La Cour d’assises a décidé mercredi à Abidjan de "passer outre" la présence de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, à son procès pour "crimes contre l’humanité" et lui a commis six avocats d’office, après avoir pris acte de son "refus" de comparaître, a annoncé le président, Boiqui Kouadjo.
Le juge Kouadjo a ordonné "qu’il soit passé outre" la présence de Mme Gbagbo qui sera donc "jugée en son absence", et a commis six avocats d’office pour assurer sa défense, comme l’avait suggéré le procureur général, Ali Yéo.
Jeudi, le président de la Cour a commis un huissier de justice afin de sommer l’ex-Première dame de se présenter à son procès au palais de justice du Plateau.
Selon le "procès-verbal de déni de sommation" lu à l’entame de l’audience, elle a refusé de le recevoir et n’a pas souhaité prendre connaissance du "contenu de (…) l’acte".
L’avocat principal de Simone Gbagbo, Maître Ange Rodrigue Dadjé, a déclaré le 09 novembre à la presse que "la défense ne participera plus à ce procès", pour protester contre la non-comparution de témoins, dont des experts et des personnalités politiques, ayant réclamé "une convocation du parquet" avant d’être entendus.
Le procès a été renvoyé à lundi et la comparution de personnalités dont le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, le directeur général de la Police nationale, Général Brindou M’Bia ou encore l’ex-chef de l’armée, Philippe Mangou, est prévue le 28 novembre.
L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise postélectorale en Côte d’ivoire, ayant causé la mort d’au moins 3.000 personnes, selon le gouvernement.
Son époux, Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à La Haye, est jugé pour les mêmes faits par la Cour pénale internationale (CPI).
MYA
Le juge Kouadjo a ordonné "qu’il soit passé outre" la présence de Mme Gbagbo qui sera donc "jugée en son absence", et a commis six avocats d’office pour assurer sa défense, comme l’avait suggéré le procureur général, Ali Yéo.
Jeudi, le président de la Cour a commis un huissier de justice afin de sommer l’ex-Première dame de se présenter à son procès au palais de justice du Plateau.
Selon le "procès-verbal de déni de sommation" lu à l’entame de l’audience, elle a refusé de le recevoir et n’a pas souhaité prendre connaissance du "contenu de (…) l’acte".
L’avocat principal de Simone Gbagbo, Maître Ange Rodrigue Dadjé, a déclaré le 09 novembre à la presse que "la défense ne participera plus à ce procès", pour protester contre la non-comparution de témoins, dont des experts et des personnalités politiques, ayant réclamé "une convocation du parquet" avant d’être entendus.
Le procès a été renvoyé à lundi et la comparution de personnalités dont le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, le directeur général de la Police nationale, Général Brindou M’Bia ou encore l’ex-chef de l’armée, Philippe Mangou, est prévue le 28 novembre.
L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise postélectorale en Côte d’ivoire, ayant causé la mort d’au moins 3.000 personnes, selon le gouvernement.
Son époux, Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à La Haye, est jugé pour les mêmes faits par la Cour pénale internationale (CPI).
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