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Politique Publié le jeudi 8 décembre 2016 | AFP

Côte d’Ivoire: le procès de Simone Gbagbo va reprendre le 20 décembre

© AFP
Reprise du procès de l`ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo
Lundi 10 octobre 2016. Le procès de Simone Gbagbo, l`ex-Première dame ivoirienne, reprend à Abidjan après plusieurs semaines d`interruption.
Le procès pour crimes contre l'humanité de l'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, bloqué depuis fin novembre à la suite du retrait de ses conseils, va reprendre le 20 décembre, a annoncé un juge jeudi.
"Nous renvoyons au mardi 20 décembre le procès", a déclaré à la cour le juge Boiqui Kouadjo, suivant l'avis du médiateur, le bâtonnier Luc Adjé, qui a demandé un nouveau délai pour soit faire revenir au tribunal les conseils de Mme Gbagbo soit communiquer la liste des avocats commis d'office pour sa défense.
"J'ai pu obtenir le principe de leur retour (des avocats)... Laissez-nous le temps de finaliser les négociations", a-t-il dit à la cour.
Me Mathurin Dirabou, doyen des conseils de Simone Gbagbo, était présent
dans le box de la défense.
Fin novembre, Ange Rodrigue Dadjé, l'avocat de l'ex-première dame, avait quitté la salle d'audience pour protester contre l'attitude du tribunal qui a rejeté la demande de la défense? Celle-ci exige depuis des semaines la comparution de nombreuses personnalités de la crise ivoirienne.
Parmi les personnalités que la défense veut voir à la barre: l'actuel président de l'Assemblée nationale et ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro, l'ancien Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou, et l'ex-chef de l'armée, le général Philippe Mangou.
Mme Gbagbo est jugée depuis le 31 mai pour son implication présumée dans des tirs d'obus sur le marché d'Abobo, un quartier favorable à Alassane Ouattara, le rival de son mari à la présidentielle de novembre 2010, et pour sa participation à une cellule qui organisait des attaques menées par des milices et des membres des forces armées proches du régime.
Ces crimes ont été commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois dans le pays après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Simone Gbagbo purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour
"atteinte à la sûreté de l'Etat", prononcée en 2015.

eak/jh
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