Face aux atteintes à l’environnement et à l’état d’insalubrité accrue dans les villages et villes, principalement à Abidjan, le gouvernement de Côte d’Ivoire veut prendre des mesures coercitives afin de donner force à la loi et entrevoir comment gérer le contentieux découlant d’un non-respect des règles élémentaires en vigueur en matière de salubrité, d’environnement et de développement durable.
Pour ce faire, le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable (MINSEDD), à travers sa Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux (DAJC), organise du mercredi 18 au jeudi 19 octobre 2017, à Cocody riviera Bonoumin, un atelier d’échanges et de partage d’expériences sur la mise en place d’une stratégie d’application effective de la réglementation en vigueur en matière de salubrité, d’environnement de développement durable. L’objectif étant, selon Dr. Omer Kamelan Conseiller Technique représentant le Ministre Anne Ouloto, de mettre en place la stratégie et le cadre structurant global de la gestion du contentieux au sein du MINSEDD, en vue d’assurer une plus grande cohérence et une synergie d’actions entre les différents acteurs, de sorte à optimiser les ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles mises à disposition dans le cadre de la lutte contre la dégradation de l’environnement et l’insalubrité.
Aussi, s’agira-t-il durant ces deux jours, de répertorier les acteurs ou institutions de l’Etat luttant contre les nuisances ; de définir ensemble une stratégie générale de lutte contre l’insalubrité et la dégradation de l’environnement ; d’éclairer les modes de fonctionnement des différentes structures intervenant dans les opérations de lutte contre l’insalubrité et la dégradation de l’environnement à travers un aperçu de leurs attributions, leurs modes opératoires, les acquis, les contraintes et les perspectives ; de concevoir une vision stratégique et un cadre global structurant les diverses interventions sur le terrain, sur la base des différents modes opératoires des structures existantes ; d’étudier les conditions de la mise en place d’un cadre consensuel de suivi évaluation de la lutte contre l’insalubrité et la dégradation de l’environnement ; et de renforcer les conditions d’efficacité d’un partenariat technique de maintien d’un cadre de vie sain et agréable et d’aide à la lutte contre l’insalubrité. Car pour les organisateurs de cet atelier, il est urgent, plus qu’hier de passer à la répression de tous les comportements inciviques portant atteinte au cadre de vie et toute violation de la réglementation en vigueur.
Faut-il le rappeler, aux termes de l’article 27 de la Constitution ivoirienne, le droit à un environnement sain est reconnu à tous sur l’ensemble du territoire national. De même, l’article 40 prescrit que la protection de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour la communauté et pour chaque personne physique ou morale. Cependant, nonobstant toutes les campagnes de sensibilisation, les actions de terrains menées dont les opérations « Grand Ménage des Villes et Communes de Côte d’Ivoire », « Abidjan ville propre » et les moyens colossaux dégagés par l’Etat de Côte d’Ivoire pour restaurer l’ordre, force est de constater la persistance des comportements inciviques des populations.
Pour ce faire, le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable (MINSEDD), à travers sa Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux (DAJC), organise du mercredi 18 au jeudi 19 octobre 2017, à Cocody riviera Bonoumin, un atelier d’échanges et de partage d’expériences sur la mise en place d’une stratégie d’application effective de la réglementation en vigueur en matière de salubrité, d’environnement de développement durable. L’objectif étant, selon Dr. Omer Kamelan Conseiller Technique représentant le Ministre Anne Ouloto, de mettre en place la stratégie et le cadre structurant global de la gestion du contentieux au sein du MINSEDD, en vue d’assurer une plus grande cohérence et une synergie d’actions entre les différents acteurs, de sorte à optimiser les ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles mises à disposition dans le cadre de la lutte contre la dégradation de l’environnement et l’insalubrité.
Aussi, s’agira-t-il durant ces deux jours, de répertorier les acteurs ou institutions de l’Etat luttant contre les nuisances ; de définir ensemble une stratégie générale de lutte contre l’insalubrité et la dégradation de l’environnement ; d’éclairer les modes de fonctionnement des différentes structures intervenant dans les opérations de lutte contre l’insalubrité et la dégradation de l’environnement à travers un aperçu de leurs attributions, leurs modes opératoires, les acquis, les contraintes et les perspectives ; de concevoir une vision stratégique et un cadre global structurant les diverses interventions sur le terrain, sur la base des différents modes opératoires des structures existantes ; d’étudier les conditions de la mise en place d’un cadre consensuel de suivi évaluation de la lutte contre l’insalubrité et la dégradation de l’environnement ; et de renforcer les conditions d’efficacité d’un partenariat technique de maintien d’un cadre de vie sain et agréable et d’aide à la lutte contre l’insalubrité. Car pour les organisateurs de cet atelier, il est urgent, plus qu’hier de passer à la répression de tous les comportements inciviques portant atteinte au cadre de vie et toute violation de la réglementation en vigueur.
Faut-il le rappeler, aux termes de l’article 27 de la Constitution ivoirienne, le droit à un environnement sain est reconnu à tous sur l’ensemble du territoire national. De même, l’article 40 prescrit que la protection de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour la communauté et pour chaque personne physique ou morale. Cependant, nonobstant toutes les campagnes de sensibilisation, les actions de terrains menées dont les opérations « Grand Ménage des Villes et Communes de Côte d’Ivoire », « Abidjan ville propre » et les moyens colossaux dégagés par l’Etat de Côte d’Ivoire pour restaurer l’ordre, force est de constater la persistance des comportements inciviques des populations.