Katiola (Côte d’Ivoire) - Les policiers ont signé, vendredi, leur retour à Katiola (Environ 400 km au Nord d’Abidjan), plus d’une semaine après de violentes manifestations anti-policières qui ont fait un mort et plusieurs blessés dans cette ville du Centre-Nord ivoirien, a constaté un journaliste de APA sur place.
‘’Ce matin nous venons d’assister à la réouverture officielle du commissariat de Katiola, suite aux émeutes qui ont secoué la ville le 3 octobre dernier’’ a déclaré à la fin de la cérémonie d’installation du nouveau commissaire de la ville, le Secrétaire général 1 de la préfecture de Katiola, Gilbert Gbagbeu Gué.
Le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko a décidé que Katiola ne reste pas sans police, a-t-il poursuivi, ajoutant que la police était absente de cette ville depuis douze jours.
La police étant une force qui contribue à la sécurisation de la ville, ‘’pour nous c’était attendu qu’elle revienne rapidement et c’est ce qui a été fait aujourd’hui’’ a conclu le SG1 de la préfecture de Katiola, réitérant la volonté des populations de sa localité à accompagner cette nouvelle équipe.
Un nouveau commissaire, ainsi qu’un nouveau détachement de police ont été installés en remplacement de l’ancienne équipe, mutée dans d’autres localités du pays. A cet effet, un local a été prêté par la mairie de Katiola à ce nouveau contingent en attendant la réhabilitation des locaux du commissariat qui avaient été incendiés par les manifestants.
A la suite de ces émeutes, ‘’nous devons tirer l’expérience de ce qui s’est passé et faire en sorte que cela ne se reproduise plus’’, a indiqué pour sa part, le préfet de police de Bouaké, Michel N’Guessan, exhortant ces hommes à être désormais des agents au service d’une police ‘’républicaine’’ qui soit ‘’applaudie et honorée’’ par la population et non ‘’rejetée’’ par celle-ci.
‘’Les populations connaissent de plus en plus leur droit, il faut faire tout pour éviter les bavures, les dérapages’’ a-t-il conseillé.
Au moins un mort et cinq blessés ainsi que d’importants dégâts matériels ont été enregistrés à Katiola, lors d’une vague de violences meurtrières qui s’est emparée de cette ville du Centre-Nord ivoirien, début octobre.
Selon plusieurs sources interrogées par APA le 3 octobre dernier, c’est la mort de Yaya Sokoba, un vulcanisateur de 24 ans qui a été abattu en plein Centre-ville par un policier qui a déclenché ces émeutes.
Le bilan de ces émeutes faisait état de cinq blessés, dont quatre gendarmes et un élève de onze ans (Adaman Konaté) qui a reçu une balle perdue au doigt.
Le commissariat de police de la ville et des résidences privées savaient été également saccagés, pillés et incendiés par les manifestants.
Plusieurs habitants interrogés au téléphone par APA, avaient expliqué que la victime était un malade mental qui avait la ‘’fâcheuse habitude de s’en prendre vertement aux policiers’’.
CK/ls
‘’Ce matin nous venons d’assister à la réouverture officielle du commissariat de Katiola, suite aux émeutes qui ont secoué la ville le 3 octobre dernier’’ a déclaré à la fin de la cérémonie d’installation du nouveau commissaire de la ville, le Secrétaire général 1 de la préfecture de Katiola, Gilbert Gbagbeu Gué.
Le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko a décidé que Katiola ne reste pas sans police, a-t-il poursuivi, ajoutant que la police était absente de cette ville depuis douze jours.
La police étant une force qui contribue à la sécurisation de la ville, ‘’pour nous c’était attendu qu’elle revienne rapidement et c’est ce qui a été fait aujourd’hui’’ a conclu le SG1 de la préfecture de Katiola, réitérant la volonté des populations de sa localité à accompagner cette nouvelle équipe.
Un nouveau commissaire, ainsi qu’un nouveau détachement de police ont été installés en remplacement de l’ancienne équipe, mutée dans d’autres localités du pays. A cet effet, un local a été prêté par la mairie de Katiola à ce nouveau contingent en attendant la réhabilitation des locaux du commissariat qui avaient été incendiés par les manifestants.
A la suite de ces émeutes, ‘’nous devons tirer l’expérience de ce qui s’est passé et faire en sorte que cela ne se reproduise plus’’, a indiqué pour sa part, le préfet de police de Bouaké, Michel N’Guessan, exhortant ces hommes à être désormais des agents au service d’une police ‘’républicaine’’ qui soit ‘’applaudie et honorée’’ par la population et non ‘’rejetée’’ par celle-ci.
‘’Les populations connaissent de plus en plus leur droit, il faut faire tout pour éviter les bavures, les dérapages’’ a-t-il conseillé.
Au moins un mort et cinq blessés ainsi que d’importants dégâts matériels ont été enregistrés à Katiola, lors d’une vague de violences meurtrières qui s’est emparée de cette ville du Centre-Nord ivoirien, début octobre.
Selon plusieurs sources interrogées par APA le 3 octobre dernier, c’est la mort de Yaya Sokoba, un vulcanisateur de 24 ans qui a été abattu en plein Centre-ville par un policier qui a déclenché ces émeutes.
Le bilan de ces émeutes faisait état de cinq blessés, dont quatre gendarmes et un élève de onze ans (Adaman Konaté) qui a reçu une balle perdue au doigt.
Le commissariat de police de la ville et des résidences privées savaient été également saccagés, pillés et incendiés par les manifestants.
Plusieurs habitants interrogés au téléphone par APA, avaient expliqué que la victime était un malade mental qui avait la ‘’fâcheuse habitude de s’en prendre vertement aux policiers’’.
CK/ls