La défense de Simone Gbagbo, a réclamé, lundi, la comparution, à la barre de la Cour d’assises de plusieurs personnalités dont le ’’témoignage est capital’’ pour la manifestation de la vérité dans les faits qui sont reprochés à leur cliente.
Il s’agit pour le ’’premier groupe’’, selon Me Rodrigue Dadjé, du Directeur général de la police, le Contrôleur général Brindou M’bia, du ministre d’Etat Ahoussou Kouadio, de l’Ambassadeur Édouard Kassaraté Tiapé (Commandant Supérieur de la gendarmerie au moment des faits), du Président du Conseil économique et social, Charles Diby Koffi (ministre de l’économie à l’époque).
Le deuxième groupe de ’’témoins’’ que la défense souhaite entendre comprend le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro (Premier ministre au moment des faits mais organisateur de la marche, selon la défense, sur la RTI), l’Ambassadeur Philippe Mangou, ex-chef d’Etat-major de l’armée, Pr Yapo Etté, Okénéré Ouattara, ancien commandant du camp Commando d’Abobo.
La défense a expliqué à la barre que ces personnes étant ’’des acteurs majeurs dans les faits qui sont reprochés à Mme Simone Gbagbo, leur témoignage est capital’’.Le président de la Cour, Boiqui Kouadjo a observé que ’’dans le dossier’’ en possession de la juridiction, ’’aucune citation de ces témoins n’est versée’’.
’’Nous avons adressé par respect de leurs fonctions des courriers avec décharge pour leur comparution, en tant que témoin, aujourd’hui. Nous constatons M. le Président, qu’aucun d’eux ne s’est présenté. C’est pourquoi la défense de Mme Gbagbo sollicite un report pour amener ces personnes à venir comparaître’’, a plaidé Me Dadjé.
Pour le Parquet général, ’’on a suffisamment entendu des témoins ici que le témoignage des personnes citées n’est plus nécessaire. Surtout que parmi elles, il y a un membre du gouvernement et un président d’institution dont les comparutions nécessitent des procédures particulières, notamment, la saisine du Conseil des ministres. On peut donc se passer de ces témoins pour continuer car leur témoignage n’apportera rien au dossier’’, a requis le procureur général Yéo Ali, suivie par la partie civile.
’’Pour le respect de notre justice, il est important que ces témoins comparaissent. Parmi eux, certains sont allés jusqu’à La Haye pour témoigner pourquoi ne viendraient-t-ils pas devant la Cour présente pour témoigner ? Les faits reprochés à notre cliente sont d’une extrême gravité que nous exigeons leur comparution’’, a répliqué Me Mathurin Djirabou selon qui ’’ rien ne dit dans les textes que l’absence de citation dans le dossier est frappée de forclusion’’.
Le président de la Cour, Boiqui Kouadjo a suspendu la séance. Déjà condamnée en 2015, à 20 ans de prison ferme pour ’’atteinte à la sûreté de l’Etat, Simone Gbagbo (68 ans), l’ex-première Dame ivoirienne, est poursuivie en assises, depuis mai 2016, pour ’’crimes contre l’humanité, crimes contre des populations civiles, crimes de guerre,...’’.
HS/ls/APA
Il s’agit pour le ’’premier groupe’’, selon Me Rodrigue Dadjé, du Directeur général de la police, le Contrôleur général Brindou M’bia, du ministre d’Etat Ahoussou Kouadio, de l’Ambassadeur Édouard Kassaraté Tiapé (Commandant Supérieur de la gendarmerie au moment des faits), du Président du Conseil économique et social, Charles Diby Koffi (ministre de l’économie à l’époque).
Le deuxième groupe de ’’témoins’’ que la défense souhaite entendre comprend le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro (Premier ministre au moment des faits mais organisateur de la marche, selon la défense, sur la RTI), l’Ambassadeur Philippe Mangou, ex-chef d’Etat-major de l’armée, Pr Yapo Etté, Okénéré Ouattara, ancien commandant du camp Commando d’Abobo.
La défense a expliqué à la barre que ces personnes étant ’’des acteurs majeurs dans les faits qui sont reprochés à Mme Simone Gbagbo, leur témoignage est capital’’.Le président de la Cour, Boiqui Kouadjo a observé que ’’dans le dossier’’ en possession de la juridiction, ’’aucune citation de ces témoins n’est versée’’.
’’Nous avons adressé par respect de leurs fonctions des courriers avec décharge pour leur comparution, en tant que témoin, aujourd’hui. Nous constatons M. le Président, qu’aucun d’eux ne s’est présenté. C’est pourquoi la défense de Mme Gbagbo sollicite un report pour amener ces personnes à venir comparaître’’, a plaidé Me Dadjé.
Pour le Parquet général, ’’on a suffisamment entendu des témoins ici que le témoignage des personnes citées n’est plus nécessaire. Surtout que parmi elles, il y a un membre du gouvernement et un président d’institution dont les comparutions nécessitent des procédures particulières, notamment, la saisine du Conseil des ministres. On peut donc se passer de ces témoins pour continuer car leur témoignage n’apportera rien au dossier’’, a requis le procureur général Yéo Ali, suivie par la partie civile.
’’Pour le respect de notre justice, il est important que ces témoins comparaissent. Parmi eux, certains sont allés jusqu’à La Haye pour témoigner pourquoi ne viendraient-t-ils pas devant la Cour présente pour témoigner ? Les faits reprochés à notre cliente sont d’une extrême gravité que nous exigeons leur comparution’’, a répliqué Me Mathurin Djirabou selon qui ’’ rien ne dit dans les textes que l’absence de citation dans le dossier est frappée de forclusion’’.
Le président de la Cour, Boiqui Kouadjo a suspendu la séance. Déjà condamnée en 2015, à 20 ans de prison ferme pour ’’atteinte à la sûreté de l’Etat, Simone Gbagbo (68 ans), l’ex-première Dame ivoirienne, est poursuivie en assises, depuis mai 2016, pour ’’crimes contre l’humanité, crimes contre des populations civiles, crimes de guerre,...’’.
HS/ls/APA