Abidjan - Le président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro a estimé mardi qu’il faudra du temps avant d’arriver à unifier les deux partis de la coalition gouvernementale, débat qui agite la scène politique avant la présidentielle de 2020.
"Le parti unifié, je l’espère aura à se construire inclusivement: laissons le temps aplanir les différends", a déclaré M. Soro, ancien chef de la rébellion, dans son discours d’ouverture de la session parlementaire à Abidjan.
La question d’un parti unifié entre le Rassemblement des Républicains (RDR), la formation du président ivoirien Alassane Ouattara, et son allié le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), parti de l’ancien président Henri Konan Bédié, est un serpent de mer de la politique ivoirienne depuis une dizaine d’années.
"La question de la création d’un parti unifié de la mouvance présidentielle fait partie du jeu politique", a estimé M. Soro, regrettant "l’effervescence et les surenchères verbales" qui accompagnent ce débat et appelant "au dialogue".
Membre du RDR, mais réputé être en froid avec Alassane Ouattara, Guillaume Soro, à qui on prête des ambitions présidentielles pour 2020, s’est toutefois bien gardé de se mêler au débat.
"Le processus est engagé, irréversible, mais dans le temps", il faut d’abord "faire adhérer la population, la base doit s’approprier le projet", a estimé le porte-parole du groupe parlementaire PDCI Olivier Akoto, précisant que l’échéance de 2020 ne devait pas constituer "une fixation".
La secrétaire générale du RDR Kandia Camara a reconnu qu’il y avait "eu des mots vifs" entre les deux partis, mais assuré qu’il fallait "continuer le dialogue" pour le parti unifié.
Alassane Ouattara a été élu en 2010 et réélu en 2015 sous la bannière du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la Paix (RHDP). Les deux principaux partis de cette coalition, le RDR et le PDCI ont aussi présenté des candidatures communes aux derniers scrutins législatifs.
Un des points d’achoppement quant à la création du parti est l’investiture du candidat à la présidentielle 2020: une partie des membres du PDCI estiment que cette investiture revient de droit à leur formation alors que certains membres du RDR jugent que le président Ouattara doit désigner un successeur au sein de sa formation.
de/pgf/jpc
"Le parti unifié, je l’espère aura à se construire inclusivement: laissons le temps aplanir les différends", a déclaré M. Soro, ancien chef de la rébellion, dans son discours d’ouverture de la session parlementaire à Abidjan.
La question d’un parti unifié entre le Rassemblement des Républicains (RDR), la formation du président ivoirien Alassane Ouattara, et son allié le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), parti de l’ancien président Henri Konan Bédié, est un serpent de mer de la politique ivoirienne depuis une dizaine d’années.
"La question de la création d’un parti unifié de la mouvance présidentielle fait partie du jeu politique", a estimé M. Soro, regrettant "l’effervescence et les surenchères verbales" qui accompagnent ce débat et appelant "au dialogue".
Membre du RDR, mais réputé être en froid avec Alassane Ouattara, Guillaume Soro, à qui on prête des ambitions présidentielles pour 2020, s’est toutefois bien gardé de se mêler au débat.
"Le processus est engagé, irréversible, mais dans le temps", il faut d’abord "faire adhérer la population, la base doit s’approprier le projet", a estimé le porte-parole du groupe parlementaire PDCI Olivier Akoto, précisant que l’échéance de 2020 ne devait pas constituer "une fixation".
La secrétaire générale du RDR Kandia Camara a reconnu qu’il y avait "eu des mots vifs" entre les deux partis, mais assuré qu’il fallait "continuer le dialogue" pour le parti unifié.
Alassane Ouattara a été élu en 2010 et réélu en 2015 sous la bannière du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la Paix (RHDP). Les deux principaux partis de cette coalition, le RDR et le PDCI ont aussi présenté des candidatures communes aux derniers scrutins législatifs.
Un des points d’achoppement quant à la création du parti est l’investiture du candidat à la présidentielle 2020: une partie des membres du PDCI estiment que cette investiture revient de droit à leur formation alors que certains membres du RDR jugent que le président Ouattara doit désigner un successeur au sein de sa formation.
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