Peut-on parler d’économie numérique dans un environnement où seulement 3 % de la population utilise internet et à peine 2 % de ces utilisateurs ont un abonnement haut débit, et où le taux de pauvreté avoisine les 40% ?
Doit-on réellement parler des TIC au service du développement dans un contexte où se dresse l’argument du luxe improductif que constitueraient les TIC au regard des nombreuses pesanteurs de développement du pays et des urgences qui veulent que la priorité soit accordée aux besoins classiques (emploi, chômage, nourriture, eau potable, santé publique, éducation, routes), etc. ?
Oui ! Répondent en chœur les Gouvernants Ivoiriens.
Eux qui, pour joindre l’acte à la parole, ont consacré le 12 janvier dernier, à la faveur de la reconstitution de l’équipe gouvernementale, le ministère de l’Economie Numérique et de la Poste.
Et ce, pour confirmer l’ambition de la Côte d’Ivoire à aller résolument vers une société transformée positivement grâce à un apport efficace et inclusif des TIC, une société de production de richesses et de savoirs à partir de ces technologies.
En vérité, sur ces questions, il se pose un problème d’éclairage et d’information.
Primo, sur la manière dont les technologies de l’information et de la communication peuvent contribuer, de manière significative, au développement économique et social des populations.
Deuxio, sur le changement de paradigme caractérisé par l’avènement d’une société et d’une économie de l’information qui tend de plus en plus à faciliter cette compréhension et cette conception plus positive du rôle des TIC dans le développement économique et social de notre pays.
Eclairage ? Lumière ? L’illumination est venue du côté du Premier Ministre, qui, pour conduire ce chantier, a vite fait et bien fait de trouver en « NABAGNE » la personne idoine pour éclairer la lanterne des populations. Mieux, il a fait de lui, le porte-parole de son gouvernement.
De fait, en langue SENOUFO, « NABAGNE », (ou « NABIGNININ », l’autre variante), prénom polysémique, signifierait, d’un côté (axe Korhogo – Boundiali), homme de teint clair, élu parmi les élus, donc dont certainement la vision illumine tous les actes, et de l’autre (axe Kolia-Kouto), soit, homme arrivé au cours d’un évènement annoncé, soit, homme dont la volonté se réalise.
L’un dans l’autre, « NABAGNE » est « bien cet homme providentiel de teint clair, dont l’arrivée, attendue, a été annoncée».
Pour preuve, « NABAGNE » a, depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel, de par sa volonté et de par sa clairvoyance, imprimé sa marque au secteur.
Dans cette logique, ce spécialiste en économie des télécommunications et des TIC, en comptabilité et gestion financière, en audit et organisation et en management d’entreprises (ouf !!!!) s’attelle à montrer comment les TIC peuvent donner à notre pays la possibilité d’une plus grande intégration économique, commerciale et culturelle.
L’ancien Directeur des Affaires Règlementaires de France Telecom (2008 – 2011) s’est donc donné pour missions de faire des TIC, des instruments au service du développement et de stimuler par les TIC le dynamisme des autres secteurs d'activité en facilitant l’exécution de multiples tâches dans les entreprises ou dans l’administration et d’améliorer le confort social et sécuritaire des populations. Donc de mettre en exergue le facteur structurant des TIC.
Pour ce faire et conscient des enjeux, le Directeur Général Côte d’Ivoire Telecom de 2003 à 2008, est à pied d’œuvre pour démontrer aux populations que l'économie numérique, englobant les activités économiques et sociales qui sont activées par des plateformes telles que les réseaux internet, les mobiles et les capteurs, y compris le commerce électronique, contribue fortement à la croissance de la Côte d’Ivoire. D’abord par un effet direct via l'accumulation de capital numérique, ensuite par un effet indirect, par la diffusion du capital numérique dans le système productif. Démontrant ainsi qu’en plein essor, l'économie numérique est un secteur stratégique de l'économie.
C’est pourquoi, pour le porte-parole du Gouvernement, il est impérieux d’enfourcher son cheval de bataille pour améliorer la fiscalité du secteur ; stabiliser l’environnement légal ; élaborer et mettre en place un cadre législatif et règlementaire adapté au développement des TIC ; booster le développement d’une infrastructure large bande en adéquation avec les enjeux de l'émergence numérique ; améliorer l’accessibilité de tous les utilisateurs au service TIC, permettant ainsi de favoriser l'inclusion numérique des populations cibles ; faire de la formation et mettre en place une plateforme de lutte contre la cybercriminalité.
C’est dire que, sans être un messie, KONE Bruno a établi que pour l’Economie Numérique et pour la Poste, il était vraiment « NABAGNE ».
Pour la Poste justement, Société d’Etat opérant actuellement sa mue, il importe subséquemment qu’à l’analyse de l’environnement du secteur des postes et au diagnostic opérationnel, les nouveaux grands axes de développement stratégique de cette structure soient en cohérence avec les plans d’actions et les moyens à mettre en œuvre pour sa relance !
Nul doute que la récente élection de la Côte d’Ivoire à l’organisation du 27ème Congrès de l’Union Postale Universelle (UPU), viendra éclaircir définitivement le ciel naguère ombrageux de cette entreprise.
Ce sont tous ces chantiers, presque méconnus du monde économique, que le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé, prenant prétexte de la parution du numéro 10 de son magazine TWINS, a décidé de livrer aux acteurs du Dialogue Public Privé.
Ce qui explique la présence de KONE BRUNO, Ministre de la l’Economie Numérique et de la Poste, en couverture !
Eclairage, lumière et….illumination donc pour et par « NABAGNE » !
Bonne lecture et à très bientôt.
Par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en Chef
zokosebe@yahoo.fr
www.inspecteurgeneralzoko.ci
Doit-on réellement parler des TIC au service du développement dans un contexte où se dresse l’argument du luxe improductif que constitueraient les TIC au regard des nombreuses pesanteurs de développement du pays et des urgences qui veulent que la priorité soit accordée aux besoins classiques (emploi, chômage, nourriture, eau potable, santé publique, éducation, routes), etc. ?
Oui ! Répondent en chœur les Gouvernants Ivoiriens.
Eux qui, pour joindre l’acte à la parole, ont consacré le 12 janvier dernier, à la faveur de la reconstitution de l’équipe gouvernementale, le ministère de l’Economie Numérique et de la Poste.
Et ce, pour confirmer l’ambition de la Côte d’Ivoire à aller résolument vers une société transformée positivement grâce à un apport efficace et inclusif des TIC, une société de production de richesses et de savoirs à partir de ces technologies.
En vérité, sur ces questions, il se pose un problème d’éclairage et d’information.
Primo, sur la manière dont les technologies de l’information et de la communication peuvent contribuer, de manière significative, au développement économique et social des populations.
Deuxio, sur le changement de paradigme caractérisé par l’avènement d’une société et d’une économie de l’information qui tend de plus en plus à faciliter cette compréhension et cette conception plus positive du rôle des TIC dans le développement économique et social de notre pays.
Eclairage ? Lumière ? L’illumination est venue du côté du Premier Ministre, qui, pour conduire ce chantier, a vite fait et bien fait de trouver en « NABAGNE » la personne idoine pour éclairer la lanterne des populations. Mieux, il a fait de lui, le porte-parole de son gouvernement.
De fait, en langue SENOUFO, « NABAGNE », (ou « NABIGNININ », l’autre variante), prénom polysémique, signifierait, d’un côté (axe Korhogo – Boundiali), homme de teint clair, élu parmi les élus, donc dont certainement la vision illumine tous les actes, et de l’autre (axe Kolia-Kouto), soit, homme arrivé au cours d’un évènement annoncé, soit, homme dont la volonté se réalise.
L’un dans l’autre, « NABAGNE » est « bien cet homme providentiel de teint clair, dont l’arrivée, attendue, a été annoncée».
Pour preuve, « NABAGNE » a, depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel, de par sa volonté et de par sa clairvoyance, imprimé sa marque au secteur.
Dans cette logique, ce spécialiste en économie des télécommunications et des TIC, en comptabilité et gestion financière, en audit et organisation et en management d’entreprises (ouf !!!!) s’attelle à montrer comment les TIC peuvent donner à notre pays la possibilité d’une plus grande intégration économique, commerciale et culturelle.
L’ancien Directeur des Affaires Règlementaires de France Telecom (2008 – 2011) s’est donc donné pour missions de faire des TIC, des instruments au service du développement et de stimuler par les TIC le dynamisme des autres secteurs d'activité en facilitant l’exécution de multiples tâches dans les entreprises ou dans l’administration et d’améliorer le confort social et sécuritaire des populations. Donc de mettre en exergue le facteur structurant des TIC.
Pour ce faire et conscient des enjeux, le Directeur Général Côte d’Ivoire Telecom de 2003 à 2008, est à pied d’œuvre pour démontrer aux populations que l'économie numérique, englobant les activités économiques et sociales qui sont activées par des plateformes telles que les réseaux internet, les mobiles et les capteurs, y compris le commerce électronique, contribue fortement à la croissance de la Côte d’Ivoire. D’abord par un effet direct via l'accumulation de capital numérique, ensuite par un effet indirect, par la diffusion du capital numérique dans le système productif. Démontrant ainsi qu’en plein essor, l'économie numérique est un secteur stratégique de l'économie.
C’est pourquoi, pour le porte-parole du Gouvernement, il est impérieux d’enfourcher son cheval de bataille pour améliorer la fiscalité du secteur ; stabiliser l’environnement légal ; élaborer et mettre en place un cadre législatif et règlementaire adapté au développement des TIC ; booster le développement d’une infrastructure large bande en adéquation avec les enjeux de l'émergence numérique ; améliorer l’accessibilité de tous les utilisateurs au service TIC, permettant ainsi de favoriser l'inclusion numérique des populations cibles ; faire de la formation et mettre en place une plateforme de lutte contre la cybercriminalité.
C’est dire que, sans être un messie, KONE Bruno a établi que pour l’Economie Numérique et pour la Poste, il était vraiment « NABAGNE ».
Pour la Poste justement, Société d’Etat opérant actuellement sa mue, il importe subséquemment qu’à l’analyse de l’environnement du secteur des postes et au diagnostic opérationnel, les nouveaux grands axes de développement stratégique de cette structure soient en cohérence avec les plans d’actions et les moyens à mettre en œuvre pour sa relance !
Nul doute que la récente élection de la Côte d’Ivoire à l’organisation du 27ème Congrès de l’Union Postale Universelle (UPU), viendra éclaircir définitivement le ciel naguère ombrageux de cette entreprise.
Ce sont tous ces chantiers, presque méconnus du monde économique, que le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé, prenant prétexte de la parution du numéro 10 de son magazine TWINS, a décidé de livrer aux acteurs du Dialogue Public Privé.
Ce qui explique la présence de KONE BRUNO, Ministre de la l’Economie Numérique et de la Poste, en couverture !
Eclairage, lumière et….illumination donc pour et par « NABAGNE » !
Bonne lecture et à très bientôt.
Par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en Chef
zokosebe@yahoo.fr
www.inspecteurgeneralzoko.ci