Le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro s’est rendu, dimanche soir, chez son collègue, le député Jacques Ehouo pour s’informer de la situation et des faits allégués subis par ce dernier.
« Je suis ici ce soir pour rendre une visite de fraternité et de solidarité à mon collègue, le député Ehouo. Vous savez, je dirai depuis plusieurs semaines ou peut-être quelques mois, nous avons eu écho de l’effervescence qui a couru et qui s’est emparée de son activité et de sa candidature à la mairie du Plateau. Ma présence ici aujourd’hui se justifie par le fait que c’est un collègue, qu’il fallait non seulement venir le saluer, mais mieux, m’informer de la situation et des faits allégués qu’il subis », a expliqué M. Soro à la presse.
En ma qualité de président de l’Assemblée nationale, a-t-il poursuivi, « j’ai été saisi par le procureur pour mieux appréhender et apprécier ce dossier. Je pensais qu’il ne fallait pas m’interdire de le rencontrer pour mieux être informé ».
« Ceci dit, il a le soutien du président de l’Assemblée nationale, et je crois que tous les députés comprennent que quand un député est en difficulté, il y a nécessité de la solidarité pour l’institution elle-même », a encore expliqué Guillaume Soro.
Naturellement, a précisé le président de l’Assemblée nationale, « il n’est pas question pour nous de nous dérober ni à la justice, ni à nos responsabilités. C’est pourquoi, les députés vont se réunir et au nom de l’intérêt supérieur de l’Etat, étudier ce dossier et avoir une position commune ».
« J’aime à le dire, ça n’arrive pas qu’autres. Je suis là au nom de l’Assemblée nationale pour dire qu’il n’est pas bon de donner le sentiment d’un harcèlement », a conclu Guillaume Soro.
La «suspension» de l’installation du Conseil municipal élu du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, demeure une « mesure conservatoire », indiquait un peu plus tôt un communiqué du ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité transmis à APA.
« La suspension de l’installation du Conseil municipal du Plateau demeure une mesure conservatoire, devant permettre la manifestation de la vérité, relativement à la plainte portée contre M. Jacques Ehouo », tête de liste du Conseil élu, cité dans une affaire de détournement, explique le communiqué.
Selon le texte, M. Ehouo, député de la circonscription du Plateau, est l’un des conseillers élu dont « l’implication dans un dossier de détournement de deniers publics », dans un contrat de sa structure avec la mairie du Plateau, a été « révélée » par une enquête.
Il est reproché à M. Ehouo, gérant de la société Negoce Communication (NEG COM), de n’avoir pas versé à la mairie du Plateau des taxes publicitaires perçues de 2004 à 2017, selon une plainte de l’ex-maire intérimaire Jacques Yapi, qui estime le préjudice subi par la mairie à 5,142 milliards Fcfa.
LS/APA
« Je suis ici ce soir pour rendre une visite de fraternité et de solidarité à mon collègue, le député Ehouo. Vous savez, je dirai depuis plusieurs semaines ou peut-être quelques mois, nous avons eu écho de l’effervescence qui a couru et qui s’est emparée de son activité et de sa candidature à la mairie du Plateau. Ma présence ici aujourd’hui se justifie par le fait que c’est un collègue, qu’il fallait non seulement venir le saluer, mais mieux, m’informer de la situation et des faits allégués qu’il subis », a expliqué M. Soro à la presse.
En ma qualité de président de l’Assemblée nationale, a-t-il poursuivi, « j’ai été saisi par le procureur pour mieux appréhender et apprécier ce dossier. Je pensais qu’il ne fallait pas m’interdire de le rencontrer pour mieux être informé ».
« Ceci dit, il a le soutien du président de l’Assemblée nationale, et je crois que tous les députés comprennent que quand un député est en difficulté, il y a nécessité de la solidarité pour l’institution elle-même », a encore expliqué Guillaume Soro.
Naturellement, a précisé le président de l’Assemblée nationale, « il n’est pas question pour nous de nous dérober ni à la justice, ni à nos responsabilités. C’est pourquoi, les députés vont se réunir et au nom de l’intérêt supérieur de l’Etat, étudier ce dossier et avoir une position commune ».
« J’aime à le dire, ça n’arrive pas qu’autres. Je suis là au nom de l’Assemblée nationale pour dire qu’il n’est pas bon de donner le sentiment d’un harcèlement », a conclu Guillaume Soro.
La «suspension» de l’installation du Conseil municipal élu du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, demeure une « mesure conservatoire », indiquait un peu plus tôt un communiqué du ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité transmis à APA.
« La suspension de l’installation du Conseil municipal du Plateau demeure une mesure conservatoire, devant permettre la manifestation de la vérité, relativement à la plainte portée contre M. Jacques Ehouo », tête de liste du Conseil élu, cité dans une affaire de détournement, explique le communiqué.
Selon le texte, M. Ehouo, député de la circonscription du Plateau, est l’un des conseillers élu dont « l’implication dans un dossier de détournement de deniers publics », dans un contrat de sa structure avec la mairie du Plateau, a été « révélée » par une enquête.
Il est reproché à M. Ehouo, gérant de la société Negoce Communication (NEG COM), de n’avoir pas versé à la mairie du Plateau des taxes publicitaires perçues de 2004 à 2017, selon une plainte de l’ex-maire intérimaire Jacques Yapi, qui estime le préjudice subi par la mairie à 5,142 milliards Fcfa.
LS/APA