« Je voudrais à mon tour vous remercier pour votre présence et surtout vous féliciter pour la qualité de vos interventions. Ce que j’ai entendu en termes d’initiatives prises. Vous n ‘avez pas dérogé à votre vocation celle d’être auprès des jeunes, d’aider les jeunes en fonction des différents objectifs que vous vous êtes assignés. Je voudrais très sincèrement vous féliciter pour le travail qui a été fait jusque-là dans les conditions souvent difficiles mais qui vous a permis d’atteindre quelques résultats escomptés.
C’est une réunion de prise de contact. J’ai souhaité qu’après les différentes structures de notre département, nous puissions vous rencontrer le plus rapidement possible pour faire l’état des lieux avec vous, comprendre votre actualité et surtout expliquer notre compréhension de notre mission telle que cela nous a été assignée par le Président de la République et le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly
Je tiens à vous dire que cette maison est la vôtre. Elle a toujours été votre maison. Après la série de contacts que j’aurai avec les différentes structures, nous allons analyser l’ensemble des préoccupations qui ont été soulevées et essayer de voir les réponses qui peuvent être apportées. J’ai noté que vous avez souhaité une régularité dans les contacts avec le ministère. C’est ma compréhension des choses. Je pense que les collaborateurs qui sont là sont d’accord avec moi. A partir du moment où c’est votre maison, cette maison doit être disposée à vous recevoir à tout moment. Je me ferai moi-même fort de vous recevoir une fois par mois. On peut institutionnaliser une rencontre mensuelle entre les différentes fédérations de jeunesse et le ministre que je suis étant entendu que les collaborateurs vont créer les conditions de rencontre.
Ensuite différentes préoccupations ont été posées en termes de subvention, de siège. Je pense que ce sont des préoccupations qui méritent réflexion profonde. J’aurai l’occasion au moment opportun de me prononcer là-dessus. Mais je peux vous dire d’ores et déjà qu’à mon sens, il nous faut dans un délai raisonnable aller vers les états généraux de la jeunesse en Côte d’Ivoire pour mettre ensemble toutes ces difficultés, toutes ces propositions, en vue de voir ensemble les solutions idoines qui peuvent être apportées. L’Etat a certainement sa part a joué, l’Etat va jouer sa part. Je suis là pour ça. Le chef de l’Etat et le Premier nous ont demandé de prendre toutes les initiatives allant dans ce sens. Nous avons aussi d’autres partenaires qui ont aussi une responsabilité et leur part à jouer. Il est important que nous puissions nous retrouver très rapidement et que nous puissions regarder ensemble toutes ces difficultés et que nous puissions tracer ensemble les perspectives pour la jeunesse de notre pays. Pour me résumer, dans notre entendement, je parle surtout à mes différents collaborateurs, ces différentes organisations de jeunesse sont nos partenaires et doivent être traités comme tel avec respect, courtoisie. Ce sont nos partenaires. Je considère que les présidents des faîtières sont mes premiers conseillers. Pour ce faire, ils doivent pouvoir me joindre soit directement ou indirectement à travers vous pour nous saisir de tous les sujets qui leur semblent importants. Maintenant si pour certains sujets, nous n’avons pas de réponses, nous rechercherons des réponses là où elles doivent être trouvées.
Nous sommes un département qui est assez transversal. Le 12 août, j’aurai l’occasion de m’adresser à la jeunesse. Il n’y a pas que le ministère de la jeunesse qui résout le problème des jeunes. Pour un ministère transversal, parce que vous avez la quasi-totalité des ministères qui touchent des pans qui vous concernent. Vous avez des structures étatiques et non étatiques qui touchent des pans qui vous concernent. Vous avez des partenaires au développement. Je le disais quelques jours aux collaborateurs, ce qui nous met en réalité dans une position de ministère qui envoie des réponses à toutes les préoccupations des jeunes. Il y a certaines préoccupations qui doivent trouver obligatoirement des réponses dans notre département. Des préoccupations doivent retrouver des réponses auprès des bailleurs et autres. Donc ce ministère doit être d’abord l’avocat des jeunes à tous les niveaux. Nous devons vous aider à porter vos préoccupations partout où cela doit se faire en vue d’apporter une réponse. Considérez que c’est votre ministère et tous les collaborateurs du ministère sont à vos côtés. Nous serons vos avocats chaque fois que besoin se fera sentir pour que la voix des jeunes soit entendue.
Ce que je dis en fait n’est pas une vision personnelle. C’est une vision du chef de l’Etat. Le président attache du prix à la question liée aux jeunes. Vous avez constaté que depuis son arrivée, c’est vrai que beaucoup de difficultés ont été énumérées mais il y a une volonté d’une meilleure prise en compte dans les différentes politiques publiques qui se mettent en place. Tous mes prédécesseurs ont été à l’origine soit d’une loi ou d’initiatives en vue d’améliorer la participation pleine des jeunes dans ce processus de prise de décision. C’est en cela que je voudrais saluer le processus de CNJ qui a eu son aboutissement. Je sais qu’il y a quelques difficultés même si vous n’avez pas soulevées les interprétations du mandat qui est de 2 ou 3 ans. On peut acter que votre mandat est de 3 ans. Nous allons travailler pour que le CNJ joue réellement son rôle. J’ai l’avantage de vous connaître puisque nous avons depuis plusieurs années travaillé ensemble lors des assises de la jeunesse. ( …..)
Pour le reste, je ne vais pas trop parler aujourd’hui car j’aurai le 12 Août journée internationale de la jeunesse. Je tenais simplement à vous dire que je suis très satisfait de vous retrouver. Pour moi ce sont des retrouvailles. Je suis très satisfait de vous retrouver et nous allons faire bouger les choses. Je peux vous rassurer. Mais cela en synergie parfaite dans un esprit d’entente. Ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est l’avenir de notre pays. Lorsqu’on parle des jeunes aujourd’hui, de leur poids démographique, 77% qui a moins de 35 ans, lorsqu’on parle de la spécificité de chaque couche de jeunes, il y a des préoccupations spécifiques. Pour un pays qui se veut émergent, le chef de l’Etat a compris très tôt que cela ne peut passer par une jeunesse. Lorsqu’on voit les défis actuels, et ça ce sont des questions sur lesquelles nous allons travailler étroitement, la question de l’emploi des jeunes, des pistes de solutions existent, Les solutions ne doivent pas venir forcément et exclusivement du gouvernement. Les solutions peuvent venir aussi du terrain car vous représentez dans vos différentes associations, vous êtes assez représentatifs sur le terrain. Vous pouvez nous aider. Analysant les politiques que nous mettons en place, en faisant des suggestions sur la dynamique que nous devons épouser au niveau de ces politiques, est-ce qu’il y a des choses à réorienter pour plus d’efficacité, je souhaite qu’au-delà de l’aspect associatif, même au niveau de l’agence emploi jeune, que vous ayez aussi un cadre de rencontre et de concertation pour que tout ce qui va se faire dans les politiques nationales d’emploi jeunes, vous ayez votre mot à dire. Car vous êtes les premiers bénéficiaires de ce que nous allons faire.
Il y a le phénomène de la drogue. On sait aujourd’hui que l’un des gros défis que nous avons, avec la crise que nous avons connue, la porosité de nos frontières, aujourd’hui dans les lycées ou ailleurs, de plus en plus de jeunes s’adonnent à la consommation de la drogue. C’est un défi car si nous ne prenons pas de mesures, s’il n’y a pas de sensibilisation (…) si nous n’allons pas vers un encadrement de ces jeunes, quelles que soient les initiatives que nous allons prendre, quelles que soient les performances économiques que le chef de l’Etat va réaliser, si nous n’avons pas une jeunesse qui saine, nous avons un problème. Le développement c’est d’abord les hommes et pour cela je pense que c’est l’un des défis à relever ensemble au niveau de la lutte contre la consommation de la drogue au niveau des jeunes. Je souhaite que nous puissions mener ensemble ce combat. Rassurez de votre soutien, nous allons y arriver. Ce n’est pas facile. C’est un département qui est difficile. C’est en cela que je voudrais rendre hommage à tous mes prédécesseurs qui ont pris ce département dans des conditions difficiles. C’est le ministère le plus difficile car nous travaillons sur la frange la plus difficile de la population. Nous travaillons sur une frange dont l’impatience est clairement exprimée, une frange qui demande des réponses immédiates toute suite à toute leurs préoccupations. Je pense que comme nous ne partons pas de zéro et il y a eu du travail qui a été fait ces dernières années, il y a une base sur laquelle nous allons commencer le travail assigné par le chef de l’Etat et le Premier ministre. Au bout, ce n’est pas le succès de Mamadou Touré, du président Alassane Ouattara ou du Premier ministre. C’est le succès de chacun d’entre vous. Dans deux ans les jeunes doivent dire qu’il y a une amélioration dans leur condition de vie. Voici les mots que je voulais vous dire ».
C’est une réunion de prise de contact. J’ai souhaité qu’après les différentes structures de notre département, nous puissions vous rencontrer le plus rapidement possible pour faire l’état des lieux avec vous, comprendre votre actualité et surtout expliquer notre compréhension de notre mission telle que cela nous a été assignée par le Président de la République et le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly
Je tiens à vous dire que cette maison est la vôtre. Elle a toujours été votre maison. Après la série de contacts que j’aurai avec les différentes structures, nous allons analyser l’ensemble des préoccupations qui ont été soulevées et essayer de voir les réponses qui peuvent être apportées. J’ai noté que vous avez souhaité une régularité dans les contacts avec le ministère. C’est ma compréhension des choses. Je pense que les collaborateurs qui sont là sont d’accord avec moi. A partir du moment où c’est votre maison, cette maison doit être disposée à vous recevoir à tout moment. Je me ferai moi-même fort de vous recevoir une fois par mois. On peut institutionnaliser une rencontre mensuelle entre les différentes fédérations de jeunesse et le ministre que je suis étant entendu que les collaborateurs vont créer les conditions de rencontre.
Ensuite différentes préoccupations ont été posées en termes de subvention, de siège. Je pense que ce sont des préoccupations qui méritent réflexion profonde. J’aurai l’occasion au moment opportun de me prononcer là-dessus. Mais je peux vous dire d’ores et déjà qu’à mon sens, il nous faut dans un délai raisonnable aller vers les états généraux de la jeunesse en Côte d’Ivoire pour mettre ensemble toutes ces difficultés, toutes ces propositions, en vue de voir ensemble les solutions idoines qui peuvent être apportées. L’Etat a certainement sa part a joué, l’Etat va jouer sa part. Je suis là pour ça. Le chef de l’Etat et le Premier nous ont demandé de prendre toutes les initiatives allant dans ce sens. Nous avons aussi d’autres partenaires qui ont aussi une responsabilité et leur part à jouer. Il est important que nous puissions nous retrouver très rapidement et que nous puissions regarder ensemble toutes ces difficultés et que nous puissions tracer ensemble les perspectives pour la jeunesse de notre pays. Pour me résumer, dans notre entendement, je parle surtout à mes différents collaborateurs, ces différentes organisations de jeunesse sont nos partenaires et doivent être traités comme tel avec respect, courtoisie. Ce sont nos partenaires. Je considère que les présidents des faîtières sont mes premiers conseillers. Pour ce faire, ils doivent pouvoir me joindre soit directement ou indirectement à travers vous pour nous saisir de tous les sujets qui leur semblent importants. Maintenant si pour certains sujets, nous n’avons pas de réponses, nous rechercherons des réponses là où elles doivent être trouvées.
Nous sommes un département qui est assez transversal. Le 12 août, j’aurai l’occasion de m’adresser à la jeunesse. Il n’y a pas que le ministère de la jeunesse qui résout le problème des jeunes. Pour un ministère transversal, parce que vous avez la quasi-totalité des ministères qui touchent des pans qui vous concernent. Vous avez des structures étatiques et non étatiques qui touchent des pans qui vous concernent. Vous avez des partenaires au développement. Je le disais quelques jours aux collaborateurs, ce qui nous met en réalité dans une position de ministère qui envoie des réponses à toutes les préoccupations des jeunes. Il y a certaines préoccupations qui doivent trouver obligatoirement des réponses dans notre département. Des préoccupations doivent retrouver des réponses auprès des bailleurs et autres. Donc ce ministère doit être d’abord l’avocat des jeunes à tous les niveaux. Nous devons vous aider à porter vos préoccupations partout où cela doit se faire en vue d’apporter une réponse. Considérez que c’est votre ministère et tous les collaborateurs du ministère sont à vos côtés. Nous serons vos avocats chaque fois que besoin se fera sentir pour que la voix des jeunes soit entendue.
Ce que je dis en fait n’est pas une vision personnelle. C’est une vision du chef de l’Etat. Le président attache du prix à la question liée aux jeunes. Vous avez constaté que depuis son arrivée, c’est vrai que beaucoup de difficultés ont été énumérées mais il y a une volonté d’une meilleure prise en compte dans les différentes politiques publiques qui se mettent en place. Tous mes prédécesseurs ont été à l’origine soit d’une loi ou d’initiatives en vue d’améliorer la participation pleine des jeunes dans ce processus de prise de décision. C’est en cela que je voudrais saluer le processus de CNJ qui a eu son aboutissement. Je sais qu’il y a quelques difficultés même si vous n’avez pas soulevées les interprétations du mandat qui est de 2 ou 3 ans. On peut acter que votre mandat est de 3 ans. Nous allons travailler pour que le CNJ joue réellement son rôle. J’ai l’avantage de vous connaître puisque nous avons depuis plusieurs années travaillé ensemble lors des assises de la jeunesse. ( …..)
Pour le reste, je ne vais pas trop parler aujourd’hui car j’aurai le 12 Août journée internationale de la jeunesse. Je tenais simplement à vous dire que je suis très satisfait de vous retrouver. Pour moi ce sont des retrouvailles. Je suis très satisfait de vous retrouver et nous allons faire bouger les choses. Je peux vous rassurer. Mais cela en synergie parfaite dans un esprit d’entente. Ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est l’avenir de notre pays. Lorsqu’on parle des jeunes aujourd’hui, de leur poids démographique, 77% qui a moins de 35 ans, lorsqu’on parle de la spécificité de chaque couche de jeunes, il y a des préoccupations spécifiques. Pour un pays qui se veut émergent, le chef de l’Etat a compris très tôt que cela ne peut passer par une jeunesse. Lorsqu’on voit les défis actuels, et ça ce sont des questions sur lesquelles nous allons travailler étroitement, la question de l’emploi des jeunes, des pistes de solutions existent, Les solutions ne doivent pas venir forcément et exclusivement du gouvernement. Les solutions peuvent venir aussi du terrain car vous représentez dans vos différentes associations, vous êtes assez représentatifs sur le terrain. Vous pouvez nous aider. Analysant les politiques que nous mettons en place, en faisant des suggestions sur la dynamique que nous devons épouser au niveau de ces politiques, est-ce qu’il y a des choses à réorienter pour plus d’efficacité, je souhaite qu’au-delà de l’aspect associatif, même au niveau de l’agence emploi jeune, que vous ayez aussi un cadre de rencontre et de concertation pour que tout ce qui va se faire dans les politiques nationales d’emploi jeunes, vous ayez votre mot à dire. Car vous êtes les premiers bénéficiaires de ce que nous allons faire.
Il y a le phénomène de la drogue. On sait aujourd’hui que l’un des gros défis que nous avons, avec la crise que nous avons connue, la porosité de nos frontières, aujourd’hui dans les lycées ou ailleurs, de plus en plus de jeunes s’adonnent à la consommation de la drogue. C’est un défi car si nous ne prenons pas de mesures, s’il n’y a pas de sensibilisation (…) si nous n’allons pas vers un encadrement de ces jeunes, quelles que soient les initiatives que nous allons prendre, quelles que soient les performances économiques que le chef de l’Etat va réaliser, si nous n’avons pas une jeunesse qui saine, nous avons un problème. Le développement c’est d’abord les hommes et pour cela je pense que c’est l’un des défis à relever ensemble au niveau de la lutte contre la consommation de la drogue au niveau des jeunes. Je souhaite que nous puissions mener ensemble ce combat. Rassurez de votre soutien, nous allons y arriver. Ce n’est pas facile. C’est un département qui est difficile. C’est en cela que je voudrais rendre hommage à tous mes prédécesseurs qui ont pris ce département dans des conditions difficiles. C’est le ministère le plus difficile car nous travaillons sur la frange la plus difficile de la population. Nous travaillons sur une frange dont l’impatience est clairement exprimée, une frange qui demande des réponses immédiates toute suite à toute leurs préoccupations. Je pense que comme nous ne partons pas de zéro et il y a eu du travail qui a été fait ces dernières années, il y a une base sur laquelle nous allons commencer le travail assigné par le chef de l’Etat et le Premier ministre. Au bout, ce n’est pas le succès de Mamadou Touré, du président Alassane Ouattara ou du Premier ministre. C’est le succès de chacun d’entre vous. Dans deux ans les jeunes doivent dire qu’il y a une amélioration dans leur condition de vie. Voici les mots que je voulais vous dire ».