Tel est le thème du troisième Hackathon organisé par le Département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) qui a été ouvert le mardi 27 février 2018 à Abidjan par le secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo. Le choix d’Abidjan pour ce troisième rendez-vous du numérique traduit, selon Moussa Sanogo, « une marque de confiance » pour l’administration ivoirienne en général et l’administration fiscale en particulier : « C’est d’abord une confiance en notre capacité à moderniser les procédures et en notre système de management de l’administration fiscale, qui place désormais la digitalisation au centre de ses activités. Depuis quelques temps, la dématérialisation des déclarations et de paiement des impôts est devenue une réalité pour les opérateurs économiques d’une certaine taille et ce processus se poursuit avec le lancement, cette année du projet « DGI-mobile », qui permettra d’étendre la dématérialisation du paiement des impôts aux petits contribuables ». Ouattara Sié Abou, directeur général des Impôts a rappelé quelques réformes initiées en vue d’optimiser la mobilisation des ressources domestiques et répondre aux besoins et attentes, à travers la simplification, la célérité et la sécurisation des opérations. « Il s’agit entre autres de la télédéclaration et du télépaiement des impôts et taxes avec « e-impots », du dépôt en ligne des états financiers avec « e-liasse » et du paiement des impôts et taxes via le téléphone mobile avec « DGI-mobile ».
Le chef du Département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI), Victor Gaspar a insisté sur la place de la digitalisation pour des économies performantes en Afrique subsaharienne : « Les recettes fiscales en Afrique subsaharienne sont les plus faibles du monde. Il est donc fondamental de développer la digitalisation de l’administration fiscale si on veut accroître les ressources des États. Le numérique offre beaucoup de possibilités au pays du monde et une administration fiscale efficace est indispensable pour bâtir des États modernes ».
Pendant deux jours, experts et participants définiront des solutions innovantes et facilement applicables en vue de l’amélioration des outils de gestion des impôts, notamment l’élargissement de l’assiette fiscale, la qualité du renseignement et des informations, le renforcement des méthodes du contrôle fiscal.
Olivier Dion
Le chef du Département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI), Victor Gaspar a insisté sur la place de la digitalisation pour des économies performantes en Afrique subsaharienne : « Les recettes fiscales en Afrique subsaharienne sont les plus faibles du monde. Il est donc fondamental de développer la digitalisation de l’administration fiscale si on veut accroître les ressources des États. Le numérique offre beaucoup de possibilités au pays du monde et une administration fiscale efficace est indispensable pour bâtir des États modernes ».
Pendant deux jours, experts et participants définiront des solutions innovantes et facilement applicables en vue de l’amélioration des outils de gestion des impôts, notamment l’élargissement de l’assiette fiscale, la qualité du renseignement et des informations, le renforcement des méthodes du contrôle fiscal.
Olivier Dion