Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le lead vocal du groupe musical ivoirien Magic System, Salif Traoré dit A’Salfo, également Commissaire général du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) a estimé, vendredi, à Abidjan que «les politiciens ont un peu échoué sur la sensibilisation des populations » concernant le réchauffement climatique, le thème central de la 10è édition du FEMUA qui se tient depuis mardi dans la capitale économique ivoirienne.
« Les politiciens ont un peu échoué sur la sensibilisation des populations. Il était important d’interpeller l’Afrique sur cette problématique », a souligné A’Salfo lors d’une rencontre avec la presse, entouré de plusieurs artistes dont Black M., Salif Kéïta et Singuila présents à ce festival.
« Le FEMUA pourrait être une plateforme d’expression. Une chose est de ratifier un accord mais l’autre chose est de le mettre en pratique », a ajouté A’Salfo, par ailleurs Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, indiquant que « nous sommes dans la méthode de prévention ».
Soutenant son « petit frère » A’Salfo, Salif Kéïta a pour sa part fait remarquer que « sans la nature on ne pouvait pas exister ». Pour cette icône de la musique africaine, « l’idée du FEMUA est immense » , faisant allusion surtout au volet social de l’événement annuel d’Anoumabo , un village en plein cœur de Marcory (sud d’Abidjan) où les membres du Groupe Magic System ont passé leur enfance.
« Le FEMUA est un exemple. Magic System me donne beaucoup d’idées pour mon pays d’origine la Guinée-Conakry », a renchéri Black M. également fier de son séjour sur les bords de la lagune Ebrié, après son passage à la 5ème édition du Festival avec le Groupe Sexion d’Assaut.
A son tour, Singuila, exprimant sa joie d’être Abidjan, a révélé qu’il y’a longtemps qu’il a voulu participer au FEMUA.
Outre ces stars, Tiken Jah de Fakoly (Côte d’Ivoire), Monique Séka, (Côte d’Ivoire), Marema (Sénégal) , Bissa KDEI (Ghana) sont à l’affiche de la scène du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) avec une scène délocalisée dimanche à Adiaké (localité balnéaire au Sud-Est ivoirien).
Pour le volet social de l’édition 10 du festival, deux écoles devront être construites à Odienné (Nord-Ouest) et Bayékou Basi à Gagnoa (Centre-Ouest). Quant à la localité de Loulo (Nord du pays à la frontière ivoiro-malienne), elle va accueillir un centre de santé et un logement social.
SY/ls
« Les politiciens ont un peu échoué sur la sensibilisation des populations. Il était important d’interpeller l’Afrique sur cette problématique », a souligné A’Salfo lors d’une rencontre avec la presse, entouré de plusieurs artistes dont Black M., Salif Kéïta et Singuila présents à ce festival.
« Le FEMUA pourrait être une plateforme d’expression. Une chose est de ratifier un accord mais l’autre chose est de le mettre en pratique », a ajouté A’Salfo, par ailleurs Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, indiquant que « nous sommes dans la méthode de prévention ».
Soutenant son « petit frère » A’Salfo, Salif Kéïta a pour sa part fait remarquer que « sans la nature on ne pouvait pas exister ». Pour cette icône de la musique africaine, « l’idée du FEMUA est immense » , faisant allusion surtout au volet social de l’événement annuel d’Anoumabo , un village en plein cœur de Marcory (sud d’Abidjan) où les membres du Groupe Magic System ont passé leur enfance.
« Le FEMUA est un exemple. Magic System me donne beaucoup d’idées pour mon pays d’origine la Guinée-Conakry », a renchéri Black M. également fier de son séjour sur les bords de la lagune Ebrié, après son passage à la 5ème édition du Festival avec le Groupe Sexion d’Assaut.
A son tour, Singuila, exprimant sa joie d’être Abidjan, a révélé qu’il y’a longtemps qu’il a voulu participer au FEMUA.
Outre ces stars, Tiken Jah de Fakoly (Côte d’Ivoire), Monique Séka, (Côte d’Ivoire), Marema (Sénégal) , Bissa KDEI (Ghana) sont à l’affiche de la scène du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) avec une scène délocalisée dimanche à Adiaké (localité balnéaire au Sud-Est ivoirien).
Pour le volet social de l’édition 10 du festival, deux écoles devront être construites à Odienné (Nord-Ouest) et Bayékou Basi à Gagnoa (Centre-Ouest). Quant à la localité de Loulo (Nord du pays à la frontière ivoiro-malienne), elle va accueillir un centre de santé et un logement social.
SY/ls