A l’instar de plusieurs Etats du monde entier, la gestion des produits chimiques demeure un grand défi et une préoccupation majeure pour la Côte d’Ivoire, en raison de ses conséquences sur la santé humaine et l’environnement. Ainsi, en vue d’échanger sur la situation du mercure et de discuter de la mise en œuvre de la convention de Minamata sur le mercure en Côte d’Ivoire, le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable (MINSEDD), à travers sa Direction Générale de l’Environnement et du Développement Durable (DGEDD), a organisé, du 14 au 15 décembre 2017, à Cocody Riviera, un atelier pour le lancement du projet« évaluation initiale de la convention de Minamata sur le Mercure ».
Cet atelier qui a été lancé ce jeudi, par Mme KABA Nasséré, Directeur de Cabinet Adjoint qui représentait pour la circonstance le Ministre Anne Désirée OULOTO, vise à échanger avec les parties prenantes sur le plan de développement du projet MIA (Minamata Initial Acessment), en vue de mieux orienter les activités de ce projet et assurer une santé et un environnement sains aux populations.
Le projet sur l’Evaluation Initial de la Convention de Minamata sur le mercure, comprend, selon la représentante du Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable « 06 composantes et vise également à faciliter la ratification et la mise en œuvre de la convention de minamata à travers l’utilisation des connaissances et des outils scientifiques et techniques ». Réitérant la reconnaissance de la Côte d’Ivoire à ONU Environnement pour son appui constant et sa collaboration dans la mise en œuvre de ce projet régional, Mme KABA Nasséré a encouragé les différentes parties prenantes à faire des contributions pertinentes qui permettront d’atteindre avec succès les résultats d’une gestion écologiquement rationnelle du mercure en Côte d’Ivoire.
Pour sa part, Mme Angèle LUH, Chef du bureau sous-régional de ONU Environnement en Côte d’Ivoire, a révélé que, selon une enquête du Programmes des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) en 2002, le secteur de l’exploitation minière et artisanale est le plus grand consommateur du mercure au monde soit 24%. Toutefois, la représentante de l’ONU environnement a déploré que le mercure finisse dans les rivières, les lacs, les mers et les voies navigables. Car, au contact des zones humides, le mercure se transforme en méthylmercure, un composé organique fortement toxique pour l’homme et l’environnement. Aussi a-t-elle rassuré de l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de ce projet, conduit au niveau du MINSEDD par Dr SAY Martial.
La communauté internationale a décidé, en février 2009, lors du 25ème conseil d’administration du PNUE, d’élaborer un instrument juridique contraignant. Ces négociations ont conduit à l’adoption par 140 Etats dont la Côte d’Ivoire, du texte de la Convention de Minamata sur le mercure, en janvier 2013, sous l’égide du PNUE. A ce jour 128 Etats ont signé cette convention dont 84 l’ont ratifié. Cette convention prévoit qu’en 2020 des produits utilisant du mercure, comme les thermomètres, devront avoir disparu. Elle donne un délai de 15 ans aux Etas pour arrêter l’usage du mercure dans les activités minières.
Cet atelier qui a été lancé ce jeudi, par Mme KABA Nasséré, Directeur de Cabinet Adjoint qui représentait pour la circonstance le Ministre Anne Désirée OULOTO, vise à échanger avec les parties prenantes sur le plan de développement du projet MIA (Minamata Initial Acessment), en vue de mieux orienter les activités de ce projet et assurer une santé et un environnement sains aux populations.
Le projet sur l’Evaluation Initial de la Convention de Minamata sur le mercure, comprend, selon la représentante du Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable « 06 composantes et vise également à faciliter la ratification et la mise en œuvre de la convention de minamata à travers l’utilisation des connaissances et des outils scientifiques et techniques ». Réitérant la reconnaissance de la Côte d’Ivoire à ONU Environnement pour son appui constant et sa collaboration dans la mise en œuvre de ce projet régional, Mme KABA Nasséré a encouragé les différentes parties prenantes à faire des contributions pertinentes qui permettront d’atteindre avec succès les résultats d’une gestion écologiquement rationnelle du mercure en Côte d’Ivoire.
Pour sa part, Mme Angèle LUH, Chef du bureau sous-régional de ONU Environnement en Côte d’Ivoire, a révélé que, selon une enquête du Programmes des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) en 2002, le secteur de l’exploitation minière et artisanale est le plus grand consommateur du mercure au monde soit 24%. Toutefois, la représentante de l’ONU environnement a déploré que le mercure finisse dans les rivières, les lacs, les mers et les voies navigables. Car, au contact des zones humides, le mercure se transforme en méthylmercure, un composé organique fortement toxique pour l’homme et l’environnement. Aussi a-t-elle rassuré de l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de ce projet, conduit au niveau du MINSEDD par Dr SAY Martial.
La communauté internationale a décidé, en février 2009, lors du 25ème conseil d’administration du PNUE, d’élaborer un instrument juridique contraignant. Ces négociations ont conduit à l’adoption par 140 Etats dont la Côte d’Ivoire, du texte de la Convention de Minamata sur le mercure, en janvier 2013, sous l’égide du PNUE. A ce jour 128 Etats ont signé cette convention dont 84 l’ont ratifié. Cette convention prévoit qu’en 2020 des produits utilisant du mercure, comme les thermomètres, devront avoir disparu. Elle donne un délai de 15 ans aux Etas pour arrêter l’usage du mercure dans les activités minières.