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International Publié le mercredi 25 juillet 2018 | AIP

Une cinquantaine de parlementaires nigérians quittent le parti au pouvoir

Abidjan-Quatorze sénateurs et 37 membres de la Chambre des représentants, membres du Congrès des progressistes (APC, parti au pouvoir) ont rejoint, mardi, le principal parti d’opposition, le Parti démocratique populaire (PDP), lors des dernières séances plénières avant les vacances parlementaires dans la capitale fédérale, Abuja.

La majorité d’entre eux, avec en tête le président du Sénat Bukola Saraki, dénoncent un mode de gouvernance autoritaire et l’impuissance du pouvoir à endiguer la corruption et les violences qui se propagent depuis des mois dans le pays. De son côté, le secrétaire national du PDP, Kola Ologbondinyan, a salué les défections comme « un bon développement pour notre culture démocratique, car le chef de l’Etat intimide et harcèle l’opposition ».

Début juillet, plus de 30 partis, dont le PDP, ont formé une alliance contre la candidature du chef de l’Etat, candidat à sa propre succession aux élections de février 2019. Dans le même temps, un groupe dissident a lancé un nouveau mouvement, l’APC réformé (rAPC), au sein du parti au pouvoir. Avec toutes ces défections, le président nigérian Muhammadu Buhari, vient ainsi d’essuyer un revers à l’approche des primaires de son parti, prévu en août.

Dans un communiqué, le président Buhari a affirmé son « total engagement aux valeurs de la démocratie. Je demande à mes partisans de ne pas désespérer et je promets que le parti n’en subira aucun tort ou préjudice ».

Buhari, ancien général de 75 ans qui dirigea la junte militaire au pouvoir dans les années 80, a été élu en 2015. Il bénéficie d’un fort soutien dans le nord majoritairement musulman, dont il est issu.

De nombreuses voix s’élèvent depuis des mois contre l’inefficacité de sa lutte contre la corruption et son incapacité à rétablir l’ordre, alors que le Nigeria est confronté à des conflits multiples, entre violences agro-pastorales dans le centre, insurrection djihadiste dans le nord-est et groupes rebelles dans le sud pétrolier.
Abidjan, 25 juil (AIP)- Quatorze sénateurs et 37 membres de la Chambre des représentants, membres du Congrès des progressistes (APC, parti au pouvoir) ont rejoint, mardi, le principal parti d’opposition, le Parti démocratique populaire (PDP), lors des dernières séances plénières avant les vacances parlementaires dans la capitale fédérale, Abuja.

La majorité d’entre eux, avec en tête le président du Sénat Bukola Saraki, dénoncent un mode de gouvernance autoritaire et l’impuissance du pouvoir à endiguer la corruption et les violences qui se propagent depuis des mois dans le pays. De son côté, le secrétaire national du PDP, Kola Ologbondinyan, a salué les défections comme « un bon développement pour notre culture démocratique, car le chef de l’Etat intimide et harcèle l’opposition ».

Début juillet, plus de 30 partis, dont le PDP, ont formé une alliance contre la candidature du chef de l’Etat, candidat à sa propre succession aux élections de février 2019. Dans le même temps, un groupe dissident a lancé un nouveau mouvement, l’APC réformé (rAPC), au sein du parti au pouvoir. Avec toutes ces défections, le président nigérian Muhammadu Buhari, vient ainsi d’essuyer un revers à l’approche des primaires de son parti, prévu en août.

Dans un communiqué, le président Buhari a affirmé son « total engagement aux valeurs de la démocratie. Je demande à mes partisans de ne pas désespérer et je promets que le parti n’en subira aucun tort ou préjudice ».

Buhari, ancien général de 75 ans qui dirigea la junte militaire au pouvoir dans les années 80, a été élu en 2015. Il bénéficie d’un fort soutien dans le nord majoritairement musulman, dont il est issu.

De nombreuses voix s’élèvent depuis des mois contre l’inefficacité de sa lutte contre la corruption et son incapacité à rétablir l’ordre, alors que le Nigeria est confronté à des conflits multiples, entre violences agro-pastorales dans le centre, insurrection djihadiste dans le nord-est et groupes rebelles dans le sud pétrolier.


tls/tm
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