Yamoussoukro- Partir irrégulièrement à l’aventure est un raccourci dangereux, a prévenu le préfet du District autonome de Yamoussoukro, Brou Kouamé qui recevait, mardi, dans les locaux de la préfecture, les associations de jeunes à l’occasion d’une séance de travail et sensibilisation dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine.
« Plus jamais d’immigration irrégulière parce qu’elle comporte beaucoup de dangers », a déclaré le préfet de Yamoussoukro. L'eldorado, c’est ici en Côte d’Ivoire où les ivoiriens peuvent bien réussir, a fait savoir Brou Kouamé, en encourageant les jeunes à changer de mentalité pour saisir les opportunités offertes par le pays en matière de richesse, et auprès des structures de guide et d’insertion.
La Côte d’Ivoire était la destination phare pour la migration des populations de toute l’Afrique de l’Ouest et des ressortissants de la CEDEAO jusqu’en 2000. Avec les crises successives et la crise post-électorale en 2011, le phénomène migratoire des jeunes ivoiriens vers l’Europe connaît une évolution exponentielle malgré une embellie et la stabilité retrouvées.
Selon les organismes internationaux, la Côte d’Ivoire vacille entre le troisième et le quatrième pays de provenance des migrants. Entre 2015 et 2016, il y a eu près de 12 500 ivoiriens qui ont été enregistrés en Italie.
Le préfet Brou Kouamé, à la tête du comité régional de lutte contre l’immigration irrégulière a demandé aux jeunes de renoncer à l’illusion de l’eldorado qui pourrait exister ailleurs. Il a invité toutefois ceux qui veulent partir à passer par des voies légales pour éviter le deuil à leurs familles et à la Côte d’Ivoire.
Un film sur les réseaux de passeurs, montrant des migrants de retour de l’enfer ayant tout perdu, ainsi que les scènes horribles de souffrance et difficultés vécues en Lybie et sur les routes dans le désert et sur la mer a été projeté à l’occasion.
Les témoignages et fais réels relatés ont fini par dissiper la perception et l’illusion qu’ailleurs, il est plus facile d’avoir de l’argent, et par convaincre les candidats au départ ainsi que les leaders de jeunesse qui ont promis de poursuivre la sensibilisation autour d’eux.
A ce jour, l’Etat a fait revenir 3 804 personnes. Selon l’étude de l’OIM, 85 % sur un échantillonnage de 2000 personnes de retour et interrogées, avaient un revenu supérieur à 100 000 francs CFA par mois au moment où ils émigraient.
Le comité régional de lutte contre l’immigration irrégulière rencontre ce mercredi des chefs de communautés et chefs traditionnels, les guides religieux avant celle prévue vendredi avec les associations de femmes.
nam/fmo
« Plus jamais d’immigration irrégulière parce qu’elle comporte beaucoup de dangers », a déclaré le préfet de Yamoussoukro. L'eldorado, c’est ici en Côte d’Ivoire où les ivoiriens peuvent bien réussir, a fait savoir Brou Kouamé, en encourageant les jeunes à changer de mentalité pour saisir les opportunités offertes par le pays en matière de richesse, et auprès des structures de guide et d’insertion.
La Côte d’Ivoire était la destination phare pour la migration des populations de toute l’Afrique de l’Ouest et des ressortissants de la CEDEAO jusqu’en 2000. Avec les crises successives et la crise post-électorale en 2011, le phénomène migratoire des jeunes ivoiriens vers l’Europe connaît une évolution exponentielle malgré une embellie et la stabilité retrouvées.
Selon les organismes internationaux, la Côte d’Ivoire vacille entre le troisième et le quatrième pays de provenance des migrants. Entre 2015 et 2016, il y a eu près de 12 500 ivoiriens qui ont été enregistrés en Italie.
Le préfet Brou Kouamé, à la tête du comité régional de lutte contre l’immigration irrégulière a demandé aux jeunes de renoncer à l’illusion de l’eldorado qui pourrait exister ailleurs. Il a invité toutefois ceux qui veulent partir à passer par des voies légales pour éviter le deuil à leurs familles et à la Côte d’Ivoire.
Un film sur les réseaux de passeurs, montrant des migrants de retour de l’enfer ayant tout perdu, ainsi que les scènes horribles de souffrance et difficultés vécues en Lybie et sur les routes dans le désert et sur la mer a été projeté à l’occasion.
Les témoignages et fais réels relatés ont fini par dissiper la perception et l’illusion qu’ailleurs, il est plus facile d’avoir de l’argent, et par convaincre les candidats au départ ainsi que les leaders de jeunesse qui ont promis de poursuivre la sensibilisation autour d’eux.
A ce jour, l’Etat a fait revenir 3 804 personnes. Selon l’étude de l’OIM, 85 % sur un échantillonnage de 2000 personnes de retour et interrogées, avaient un revenu supérieur à 100 000 francs CFA par mois au moment où ils émigraient.
Le comité régional de lutte contre l’immigration irrégulière rencontre ce mercredi des chefs de communautés et chefs traditionnels, les guides religieux avant celle prévue vendredi avec les associations de femmes.
nam/fmo