Le procès de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo, poursuivie pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" a été reporté au 20 décembre pour permettre au bâtonnier Me Luc Adjé de "finaliser" les négociations avec la défense dont il dit avoir obtenu "le principe de leur retour".
"J’ai mené des négociations avec (les avocats de la défense) et j’ai pu obtenir le principe de leur retour", a dit jeudi à Abidjan Me Adjé, demandant à la cour de lui "laisser le temps de (les) achever".
L’audience a été renvoyée au mardi 20 décembre par le juge Boiqui Kouadjo, le temps pour le bâtonnier de faire revenir soit les avocats de la défense, soit communiquer la liste des avocats commis d’office pour la défense de Mme Gbagbo.
Me Mathurin Dirabou, l’un des avocats de la défense présent a assuré qu’ "il n’y aura plus de préalable", précisant qu’ "on ne peut pas commettre des avocats" si ceux initialement constitués "n’ont pas envoyé de lettre de déport".
Le 29 novembre, Me Rodrigue Dadjé, avocat de l’accusée avait claqué la porte pour protester contre le rejet par la cour de la comparution de personnalités politiques et militaires "acteurs principaux des faits" reprochés à sa cliente.
L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise post-électorale ayant causé la mort d’au moins 3.000 personnes.
Elle a fait l’objet d’une première condamnation de 20 ans de réclusion pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Son époux, Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à la Cour pénale internationale (Haye), est jugé pour les mêmes faits.
"J’ai mené des négociations avec (les avocats de la défense) et j’ai pu obtenir le principe de leur retour", a dit jeudi à Abidjan Me Adjé, demandant à la cour de lui "laisser le temps de (les) achever".
L’audience a été renvoyée au mardi 20 décembre par le juge Boiqui Kouadjo, le temps pour le bâtonnier de faire revenir soit les avocats de la défense, soit communiquer la liste des avocats commis d’office pour la défense de Mme Gbagbo.
Me Mathurin Dirabou, l’un des avocats de la défense présent a assuré qu’ "il n’y aura plus de préalable", précisant qu’ "on ne peut pas commettre des avocats" si ceux initialement constitués "n’ont pas envoyé de lettre de déport".
Le 29 novembre, Me Rodrigue Dadjé, avocat de l’accusée avait claqué la porte pour protester contre le rejet par la cour de la comparution de personnalités politiques et militaires "acteurs principaux des faits" reprochés à sa cliente.
L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise post-électorale ayant causé la mort d’au moins 3.000 personnes.
Elle a fait l’objet d’une première condamnation de 20 ans de réclusion pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Son époux, Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à la Cour pénale internationale (Haye), est jugé pour les mêmes faits.