Les agents du ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable ne
sont pas contents. Relativement à la question des primes d’encouragement. Réunis en
assemblée générale jeudi dernier à la Tour C, au Plateau, ces responsables de syndicats et
délégués de personnels ont exprimé leur indignation face au refus de leur directeur de cabinet
de les recevoir. « Depuis plus de cinq mois, nous avons déposé un courrier auprès de lui pour
une audience afin que nous discutions de la question des primes. Mais jusqu’à ce jour, aucune
réaction de sa part. Est-ce du mépris pour nous ou veut-il que nous entrions en grève pour être
écoutés ? J’estime que la seconde solution est la bonne solution face à l’indifférence de nos
supérieurs hiérarchiques », a indiqué M. Séka, au nom de la plate-forme des syndicats de ce
ministère. « Comment pouvons-nous concevoir que nous sommes des cordonniers mal
chaussés alors que notre ministère engrange beaucoup d’argent relativement aux multiples
taxes perçues pour le compte de l’Etat. Tandis que les structures sous tutelle telles que le
Ciapol, le Fonds pour la salubrité, l’Anasur octroient des primes à ses agents », ajoutent des
agents retenant difficilement leur colère. Ceux-ci entendent réagir par une grève préventive, par
le port d’un bandeau rouge au bras, fin janvier 2018. Et pis, par un arrêt de travail si leur
préoccupation financière n’est pas prise en compte.
Didier Kéi
sont pas contents. Relativement à la question des primes d’encouragement. Réunis en
assemblée générale jeudi dernier à la Tour C, au Plateau, ces responsables de syndicats et
délégués de personnels ont exprimé leur indignation face au refus de leur directeur de cabinet
de les recevoir. « Depuis plus de cinq mois, nous avons déposé un courrier auprès de lui pour
une audience afin que nous discutions de la question des primes. Mais jusqu’à ce jour, aucune
réaction de sa part. Est-ce du mépris pour nous ou veut-il que nous entrions en grève pour être
écoutés ? J’estime que la seconde solution est la bonne solution face à l’indifférence de nos
supérieurs hiérarchiques », a indiqué M. Séka, au nom de la plate-forme des syndicats de ce
ministère. « Comment pouvons-nous concevoir que nous sommes des cordonniers mal
chaussés alors que notre ministère engrange beaucoup d’argent relativement aux multiples
taxes perçues pour le compte de l’Etat. Tandis que les structures sous tutelle telles que le
Ciapol, le Fonds pour la salubrité, l’Anasur octroient des primes à ses agents », ajoutent des
agents retenant difficilement leur colère. Ceux-ci entendent réagir par une grève préventive, par
le port d’un bandeau rouge au bras, fin janvier 2018. Et pis, par un arrêt de travail si leur
préoccupation financière n’est pas prise en compte.
Didier Kéi