Après les législatives qui se sont déroulées en 2016, l’Assemblée nationale compte 225 membres dont 29 femmes. Mais qu’en était-il lors de la législature précédente de 2011 ? Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF) en tant que faîtière active sur les questions de l’égalité homme-femme en Côte d’Ivoire, et afin de mesurer les progrès des femmes à l’Assemblée nationale a fait, le jeudi 4 mai 2017 à Cocody-Angré, une analyse comparative des législatures 2011 et 2016. Sa communication a porté sur cinq grands points. A savoir : les femmes à l’Assemblée nationale dans les législatives 2011-2017 ; les bureaux dans les deux législatures, les groupes parlementaires ainsi que les commissions permanentes dans les deux législatures. Concernant le nombre de femmes parlementaires, Rachel Gogoua a reconnu qu’il n’y a pas eu de véritable progression : « Le nombre est de 29 sur 255 députés et de 28 siégeants », soit 10,98%. Cependant, elle reconnaît que le nombre de femmes dans le bureau de l’Assemblée a augmenté de 2, passant de 7 à 9.
« En même temps, il n’y a plus de femmes présidentes de commission permanente. Cette situation montre clairement une stagnation et doit interpeller nos dirigeants. D’où l’impérieuse nécessité pour le Président de la République de faire voter une loi sur l’égal accès des hommes et des femmes aux processus électoraux et de fonctions électives », a déclaré Rachel Gogoua. Cette loi, selon elle, devrait être votée d’ici fin l’année 2017.
«Comme nous le voyons, c’est un pas en avant et ce sont deux pas en arrière. L’égalité homme-femme est la condition de réalisation de l’émergence en 2020 », a-t-elle fait savoir.
Le GOFEHF est une faîtière de 17 réseaux et ONG des droits des femmes qui lutte pour l’avènement d’une culture de l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux de la vie active et sociale en Côte d’Ivoire.
Alex A
« En même temps, il n’y a plus de femmes présidentes de commission permanente. Cette situation montre clairement une stagnation et doit interpeller nos dirigeants. D’où l’impérieuse nécessité pour le Président de la République de faire voter une loi sur l’égal accès des hommes et des femmes aux processus électoraux et de fonctions électives », a déclaré Rachel Gogoua. Cette loi, selon elle, devrait être votée d’ici fin l’année 2017.
«Comme nous le voyons, c’est un pas en avant et ce sont deux pas en arrière. L’égalité homme-femme est la condition de réalisation de l’émergence en 2020 », a-t-elle fait savoir.
Le GOFEHF est une faîtière de 17 réseaux et ONG des droits des femmes qui lutte pour l’avènement d’une culture de l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux de la vie active et sociale en Côte d’Ivoire.
Alex A