« Avec les bouteilles de gaz classique, en cas d’exposition au feu, la bouteille explose et cause d’énormes dégâts. Mais avec les bouteilles de type composite, on n’a pas d’explosion. Le cœur de la bouteille étant composé de fibres de verre, exposée au feu, il n’y a pas de rupture de fibres. Parce qu’il se produit simplement une dilatation de ces dernière qui laissent échapper le gaz qui consume ». Cette explication de la nouvelle norme de sécurité a été donnée par Jules Djoman, responsable des opérations de la Société africaine de pétrole et d’hydrocarbures raffinés (Saphyr), au cours d’une visite, mercredi dernier, des installations de cette structure, dans la nouvelle zone industrielle du Pk 24 sur l’autoroute du Nord. Sur place, l’on a pu sillonner tour à tour le hall d’emplissage, la zone de stockage, la bâche à eau, le centre d’arrosage, les réservoirs, etc.
Au cours de la conférence de presse qui a suivie, Jean-Paul Kakou Marceau, directeur général de Saphyr, qui avait à ses côtés le président du conseil d’administration, Sinté Séka Philbert, a expliqué qu’il n’y a que cinq fabriquant de bouteilles composites dans le monde. Ce qui, naturellement, la rend cher. Mais, « non seulement nous sommes nouveau sur le marché mais nous tenons également compte du pouvoir d’achat des Ivoiriens. C’est pourquoi nous avons tenu à la rendre accessible à tous ». Il a ajouté que la structure qu’il dirige a déjà investi 2 milliards Fcfa et a une capacité de production de 50 tonnes par jour. Parlant du marché du gaz butane, il a fait savoir qu’il a un taux de pénétration de 30% et un taux de croissance de 20%. C’est pourquoi, pense-t-il, il y a de la place à prendre. Déjà, a-t-il révélé, un mois après son lancement avec 20.000 bouteilles, « il y a 4000 bouteilles dans les ménages ».
KONé Modeste
Au cours de la conférence de presse qui a suivie, Jean-Paul Kakou Marceau, directeur général de Saphyr, qui avait à ses côtés le président du conseil d’administration, Sinté Séka Philbert, a expliqué qu’il n’y a que cinq fabriquant de bouteilles composites dans le monde. Ce qui, naturellement, la rend cher. Mais, « non seulement nous sommes nouveau sur le marché mais nous tenons également compte du pouvoir d’achat des Ivoiriens. C’est pourquoi nous avons tenu à la rendre accessible à tous ». Il a ajouté que la structure qu’il dirige a déjà investi 2 milliards Fcfa et a une capacité de production de 50 tonnes par jour. Parlant du marché du gaz butane, il a fait savoir qu’il a un taux de pénétration de 30% et un taux de croissance de 20%. C’est pourquoi, pense-t-il, il y a de la place à prendre. Déjà, a-t-il révélé, un mois après son lancement avec 20.000 bouteilles, « il y a 4000 bouteilles dans les ménages ».
KONé Modeste