Yamoussoukro - Des ressortissants burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, notamment à Yamoussoukro, prônent plus de solidarité et d’union au sein de leur communauté.
Interrogés lundi par l’AIP, dans le cadre de la 7ème conférence du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, ouvert le même jour à Yamoussoukro, ils estiment pour certain qu’il y a un manque de solidarité qui amenuisent leur quotidien.
« La vie en Côte d’Ivoire est agréable mais le problème est que, entre nous burkinabé vivant ici, on n’est pas uni, notre amicale est mal gérée et nous ne sommes pas du tout solidaires », a estimé Daniel Kinda, rencontré au « carrefour mouton », à Yamoussoukro.
Il s’est félicité des relations d’amitié entre la Côte d’Ivoire et son pays, qu’il souhaite « davantage renforcées en s’ouvrant sur la solidarité ».
Tout comme lui, Estelle Somé, née en Côte d’Ivoire, pense que, « mes parents burkinabè, ici à Yamoussoukro, sont beaucoup renfermés sur eux-mêmes et cela n’est pas bien ». Selon elle, ses relations avec les ivoiriens sont plus conviviales qu’avec ses frères burkinabè.
« J’estime qu’ici à Yamoussoukro, rien ne va, nous manquons d’union et de solidarité. Il faut que nous ayons plus de force ici pour qu’ensemble nous puissions mieux bâtir et notre pays le Burkina Faso, et la Côte d’Ivoire notre deuxième pays », a renchéri pour sa part, Paul Ouédraogo, vendeur de viande braisé.
Il estime que la tenue du TAC est certes appréciable, mais il ne perçoit pas concrètement les retombées pour sa communauté ici en Côte d’Ivoire.
Cette 7ème rencontre du TAC permettra aux deux pays de revisiter les 11 accords bilatéraux signés en juillet 2017, à Ouagadougou. Ces accords concernent principalement deux projets liés au transport, l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya suivi de son prolongement à Tambao, rappelle-t-on.
gak/fmo
Interrogés lundi par l’AIP, dans le cadre de la 7ème conférence du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, ouvert le même jour à Yamoussoukro, ils estiment pour certain qu’il y a un manque de solidarité qui amenuisent leur quotidien.
« La vie en Côte d’Ivoire est agréable mais le problème est que, entre nous burkinabé vivant ici, on n’est pas uni, notre amicale est mal gérée et nous ne sommes pas du tout solidaires », a estimé Daniel Kinda, rencontré au « carrefour mouton », à Yamoussoukro.
Il s’est félicité des relations d’amitié entre la Côte d’Ivoire et son pays, qu’il souhaite « davantage renforcées en s’ouvrant sur la solidarité ».
Tout comme lui, Estelle Somé, née en Côte d’Ivoire, pense que, « mes parents burkinabè, ici à Yamoussoukro, sont beaucoup renfermés sur eux-mêmes et cela n’est pas bien ». Selon elle, ses relations avec les ivoiriens sont plus conviviales qu’avec ses frères burkinabè.
« J’estime qu’ici à Yamoussoukro, rien ne va, nous manquons d’union et de solidarité. Il faut que nous ayons plus de force ici pour qu’ensemble nous puissions mieux bâtir et notre pays le Burkina Faso, et la Côte d’Ivoire notre deuxième pays », a renchéri pour sa part, Paul Ouédraogo, vendeur de viande braisé.
Il estime que la tenue du TAC est certes appréciable, mais il ne perçoit pas concrètement les retombées pour sa communauté ici en Côte d’Ivoire.
Cette 7ème rencontre du TAC permettra aux deux pays de revisiter les 11 accords bilatéraux signés en juillet 2017, à Ouagadougou. Ces accords concernent principalement deux projets liés au transport, l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya suivi de son prolongement à Tambao, rappelle-t-on.
gak/fmo