’œuvre de cette cérémonie qui nous réunit ce jour.


Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de rappeler la vocation de cette journée, à savoir la célébration du cacao, spéculation stratégique qui constitue l’épine dorsale de l’économie nationale et principal moteur du développement de notre pays. Cela a été dit, la filière Café-Cacao a connu une réforme. Et Les fruits de cette réforme ont commencé à se faire sentir.
Toutefois, ces impacts positifs ne pourront être renforcés et inscrits dans la durée que si les défis ci-après, défis que je relevais déjà dans mon discours à l’occasion des JNCC 2015, sont adressés durablement. Il s’agit de :
• la structuration de la filière en interprofession forte et dynamique ;
• l’accès équitable des producteurs aux facteurs de production (phyto, engrais, semences) ; ;
• le renforcement des capacités professionnelles et de gestion des coopératives pour qu’elles accèdent au financement,
• la mise en place d’une stratégie commerciale qui reflète notre poids au niveau de la production mondiale (on ne peut pas contrôler près de la moitié de l’offre mondiale du cacao et continuer de subir le marché);
• la diversification de l’offre de produits cacao et celle de leurs débouchés en visant principalement les marchés émergents dont l’Afrique.

Bien que la recherche de solutions aux questions ainsi soulevées s’inscrive dans le temps, je note que des chantiers sont ouverts et des actions en cours, afin de permettre à terme, de consolider les acquis de la réforme.
En outre, pour accompagner la dynamique insufflée dans la filière par la réforme, des réflexions ont été initiées en vue de la création d’une université exclusivement dédiée au cacao et au chocolat. L’université régionale du cacao et du chocolat de Côte d’Ivoire ambitionne d’être un centre d’excellence pour l’Afrique reposant sur une étroite association entre la recherche et l’innovation, la production, la commercialisation, les secteurs privés agroalimentaire et financier, avec un rayonnement intégrant l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La mission sera d’offrir une formation et des recherches de haute qualité aux fins de maintenir et améliorer la productivité et les revenus des producteurs de cacao, de structurer la filière en créant davantage de valeur ajoutée et d’emploi, ainsi que de promouvoir la consommation des produits dérivés au plan national et sous-régional.
En vue de la promotion et de la valorisation du cacao origine Côte d’Ivoire, un label a été créé. Il s’agit du label « Cacao Ivoire ». Il sera apposé sur les produits confectionnés avec du cacao ivoirien. Ce label permettra non seulement de faire connaître davantage le cacao ivoirien dans le monde entier, mais surtout de faire valoir le travail accompli par nos braves producteurs.

Mesdames et Messieurs,
Au-delà de ces actions qui contribueront certainement à améliorer l’environnement de la filière, des défis importants restent à relever.
En effet, les défis sont nombreux et toujours plus complexes. La problématique du changement climatique est de loin la plus complexe car nous savons tous très bien, qu’elle implique la question de la productivité des vergers, qui elle-même impacte le revenu des producteurs donc leurs conditions de vie. C’est de ce fait la problématique fondamentale de la durabilité qu’il nous faut adresser de toute urgence. Des solutions qui préservent l’environnement, les ressources naturelles notamment les forêts classées doivent être trouvées si l’on veut réellement assurer la durabilité du secteur. Il s’agit de promouvoir des systèmes de cacaoculture durables compatibles avec les exigences de protection de l’environnement, de conservation de la biodiversité et de développement économique et social.
.
Mesdames et Messieurs,
La recherche de solutions en vue de relever ces défis requiert la contribution de tous les acteurs de la filière. C’est en cela que le thème de cette troisième édition : « Agir ensemble pour relever les nouveaux défis de la filière cacao » ; devrait tous nous interpeller.
Je voudrais cependant faire remarquer que le secteur privé a déjà montré son engagement à accompagner le gouvernement dans les actions de développement de la filière cacao en Côte d’Ivoire.
Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais clore mon propos sans rendre un hommage soutenu à toutes les productrices et tous les producteurs de cacao. Je voudrais féliciter les lauréats primés ce jour et les inviter à poursuivre les efforts afin de toujours améliorer leur rendement qui leur a valu la reconnaissance de la nation.
Je voudrais les inviter, et à travers eux, tous les acteurs de la filière, à poursuivre les efforts en vue d’une filière cacao ivoirienne performante et compétitive.
J’invite surtout Le Conseil du Café-Cacao à accorder une attention soutenue aux défis que j’ai mentionnés.
L’enjeu étant de faire ensemble tout ce qui est possible pour bâtir un avenir plus sûr, plus prospère, plus durable et plus juste pour l’ensemble des acteurs de la Filière cacao pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020.

Je vous remercie de votre aimable attention.
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