Le Syndicat national des enseignants et des personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPPLACI, principal syndicat de l’enseignement privé) a annoncé jeudi à Abidjan, une "grève illimitée à partir du 8 décembre", pour réclamer entre autres, le paiement d’arriérés de salaires, indique une note.
"Face au jeu de dupe (…) lié à la mise à jour du barème salarial dont les enseignants et les personnels non-enseignants du privé laïc sont victimes (…) depuis 22 ans (1994-2016), le SYNEPPLACI a décidé d’une grève illimitée à compter du jeudi 8 décembre, si (ses) préoccupations ne trouvent pas satisfaction", prévient le communiqué signé du secrétaire général national du SYNEPPLACI, Oumar Camara.
Selon le document, le syndicat réclame notamment "le paiement du stock d’arriérés de salaires de 1994, 1995, 1996, 1998 et 2015, estimés à plus de 24 milliards FCFA, le paiement diligent au SYNEPPLACI de la somme de cinq millions de FCFA due par la ministère de l’Education Nationale".
Les syndicalistes demandent également "le règlement des frais d’écolage issus de la convention Etat-patronat-privé de 1992", qu’ils estiment être "la cause principale de tous les problèmes qu’ils ont subi depuis une vingtaine d’années".
Le 18 octobre, à l’issue des négociations avec le patronat, le SYNEPPLACI avait annoncé puis suspendu cette "grève illimitée".
Depuis le 12 septembre, date de la rentrée scolaire 2016-2017, l’Ecole est secoué par plusieurs mouvements d’arrêt de travail, dont ceux liés au refus de certains enseignants du primaire public d’appliquer la réforme des cours de mercredi et une grève de cinq jours (du 7 au 11 novembre) pour réclamer entre autres, le relèvement du point de l’indice salarial.
LKO
"Face au jeu de dupe (…) lié à la mise à jour du barème salarial dont les enseignants et les personnels non-enseignants du privé laïc sont victimes (…) depuis 22 ans (1994-2016), le SYNEPPLACI a décidé d’une grève illimitée à compter du jeudi 8 décembre, si (ses) préoccupations ne trouvent pas satisfaction", prévient le communiqué signé du secrétaire général national du SYNEPPLACI, Oumar Camara.
Selon le document, le syndicat réclame notamment "le paiement du stock d’arriérés de salaires de 1994, 1995, 1996, 1998 et 2015, estimés à plus de 24 milliards FCFA, le paiement diligent au SYNEPPLACI de la somme de cinq millions de FCFA due par la ministère de l’Education Nationale".
Les syndicalistes demandent également "le règlement des frais d’écolage issus de la convention Etat-patronat-privé de 1992", qu’ils estiment être "la cause principale de tous les problèmes qu’ils ont subi depuis une vingtaine d’années".
Le 18 octobre, à l’issue des négociations avec le patronat, le SYNEPPLACI avait annoncé puis suspendu cette "grève illimitée".
Depuis le 12 septembre, date de la rentrée scolaire 2016-2017, l’Ecole est secoué par plusieurs mouvements d’arrêt de travail, dont ceux liés au refus de certains enseignants du primaire public d’appliquer la réforme des cours de mercredi et une grève de cinq jours (du 7 au 11 novembre) pour réclamer entre autres, le relèvement du point de l’indice salarial.
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