Mes chers compatriotes,
Mesdames et Messieurs,
L’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l’amélioration de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement.
La célébration de cette journée nous permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.
Cette année, le thème qui nous interpelle est : « Combattons la pollution plastique! ».
Chères ivoiriennes, Chers ivoiriens, habitant de la Côte d’Ivoire.
Ce thème encourage nos gouvernants, nos communautés et collectivités, nos industriels et chacun à tous les niveaux à explorer ensemble des alternatives durables afin de réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessive de plastiques à usage unique responsable notamment de la pollution de notre cadre de vie et de nos océans. Elle représente en outre une menace pour notre santé.
Chaque année, le monde utilise 500 milliards de sacs en plastique majoritairement à usage unique ou jetable. Par conséquent, au moins 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, l’équivalent d’un camion à ordures complet à chaque minute, causant la mort d’un million d’oiseaux de mer et de 100 000 mammifères marins.
Puisqu’il ne se désintègre jamais, le plastique est un matériau idéal pour les objets ou les projets qui sont faits pour durer. Par contre, sa durabilité devient problématique lorsqu’on l’utilise pour fabriquer des articles jetables. Depuis des décennies, nous utilisons du plastique, un matériau conçu pour durer éternellement, pour des produits qui sont utilisés une seule fois, puis jetés. Par conséquent, la majorité des déchets plastiques proviennent d’emballage alimentaire à usage unique, comme les contenants en styromousse, les pailles, les ustensiles, les papiers de bonbons et les sacs de croustilles.
Chers frères et sœurs,
Les gens prennent des mesures pour être plus écoresponsables, mais, aussi louables qu’ils soient, les gestes individuels ne sont peut-être pas assez pour régler le problème.
De nombreuses campagnes faisant la promotion des nettoyages de plage et des rues, ont mis aussi l’accent sur les changements que les consommateurs peuvent adopter, comme transporter une bouteille d’eau ou une tasse réutilisables ou éviter d’utiliser des pailles. Ces mesures sont importantes, mais, tout comme le recyclage, elles ne réduisent pas la quantité de plastique présente sur le marché. La responsabilité de diminuer la pollution plastique ne revient pas exclusivement aux citoyens, mais surtout aux entreprises : ce sont elles qui utilisent les emballages jetables pour livrer leurs biens. Ce sont donc elles qui devraient trouver une solution plus durable et efficace.
Chers concitoyens,
Les environnementalistes ivoiriens avaient accueilli avec beaucoup de satisfaction et d’espoir l’avènement du décret n° 2013-327 du 22 mai 2013 mettant fin à la fabrication locale, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des emballages plastiques qui composent, à ce jour, 12% de l’ensemble des déchets collectés quotidiennement à Abidjan. Les sachets plastiques représentent une vraie menace pour la santé des populations, le cadre de vie, et le tourisme en Côte d’Ivoire. Il est temps d’agir car la santé des populations, l’esthétique urbaine est mise en mal par ces sachets plastiques.
Ivoiriennes mes sœurs, Ivoiriens mes frères.
Levons-nous et agissons !
J’en appelle donc, à l’émergence de l’Ivoirien Nouveau, vœu très cher à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Alassane OUATTARA ; C’est-à-dire à un éco-citoyen, qui dans ses gestes les plus infimes combat l’usage des sachets plastiques jetables.
Il y va de la préservation de notre pays, de nos océans et de notre planète pour les générations actuelles et futures.
Cette déclaration se voudrais être un canal pour exprimer toute la gratitude du Gouvernement de Côte d’Ivoire aux Agences du Système des Nations Unies qui sont nos partenaires œuvrant dans le secteur de l’Environnement, à la Banque Africaine de Développement et à tous les autres partenaires de la Côte d’Ivoire.
Ensemble, construisons notre Côte d’Ivoire émergente sans les sachets plastiques !
Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs,
L’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l’amélioration de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement.
La célébration de cette journée nous permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.
Cette année, le thème qui nous interpelle est : « Combattons la pollution plastique! ».
Chères ivoiriennes, Chers ivoiriens, habitant de la Côte d’Ivoire.
Ce thème encourage nos gouvernants, nos communautés et collectivités, nos industriels et chacun à tous les niveaux à explorer ensemble des alternatives durables afin de réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessive de plastiques à usage unique responsable notamment de la pollution de notre cadre de vie et de nos océans. Elle représente en outre une menace pour notre santé.
Chaque année, le monde utilise 500 milliards de sacs en plastique majoritairement à usage unique ou jetable. Par conséquent, au moins 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, l’équivalent d’un camion à ordures complet à chaque minute, causant la mort d’un million d’oiseaux de mer et de 100 000 mammifères marins.
Puisqu’il ne se désintègre jamais, le plastique est un matériau idéal pour les objets ou les projets qui sont faits pour durer. Par contre, sa durabilité devient problématique lorsqu’on l’utilise pour fabriquer des articles jetables. Depuis des décennies, nous utilisons du plastique, un matériau conçu pour durer éternellement, pour des produits qui sont utilisés une seule fois, puis jetés. Par conséquent, la majorité des déchets plastiques proviennent d’emballage alimentaire à usage unique, comme les contenants en styromousse, les pailles, les ustensiles, les papiers de bonbons et les sacs de croustilles.
Chers frères et sœurs,
Les gens prennent des mesures pour être plus écoresponsables, mais, aussi louables qu’ils soient, les gestes individuels ne sont peut-être pas assez pour régler le problème.
De nombreuses campagnes faisant la promotion des nettoyages de plage et des rues, ont mis aussi l’accent sur les changements que les consommateurs peuvent adopter, comme transporter une bouteille d’eau ou une tasse réutilisables ou éviter d’utiliser des pailles. Ces mesures sont importantes, mais, tout comme le recyclage, elles ne réduisent pas la quantité de plastique présente sur le marché. La responsabilité de diminuer la pollution plastique ne revient pas exclusivement aux citoyens, mais surtout aux entreprises : ce sont elles qui utilisent les emballages jetables pour livrer leurs biens. Ce sont donc elles qui devraient trouver une solution plus durable et efficace.
Chers concitoyens,
Les environnementalistes ivoiriens avaient accueilli avec beaucoup de satisfaction et d’espoir l’avènement du décret n° 2013-327 du 22 mai 2013 mettant fin à la fabrication locale, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des emballages plastiques qui composent, à ce jour, 12% de l’ensemble des déchets collectés quotidiennement à Abidjan. Les sachets plastiques représentent une vraie menace pour la santé des populations, le cadre de vie, et le tourisme en Côte d’Ivoire. Il est temps d’agir car la santé des populations, l’esthétique urbaine est mise en mal par ces sachets plastiques.
Ivoiriennes mes sœurs, Ivoiriens mes frères.
Levons-nous et agissons !
J’en appelle donc, à l’émergence de l’Ivoirien Nouveau, vœu très cher à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Alassane OUATTARA ; C’est-à-dire à un éco-citoyen, qui dans ses gestes les plus infimes combat l’usage des sachets plastiques jetables.
Il y va de la préservation de notre pays, de nos océans et de notre planète pour les générations actuelles et futures.
Cette déclaration se voudrais être un canal pour exprimer toute la gratitude du Gouvernement de Côte d’Ivoire aux Agences du Système des Nations Unies qui sont nos partenaires œuvrant dans le secteur de l’Environnement, à la Banque Africaine de Développement et à tous les autres partenaires de la Côte d’Ivoire.
Ensemble, construisons notre Côte d’Ivoire émergente sans les sachets plastiques !
Je vous remercie.