Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a présenté, mercredi, l’avant-projet de la nouvelle constitution ivoirienne aux députés à qui il a demandé de ‘’l’examiner’’ en apportant des ‘’amendements’’.
‘’C’est quelque chose d’exceptionnel de rare et d’important (…). L’avant-projet ne m’est pas étranger (…). Nous avons travaillé en amont avant que le produit semi-fini ne vienne à l’Assemblée. Je ne suis surpris de rien’’, a livré à la presse le Président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro.
Pour sa part, Martin M’Bolo Nando, Député sous-préfecture d’Agboville (Nord-Est), également Président du Conseil régional de l’Agneby-Tiassa, a confié à APA qu’il ‘’est important pour moi en tant que député indépendant de consulter ma population dans un premier temps. C’est très important afin d’avoir son avis’’.
Après cela, a-t-il poursuivi, ‘’nous pourrons prendre une décision. Nous avons la possibilité d’apporter des amendements à ce projet comme l’a indiqué le Président de la République’’.
Pour le président du groupe parlementaire de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), Dély Mamadou, l’option est d’accompagner le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
‘’ Nous sommes dans la disposition d’accompagner le Président de la République (...).Comme il s’agit de la loi fondamentale, nous allons aiguillonner notre sens critique pour l’analyser sereinement, apporter si possible les amendements qu’il faut pour permettre au peuple de Côte d’Ivoire de se prononcer dans les délais’’, a-t-il souligné.
Dans la même veine, Sidiki Konaté croit qu’il ‘’nous appartient en tant que député de mettre le texte sur la table en commission, l’étudier point par point et y apporter des amendements si cela peut s’avérer nécessaire, afin que le texte sorti de l’hémicycle puisse être sans grande difficultés adopté par le peuple de Côte d’Ivoire’’.
Alassane Ouattara a invité les parlementaires à apporter des ’’amendements’’ afin de soumettre, dans les plus ’’brefs délais’’, à référendum un projet ’’majeur’’ de Constitution pour la Côte d’Ivoire qui vise à ’’doter la Côte d’Ivoire d’un acte constitutionnel plus moderne qui réaffirme l’attachement de la Côte d’Ivoire aux droits humains, renforce la cohésion sociale, assure et garantit la paix, l’égalité de tous’’.
L’opposition ivoirienne quant à elle est opposée à cette réforme. Un mouvement de protestation avait été programmé devant le parlement ce jour, avant d’être annulé par une coalition de partis politiques dont le Front Populaire ivoirien(FPI) dirigé par Pascal Affi N’guessan.
LS/APA
‘’C’est quelque chose d’exceptionnel de rare et d’important (…). L’avant-projet ne m’est pas étranger (…). Nous avons travaillé en amont avant que le produit semi-fini ne vienne à l’Assemblée. Je ne suis surpris de rien’’, a livré à la presse le Président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro.
Pour sa part, Martin M’Bolo Nando, Député sous-préfecture d’Agboville (Nord-Est), également Président du Conseil régional de l’Agneby-Tiassa, a confié à APA qu’il ‘’est important pour moi en tant que député indépendant de consulter ma population dans un premier temps. C’est très important afin d’avoir son avis’’.
Après cela, a-t-il poursuivi, ‘’nous pourrons prendre une décision. Nous avons la possibilité d’apporter des amendements à ce projet comme l’a indiqué le Président de la République’’.
Pour le président du groupe parlementaire de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), Dély Mamadou, l’option est d’accompagner le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
‘’ Nous sommes dans la disposition d’accompagner le Président de la République (...).Comme il s’agit de la loi fondamentale, nous allons aiguillonner notre sens critique pour l’analyser sereinement, apporter si possible les amendements qu’il faut pour permettre au peuple de Côte d’Ivoire de se prononcer dans les délais’’, a-t-il souligné.
Dans la même veine, Sidiki Konaté croit qu’il ‘’nous appartient en tant que député de mettre le texte sur la table en commission, l’étudier point par point et y apporter des amendements si cela peut s’avérer nécessaire, afin que le texte sorti de l’hémicycle puisse être sans grande difficultés adopté par le peuple de Côte d’Ivoire’’.
Alassane Ouattara a invité les parlementaires à apporter des ’’amendements’’ afin de soumettre, dans les plus ’’brefs délais’’, à référendum un projet ’’majeur’’ de Constitution pour la Côte d’Ivoire qui vise à ’’doter la Côte d’Ivoire d’un acte constitutionnel plus moderne qui réaffirme l’attachement de la Côte d’Ivoire aux droits humains, renforce la cohésion sociale, assure et garantit la paix, l’égalité de tous’’.
L’opposition ivoirienne quant à elle est opposée à cette réforme. Un mouvement de protestation avait été programmé devant le parlement ce jour, avant d’être annulé par une coalition de partis politiques dont le Front Populaire ivoirien(FPI) dirigé par Pascal Affi N’guessan.
LS/APA