Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le procès de l’ex-Première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo se poursuivra le lundi 28 novembre prochain, en son absence, a annoncé, mercredi, à Abidjan le Président de la Cour d’assises, Boiqui Kouadio, qui a commis des avocats du barreau ivoirien pour sa défense.
« Elle sera jugée à son absence (…) le procès reprendra le lundi 28 novembre 2016, le temps pour les avocats de s’imprégner du dossier », a décidé cette Cour après avoir constaté l’absence au sein du Tribunal de Mme Gbagbo et de ses avocats.
Face aux menaces de la défense de s’absenter du Tribunal, un huissier de justice avait été dépêché à la résidence de Simone Gbagbo mardi soir « pour une sommation ».
« Je ne veux pas vous recevoir », aurait rétorqué Simone Gbagbo à l’huissier dont le procès-verbal a été lu, mercredi, lors de ce procès.
Déjà condamnée en 2015, à 20 ans de prison ferme pour ’’atteinte à la sûreté de l’Etat, Simone Gbagbo (68 ans), ex-première Dame ivoirienne, est poursuivie en assises, depuis mai 2016, pour ’’crimes contre l’humanité, crimes contre des populations civiles, crimes de guerre,...’’.
La défense de Simone Gbagbo a plusieurs fois exprimé la nécessité de faire comparaître plusieurs personnalités dont le ministre d’Etat Ahoussou Kouadio, le président du Conseil économique et social Diby Koffi, le Directeur général de la police Brindou M’bia, les Ambassadeurs Philippe Mangou et Édouard Kassaraté Tiapé (respectivement chef d’Etat-major de l’armée et Commandant supérieur de la gendarmerie lors des faits) ainsi que le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro’’.
SY/ls/APA
« Elle sera jugée à son absence (…) le procès reprendra le lundi 28 novembre 2016, le temps pour les avocats de s’imprégner du dossier », a décidé cette Cour après avoir constaté l’absence au sein du Tribunal de Mme Gbagbo et de ses avocats.
Face aux menaces de la défense de s’absenter du Tribunal, un huissier de justice avait été dépêché à la résidence de Simone Gbagbo mardi soir « pour une sommation ».
« Je ne veux pas vous recevoir », aurait rétorqué Simone Gbagbo à l’huissier dont le procès-verbal a été lu, mercredi, lors de ce procès.
Déjà condamnée en 2015, à 20 ans de prison ferme pour ’’atteinte à la sûreté de l’Etat, Simone Gbagbo (68 ans), ex-première Dame ivoirienne, est poursuivie en assises, depuis mai 2016, pour ’’crimes contre l’humanité, crimes contre des populations civiles, crimes de guerre,...’’.
La défense de Simone Gbagbo a plusieurs fois exprimé la nécessité de faire comparaître plusieurs personnalités dont le ministre d’Etat Ahoussou Kouadio, le président du Conseil économique et social Diby Koffi, le Directeur général de la police Brindou M’bia, les Ambassadeurs Philippe Mangou et Édouard Kassaraté Tiapé (respectivement chef d’Etat-major de l’armée et Commandant supérieur de la gendarmerie lors des faits) ainsi que le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro’’.
SY/ls/APA