Guillaume Kigbafori Soro, président de l’Assemblée nationale, en mission parlementaire au Canada, s’entretenant avec la communauté ivoirienne, s’est prêté, vendredi soir, aux questions de ses compatriotes sur la situation socio-politique du pays, notamment, son rapprochement avec le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié et le processus de réconciliation nationale.
«J’entends, ces derniers jours, certaines personnes dire que c’est Guillaume Soro qui manipule Bédié. Vraiment quand tu souffres, tu souffres (rires). Moi je vais manipuler le président Bédié ? Quelqu’un qui est devenu ministre en 1966 avant même ma naissance et c’est moi qui pourrais le manipuler ? », a répondu le président Soro, interrogé sur ses rapports avec Henri Konan Bédié.
Selon M. Soro, on lui attribue encore que c’est à cause de lui que « le PDCI prend une telle position sur le parti unifié» en gestation. « Il faut arrêter ces débats sordides et ces intrigues. Où est le nom de Guillaume Soro dans cette affaire-là ? », interrogea-t-il, un peu agacé.
Guillaume Soro est, régulièrement, soupçonné par ses détracteurs d’avoir passé un « deal » avec le président Bédié, lui aussi, soupçonné de vouloir briguer la magistrature suprême, en 2020, avec pour colistier Guillaume Soro.
Concernant son attachement au processus de réconciliation, M. Soro a révélé que cela « ne date pas de l’année dernière ».
« C’est une conviction. Je parle de la réconciliation depuis 2005. J’ai été le seul Premier ministre à parler de la flamme de la Paix, de la réconciliation. Et le président Gbagbo est venu pour la première fois à Bouaké en 2007, depuis le début de la crise. Nous avons mis le feu aux armes en présence de sept autres chefs d’ État. Nous avons baptisé Bouaké, capitale de la Paix », a rappelé Guillaume Soro.
Poursuivant, il a, encore, rappelé que ce jour-là, il avait indiqué « qu’il y a un temps pour tout. Un temps pour pleurer, un temps pour rire, un temps pour la guerre et un temps pour la paix, pour la réconciliation. Le temps de la réconciliation est arrivé... ».
Selon son entourage, après Canada, Guillaume Soro devrait séjourner en France (privé) avant de regagner Abidjan vers la fin du mois.
HS/ls/APA
«J’entends, ces derniers jours, certaines personnes dire que c’est Guillaume Soro qui manipule Bédié. Vraiment quand tu souffres, tu souffres (rires). Moi je vais manipuler le président Bédié ? Quelqu’un qui est devenu ministre en 1966 avant même ma naissance et c’est moi qui pourrais le manipuler ? », a répondu le président Soro, interrogé sur ses rapports avec Henri Konan Bédié.
Selon M. Soro, on lui attribue encore que c’est à cause de lui que « le PDCI prend une telle position sur le parti unifié» en gestation. « Il faut arrêter ces débats sordides et ces intrigues. Où est le nom de Guillaume Soro dans cette affaire-là ? », interrogea-t-il, un peu agacé.
Guillaume Soro est, régulièrement, soupçonné par ses détracteurs d’avoir passé un « deal » avec le président Bédié, lui aussi, soupçonné de vouloir briguer la magistrature suprême, en 2020, avec pour colistier Guillaume Soro.
Concernant son attachement au processus de réconciliation, M. Soro a révélé que cela « ne date pas de l’année dernière ».
« C’est une conviction. Je parle de la réconciliation depuis 2005. J’ai été le seul Premier ministre à parler de la flamme de la Paix, de la réconciliation. Et le président Gbagbo est venu pour la première fois à Bouaké en 2007, depuis le début de la crise. Nous avons mis le feu aux armes en présence de sept autres chefs d’ État. Nous avons baptisé Bouaké, capitale de la Paix », a rappelé Guillaume Soro.
Poursuivant, il a, encore, rappelé que ce jour-là, il avait indiqué « qu’il y a un temps pour tout. Un temps pour pleurer, un temps pour rire, un temps pour la guerre et un temps pour la paix, pour la réconciliation. Le temps de la réconciliation est arrivé... ».
Selon son entourage, après Canada, Guillaume Soro devrait séjourner en France (privé) avant de regagner Abidjan vers la fin du mois.
HS/ls/APA