Abidjan (Côte d’Ivoire) - Guillaume Kigbafory Soro, Président de l’assemblée nationale a dénoncé, mardi, ‘’l’effervescence et les surenchères verbales qui animent actuellement la scène politique’’ du pays, invitant la classe politique ivoirienne à ‘’laisser place au dialogue’’ qui doit ‘’demeurer le maître-mot’’ dans le processus de mise en place du parti unifié du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).
Le chef du parlement ivoirien s’exprimait à l’occasion de l’ouverture solennelle de la session ordinaire de l’année 2018 de l’Assemblée nationale.
M. Soro a relevé que ‘’l’effervescence et les surenchères verbales qui animent actuellement notre scène politique, ne sont pas à la hauteur des attentes de nos concitoyens’’.
‘’Loin de moi l’idée, (…) de me lancer dans un débat amphigourique et partisan et d’ajouter ma voix à ce chapelet de petites phrases, mais il me semble que nous devons tous être interpellés quand la tranquillité du pays peut s’en trouver affectée’’, a déclaré Guillaume Soro.
Sur la question de la création d’un parti unifié de la mouvance présidentielle, le président de l’Assemblée nationale estime que ‘’tant que les désaccords à ce sujet s’expriment dans la courtoisie, tout ceci peut être considéré comme une joyeuse aventure et même une preuve de la vitalité de notre démocratie’’.
‘’Mais quand les débats tournent à la crispation, voire à l’hostilité, cela réveille de vieilles peurs enfouies. C’est pourquoi, (…), il convient de laisser la place au dialogue. Le dialogue, rien que le dialogue’’, a-t-il prévenu.
Le dialogue, selon lui, dans cette circonstance, ‘’doit demeurer le maître-mot’’ dans l’espoir que le parti unifié, aura à ‘’se construire inclusivement’’.
‘’La division, assurément, fera notre faiblesse. Laissons donc le temps aplanir les différends. Toute théorie scientifique n’est science qu’à la lumière des critères d’universalité, de la critique et de la réfutabilité. Alors si ma posture est réfutable, on pourrait la mettre généreusement sur le compte de l’innocence’’, a indiqué M. Soro selon qui les hommes politiques ont avant tout ‘’vocation à créer les conditions de la coexistence pacifique’’.
La session s’est ouverte en présence du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, des membres du gouvernement, des présidents d’institution ainsi que du corps diplomatique dirigé par son doyen, Mgr Joseph Spiteri, Nonce Apostolique et d’une délégation de la chambre des députés du Rwanda, conduite par sa présidente Donatille Mukabalisa.
HS/ls
Le chef du parlement ivoirien s’exprimait à l’occasion de l’ouverture solennelle de la session ordinaire de l’année 2018 de l’Assemblée nationale.
M. Soro a relevé que ‘’l’effervescence et les surenchères verbales qui animent actuellement notre scène politique, ne sont pas à la hauteur des attentes de nos concitoyens’’.
‘’Loin de moi l’idée, (…) de me lancer dans un débat amphigourique et partisan et d’ajouter ma voix à ce chapelet de petites phrases, mais il me semble que nous devons tous être interpellés quand la tranquillité du pays peut s’en trouver affectée’’, a déclaré Guillaume Soro.
Sur la question de la création d’un parti unifié de la mouvance présidentielle, le président de l’Assemblée nationale estime que ‘’tant que les désaccords à ce sujet s’expriment dans la courtoisie, tout ceci peut être considéré comme une joyeuse aventure et même une preuve de la vitalité de notre démocratie’’.
‘’Mais quand les débats tournent à la crispation, voire à l’hostilité, cela réveille de vieilles peurs enfouies. C’est pourquoi, (…), il convient de laisser la place au dialogue. Le dialogue, rien que le dialogue’’, a-t-il prévenu.
Le dialogue, selon lui, dans cette circonstance, ‘’doit demeurer le maître-mot’’ dans l’espoir que le parti unifié, aura à ‘’se construire inclusivement’’.
‘’La division, assurément, fera notre faiblesse. Laissons donc le temps aplanir les différends. Toute théorie scientifique n’est science qu’à la lumière des critères d’universalité, de la critique et de la réfutabilité. Alors si ma posture est réfutable, on pourrait la mettre généreusement sur le compte de l’innocence’’, a indiqué M. Soro selon qui les hommes politiques ont avant tout ‘’vocation à créer les conditions de la coexistence pacifique’’.
La session s’est ouverte en présence du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, des membres du gouvernement, des présidents d’institution ainsi que du corps diplomatique dirigé par son doyen, Mgr Joseph Spiteri, Nonce Apostolique et d’une délégation de la chambre des députés du Rwanda, conduite par sa présidente Donatille Mukabalisa.
HS/ls