Abidjan - Le projet de budget 2018 de l’Etat de Côte d’Ivoire qui s’équilibre en ressources et en charges à 6.756.257.616.332 de francs CFA, soit une hausse de 4,8% par rapport à celui de 2017 revisité à un niveau de 6.447.638.712.432 de francs CFA, a été adopté vendredi par les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale.
Les travaux qui avaient été suspendus mardi, suite à un préalable soulevé par les parlementaires, se sont déroulés dans une ambiance particulière marquée par de nombreuses questions posées à l’émissaire du gouvernement.
Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, en a donné des réponses claires.
Après des heures d’échanges et des propositions d’amendements, surtout au niveau de l’annexe fiscale, le projet de loi de budget 2018 a été adopté à l’unanimité des députés présents dans cette commission.
D’ailleurs, les prévisions de recettes fiscales au niveau de ce budget sont évaluées à 3.496,009 milliards de francs CFA et reposent sur la poursuite des réformes fiscales et douanières, la rationalisation progressive des exonérations, le renforcement du contrôle fiscal et les efforts continus de productions des services de recouvrements.
Les prévisions de mobilisation sur le marché monétaire et financier régional et international s’élèvent, quant à elles, à 1.310,712 milliards de francs CFA.
Les concours des partenaires extérieurs attendus sont de l’ordre de 1.285,207 milliards de francs CFA et sont constitués de 369,107 milliards de FCFA d’appuis budgétaires, de 755,765 milliards de FCFA d’emprunts-projets et 160,334 milliards de FCFA de dons-projets.
Les charges de personnel, évaluées à 1.635.364.461.820 de francs CFA, sont en augmentation de l’ordre de 123.115.457.396 de FCFA dans le budget 2018.
Cette augmentation est liée notamment à la prise en compte de l’impact financier des recrutements nouveaux (15.846 agents), de la bonification indiciaire de 150 et 100 points en faveur des fonctionnaires non bénéficiaires de grille particulière, des avancements et des promotions ainsi que de la première tranche du stock des arriérés d’avancement des fonctionnaires.
Le budget de l’Etat de l’année 2018 accorde également une attention particulière à la création d’emplois, notamment pour les jeunes, et intègre la nécessité du renforcement du dispositif sécuritaire et de défense pour la rendre plus résiliente dans le contexte sous-régional marqué par de menaces terroristes, indique-t-on.
Le 21 décembre, ce budget 2018 sera soumis à l’adoption par l’ensemble des députés lors de la session en plénière, signale-t-on.
bsp/kp
Les travaux qui avaient été suspendus mardi, suite à un préalable soulevé par les parlementaires, se sont déroulés dans une ambiance particulière marquée par de nombreuses questions posées à l’émissaire du gouvernement.
Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, en a donné des réponses claires.
Après des heures d’échanges et des propositions d’amendements, surtout au niveau de l’annexe fiscale, le projet de loi de budget 2018 a été adopté à l’unanimité des députés présents dans cette commission.
D’ailleurs, les prévisions de recettes fiscales au niveau de ce budget sont évaluées à 3.496,009 milliards de francs CFA et reposent sur la poursuite des réformes fiscales et douanières, la rationalisation progressive des exonérations, le renforcement du contrôle fiscal et les efforts continus de productions des services de recouvrements.
Les prévisions de mobilisation sur le marché monétaire et financier régional et international s’élèvent, quant à elles, à 1.310,712 milliards de francs CFA.
Les concours des partenaires extérieurs attendus sont de l’ordre de 1.285,207 milliards de francs CFA et sont constitués de 369,107 milliards de FCFA d’appuis budgétaires, de 755,765 milliards de FCFA d’emprunts-projets et 160,334 milliards de FCFA de dons-projets.
Les charges de personnel, évaluées à 1.635.364.461.820 de francs CFA, sont en augmentation de l’ordre de 123.115.457.396 de FCFA dans le budget 2018.
Cette augmentation est liée notamment à la prise en compte de l’impact financier des recrutements nouveaux (15.846 agents), de la bonification indiciaire de 150 et 100 points en faveur des fonctionnaires non bénéficiaires de grille particulière, des avancements et des promotions ainsi que de la première tranche du stock des arriérés d’avancement des fonctionnaires.
Le budget de l’Etat de l’année 2018 accorde également une attention particulière à la création d’emplois, notamment pour les jeunes, et intègre la nécessité du renforcement du dispositif sécuritaire et de défense pour la rendre plus résiliente dans le contexte sous-régional marqué par de menaces terroristes, indique-t-on.
Le 21 décembre, ce budget 2018 sera soumis à l’adoption par l’ensemble des députés lors de la session en plénière, signale-t-on.
bsp/kp