Le ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre, a procédé mardi à l’installation et au lancement des activités du Comité de suivi-évaluation de la réforme de la formation professionnelle par apprentissage, lors d’une cérémonie au siège du Patronat ivoirien.
«Cette formation nous permettra à terme d’avoir des apprentis artisans, des maîtres artisans, des dirigeants des TPE, des PME mieux formés en vue de promouvoir l’entrepreneuriat national, ce qui est un gage de succès et d’inclusivité pour notre économie’’, a dit M. Souleymane Diarrassouba.
Il s’est félicité de ce que cela permettra de juguler en amont la problématique de l’employabilité en Côte d'Ivoire, où quelque 235.000 jeunes quittent le cycle primaire et 140.000 le premier cycle secondaire ‘’sans qualification’’.
La mise en place de ce comité intervient dans le cadre du Projet emploi jeunes et du développement des compétences (PEJEDEC). Cette réforme devrait en outre mettre en cohérence le dispositif de formation et les besoins en compétences de l’environnement économique. Et ce, dans un cadre partenarial avec le secteur privé.
‘’Il s’agit de renforcer l’adéquation formation-emploi afin d’arrimer les profils des postes de travail aux profils de sortie de nos centres de formation de manière à permette aux jeunes formés d’acquérir les compétences nécessaires à même de leur assurer une plus grande employabilité’’, a indiqué le Secrétaire d’Etat en charge de la Formation technique et de l’enseignement professionnel, Mamadou Touré.
La réforme de l’apprentissage, engagée depuis septembre 2017, est fondée sur ‘’un mode de formation professionnelle qui alterne simultanément des séquences de formations théoriques à l’école et des séquences de formations pratiques en milieu professionnel, notamment en entreprise‘’, a-t-il expliqué.
Le développement du capital humain reste un facteur déterminant dans la prospective de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. Dans cette optique, des unités mobiles de formation ont permis de former en moyenne 2.000 jeunes par an en milieu rural à travers des chantiers écoles.
En dépit de ces efforts, la problématique du développement des compétences, source de compétitivité des entreprises, reste une préoccupation majeure pour le Patronat. ‘’Il n’y a pas d’adéquation entre nos besoins et les diplômes’’, a fait savoir le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), Vaflahi Méïté.
‘’Les diplômés dont le secteur privé a besoin sont ceux immédiatement opérationnels dans toutes les formes de nouvelles formations, tous les types d’encadrement de la jeunesse et d’enseignements qui permettent d’adresser la question d’emploi’’, a-t-il relevé.
Une phase pilote devant durer trois ans est prévue dans quatre centres à travers le pays, notamment le lycée professionnel de Bouaké avec les métiers du bâtiment, le lycée professionnel de Ferkéssédougou, le lycée hôtelier de la Riviera Cocody et le Centre de perfectionnement au métier de l’automobile de Vridi.
AP/ls/APA
«Cette formation nous permettra à terme d’avoir des apprentis artisans, des maîtres artisans, des dirigeants des TPE, des PME mieux formés en vue de promouvoir l’entrepreneuriat national, ce qui est un gage de succès et d’inclusivité pour notre économie’’, a dit M. Souleymane Diarrassouba.
Il s’est félicité de ce que cela permettra de juguler en amont la problématique de l’employabilité en Côte d'Ivoire, où quelque 235.000 jeunes quittent le cycle primaire et 140.000 le premier cycle secondaire ‘’sans qualification’’.
La mise en place de ce comité intervient dans le cadre du Projet emploi jeunes et du développement des compétences (PEJEDEC). Cette réforme devrait en outre mettre en cohérence le dispositif de formation et les besoins en compétences de l’environnement économique. Et ce, dans un cadre partenarial avec le secteur privé.
‘’Il s’agit de renforcer l’adéquation formation-emploi afin d’arrimer les profils des postes de travail aux profils de sortie de nos centres de formation de manière à permette aux jeunes formés d’acquérir les compétences nécessaires à même de leur assurer une plus grande employabilité’’, a indiqué le Secrétaire d’Etat en charge de la Formation technique et de l’enseignement professionnel, Mamadou Touré.
La réforme de l’apprentissage, engagée depuis septembre 2017, est fondée sur ‘’un mode de formation professionnelle qui alterne simultanément des séquences de formations théoriques à l’école et des séquences de formations pratiques en milieu professionnel, notamment en entreprise‘’, a-t-il expliqué.
Le développement du capital humain reste un facteur déterminant dans la prospective de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. Dans cette optique, des unités mobiles de formation ont permis de former en moyenne 2.000 jeunes par an en milieu rural à travers des chantiers écoles.
En dépit de ces efforts, la problématique du développement des compétences, source de compétitivité des entreprises, reste une préoccupation majeure pour le Patronat. ‘’Il n’y a pas d’adéquation entre nos besoins et les diplômes’’, a fait savoir le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), Vaflahi Méïté.
‘’Les diplômés dont le secteur privé a besoin sont ceux immédiatement opérationnels dans toutes les formes de nouvelles formations, tous les types d’encadrement de la jeunesse et d’enseignements qui permettent d’adresser la question d’emploi’’, a-t-il relevé.
Une phase pilote devant durer trois ans est prévue dans quatre centres à travers le pays, notamment le lycée professionnel de Bouaké avec les métiers du bâtiment, le lycée professionnel de Ferkéssédougou, le lycée hôtelier de la Riviera Cocody et le Centre de perfectionnement au métier de l’automobile de Vridi.
AP/ls/APA