Abidjan - Le projet de budget 2017 en Côte d’Ivoire sera marqué par une hausse des dépenses liées à la sécurité, après notamment l’attaque de Grand Bassam en mars (19 morts), a déclaré lundi le ministre du Budget Abdourahmane Cissé, justifiant ainsi une hausse du déficit.
Evoquant "une priorité accordée au renforcement de la sécurité", près de 100 milliards de FCFA (152,5 millions d’euros) seront destinés en 2017 aux investissements dans ce secteur, a annoncé M. Cissé, reconnaissant que le déficit passerait de 3 à 4%.
Le projet de budget global 2017 "s’équilibre" à "6.501 milliards FCFA (environ 9,9 milliards d’euros), en hausse de 11,8%" par rapport au budget 2016.
Les dépenses liées aux questions sécuritaires devraient porter le déficit budgétaire à 4% en 2016, contre 3% en 2015 comme exigé par le Fonds monétaire international (FMI).
La Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique francophone, a été victime le 13 mars d’un attentat qui avait touché la ville touristique de Grand Bassam, près d’Abidjan.
Les jihadistes avaient ouvert le feu sur des touristes et passants sur la plage et les terrasses de la station balnéaire, tuant 19 personnes (dont 4 Français). Revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque était la première de ce type perpétrée sur le territoire ivoirien.
"Ce qui s’est passé à Grand Bassam commande (...) de la part du gouvernement que des dépenses importantes sur la sécurité soient assurées" a déclaré M. Cissé, lors d’un conférence de presse.
"Nous nous sommes rendus compte qu’il y a un déficit en matière d’infrastructures et d’équipements, au niveau de la police et des services de défense", a-t-il souligné, reconnaissant que "les montants alloués aux dépenses d’investissements dans ces secteurs étaient très bas dans le passé".
"En matière de défense et de sécurité (...) je ne vais pas m’asseoir avec le FMI pour dire que je ne protège pas les Ivoiriens parce que vous (FMI) voulez qu’on ait un déficit de 3%, c’est pas logique", a t il expliqué. "Nous avons convenu avec le FMI que nous serons intransigeants sur les dépenses liées à la défense et à la sécurité du pays".
La Côte d’Ivoire a enregistré depuis 2011 des taux de croissance impressionnants: 10,7% en 2012, 9,2% en 2013, 8,5% en 2014 et 9,5% en 2015.
"Le PIB par habitant a augmenté de plus de 20% en trois ans", selon le ministère ivoirien de l’Économie.
ck/pgf/glr
Evoquant "une priorité accordée au renforcement de la sécurité", près de 100 milliards de FCFA (152,5 millions d’euros) seront destinés en 2017 aux investissements dans ce secteur, a annoncé M. Cissé, reconnaissant que le déficit passerait de 3 à 4%.
Le projet de budget global 2017 "s’équilibre" à "6.501 milliards FCFA (environ 9,9 milliards d’euros), en hausse de 11,8%" par rapport au budget 2016.
Les dépenses liées aux questions sécuritaires devraient porter le déficit budgétaire à 4% en 2016, contre 3% en 2015 comme exigé par le Fonds monétaire international (FMI).
La Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique francophone, a été victime le 13 mars d’un attentat qui avait touché la ville touristique de Grand Bassam, près d’Abidjan.
Les jihadistes avaient ouvert le feu sur des touristes et passants sur la plage et les terrasses de la station balnéaire, tuant 19 personnes (dont 4 Français). Revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque était la première de ce type perpétrée sur le territoire ivoirien.
"Ce qui s’est passé à Grand Bassam commande (...) de la part du gouvernement que des dépenses importantes sur la sécurité soient assurées" a déclaré M. Cissé, lors d’un conférence de presse.
"Nous nous sommes rendus compte qu’il y a un déficit en matière d’infrastructures et d’équipements, au niveau de la police et des services de défense", a-t-il souligné, reconnaissant que "les montants alloués aux dépenses d’investissements dans ces secteurs étaient très bas dans le passé".
"En matière de défense et de sécurité (...) je ne vais pas m’asseoir avec le FMI pour dire que je ne protège pas les Ivoiriens parce que vous (FMI) voulez qu’on ait un déficit de 3%, c’est pas logique", a t il expliqué. "Nous avons convenu avec le FMI que nous serons intransigeants sur les dépenses liées à la défense et à la sécurité du pays".
La Côte d’Ivoire a enregistré depuis 2011 des taux de croissance impressionnants: 10,7% en 2012, 9,2% en 2013, 8,5% en 2014 et 9,5% en 2015.
"Le PIB par habitant a augmenté de plus de 20% en trois ans", selon le ministère ivoirien de l’Économie.
ck/pgf/glr