Le bureau de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, l'organe de décision du parlement ivoirien, a requis mercredi à Abidjan, la suspension de la détention et des poursuites contre le député Alain Michel Lobognon au terme d'un vote qui a été précédé de près de sept heures d'échanges sans consensus en présence de Guillaume Soro, le président de cette institution, a constaté APA sur place.
A l'issue d'un second vote, en raison d'un manque de consensus également, le bureau de l'hémicycle s'est opposé à la demande de la levée de l'immunité parlementaire du député Jacques Ehouo formulée par le procureur de la République pour pouvoir procéder à son arrestation.
« Le bureau de l'Assemblée nationale, hors session a voté en toute transparence », s'est félicité, Guillaume Soro, le président l'Assemblée nationale après la proclamation des résultats de ce vote devant les caméras.
Le député Alain Lobognon, proche de M. Soro, a été mis sous mandat de dépôt mardi et déféré à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA, la plus grande prison du pays) pour divulgation de « nouvelle fausse » dans l'affaire du député Jacques Ehouo.
Ce dernier (Jacques Ehouo), a été inculpé pour détournement de deniers publics après une audition à la police économique et financière ivoirienne et auprès du procureur de la République qui a demandé à l'Assemblée nationale de lever son immunité parlementaire pour son arrestation.
Les membres du bureau de l'Assemblée nationale, issus du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel ivoirien, ont refusé de participer à ce vote estimant qu'il est «totalement illégal ».
« Nous ne pouvons pas accepter cette forfaiture. C'est totalement illégal. Le député peut être poursuivi car il n'est pas au-dessus de la loi. Il n'est pas prévu de vote en cas de dissension au sein du bureau de l'Assemblage nationale», a soutenu Dah Sansan, un membre du groupe parlementaire RDR.
« Nous avons suggéré qu'on se réfère au Conseil constitutionnel puisque nous n'avions pas eu de consensus. Le président Soro a refusé. Nous n'allons pas laisser cette forfaiture prospérer », a indiqué M. Dah qui est également le président des jeunes du parti d'Alassane Ouattara.
Comme lui, Mamadou Diawara, un autre parlementaire RDR, a soutenu que « nous allons prendre des dispositions légales pour nous faire prévaloir ».
De son côté, Patrice Kouamé Kouassi, un député du Parti démocratie de Côte d'Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir), a estimé ce vote est « légitime » soutenant que « nous étions dans une impasse et il fallait trancher ».
M. Kouassi a expliqué que le bureau de l'Assemblée nationale n'a pas de quorum pour se réunir. « C'est une situation inédite. Nous avons décidé d'aller au vote parce qu'il y avait une situation de blocage », a-t-il fait savoir, indiquant que « la politique de la chaise vide n'a jamais rien donné de bon».
Le député de Fresco ( Sud-ouest ivoirien), Alain Lobognon, rappelle-t-on est poursuivi pour divulgation de « nouvelle fausse ».
Sur les réseaux sociaux, il avait notamment, publié que le parquet d'Abidjan avait émis un mandat d'arrêt contre le député Jacques Ehouo, un autre parlementaire inculpé pour détournement de deniers publics. Selon le procureur, l'annonce de l'émission d'un mandat d'arrêt contre M. Ehouo est une « nouvelle fausse qui a créé l'émoi et engendré des manifestations ».
LB/ls/APA
A l'issue d'un second vote, en raison d'un manque de consensus également, le bureau de l'hémicycle s'est opposé à la demande de la levée de l'immunité parlementaire du député Jacques Ehouo formulée par le procureur de la République pour pouvoir procéder à son arrestation.
« Le bureau de l'Assemblée nationale, hors session a voté en toute transparence », s'est félicité, Guillaume Soro, le président l'Assemblée nationale après la proclamation des résultats de ce vote devant les caméras.
Le député Alain Lobognon, proche de M. Soro, a été mis sous mandat de dépôt mardi et déféré à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA, la plus grande prison du pays) pour divulgation de « nouvelle fausse » dans l'affaire du député Jacques Ehouo.
Ce dernier (Jacques Ehouo), a été inculpé pour détournement de deniers publics après une audition à la police économique et financière ivoirienne et auprès du procureur de la République qui a demandé à l'Assemblée nationale de lever son immunité parlementaire pour son arrestation.
Les membres du bureau de l'Assemblée nationale, issus du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel ivoirien, ont refusé de participer à ce vote estimant qu'il est «totalement illégal ».
« Nous ne pouvons pas accepter cette forfaiture. C'est totalement illégal. Le député peut être poursuivi car il n'est pas au-dessus de la loi. Il n'est pas prévu de vote en cas de dissension au sein du bureau de l'Assemblage nationale», a soutenu Dah Sansan, un membre du groupe parlementaire RDR.
« Nous avons suggéré qu'on se réfère au Conseil constitutionnel puisque nous n'avions pas eu de consensus. Le président Soro a refusé. Nous n'allons pas laisser cette forfaiture prospérer », a indiqué M. Dah qui est également le président des jeunes du parti d'Alassane Ouattara.
Comme lui, Mamadou Diawara, un autre parlementaire RDR, a soutenu que « nous allons prendre des dispositions légales pour nous faire prévaloir ».
De son côté, Patrice Kouamé Kouassi, un député du Parti démocratie de Côte d'Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir), a estimé ce vote est « légitime » soutenant que « nous étions dans une impasse et il fallait trancher ».
M. Kouassi a expliqué que le bureau de l'Assemblée nationale n'a pas de quorum pour se réunir. « C'est une situation inédite. Nous avons décidé d'aller au vote parce qu'il y avait une situation de blocage », a-t-il fait savoir, indiquant que « la politique de la chaise vide n'a jamais rien donné de bon».
Le député de Fresco ( Sud-ouest ivoirien), Alain Lobognon, rappelle-t-on est poursuivi pour divulgation de « nouvelle fausse ».
Sur les réseaux sociaux, il avait notamment, publié que le parquet d'Abidjan avait émis un mandat d'arrêt contre le député Jacques Ehouo, un autre parlementaire inculpé pour détournement de deniers publics. Selon le procureur, l'annonce de l'émission d'un mandat d'arrêt contre M. Ehouo est une « nouvelle fausse qui a créé l'émoi et engendré des manifestations ».
LB/ls/APA