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Société Publié le vendredi 25 janvier 2019 | CICG-Côte d’Ivoire

5422 cantines pour de meilleurs résultats scolaires

© CICG-Côte d’Ivoire Par DR
5 422 cantines pour de meilleurs résultats scolaires
Selon le ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, l’existence de cantine scolaire contribue à l’augmentation des rendements scolaires dans les écoles pourvues. Les statistiques du ministère indiquent que le taux de rendement scolaire est passé de 62,6 % en 2012 à 74,61 % en 2015 dans les écoles primaires disposant d’une cantine.

Le taux moyen de réussite au Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (CEPE) est de 68 % dans ces écoles, contre 59 % dans les écoles sans cantine.


Nadège Béda est commerçante à Miadzin, un village situé à 7 km d’Adzopé. Elle se réjouit de l’ouverture de la cantine de l’école du village. Grâce à cette cantine, elle est assurée que ses enfants mangent bien à midi. Elle n’est plus obligée d’abandonner ses marchandises au marché pour aller leur faire à manger. Comme à Miadzin, 5 422 cantines scolaires, sur tout le territoire national, servent chaque année des millions de repas. Et ce, dans le cadre d’un programme initié par l’Etat et ses partenaires pour lutter contre la faim en milieu scolaire, facteur d’abandon et d’échec. L’impact de ce programme sur l’amélioration de la scolarisation et du taux de réussite est notable et apprécié à la fois des parents, des autorités et des partenaires au développement. Pour contribuer à la pérennisation du programme, le gouvernement invite à une plus grande implication des communautés locales. Celles-ci ont pris conscience de l’importance de la question, et participent à la construction des cantines, à leur approvisionnement en vivres et à leur gestion quotidienne. Ainsi, le groupement agricole de N’Zikro, dans le Sud-Comoé, cède gratuitement une partie de ses récoltes à la cantine du village.



Témoignages


Walika Dosso, grand-mère de deux élèves à Diobala, département de Séguéla

« Avec mon âge, ne pouvant plus faire la cuisine comme avant, la cantine m’est d’un soutien pour mes deux petits-enfants qui sont avec moi, ici au village. Ils mangent bien à midi. Même quand il m’arrive d’aller au champ, je ne m’inquiète pas pour eux ».

Niagalo Ouattara, présidente du groupement Témitran, dans le département de Bondoukou

« Nous sommes un groupement de 135 femmes. Quand nous produisons du manioc, du maïs et de l’igname, nous en donnons à la cantine. Les enfants y mangent, quand nous partons au champ. Cela crée les conditions pour de bonnes études ».


Philomène Chia Yapo, ménagère à Miadzin, mère de trois élèves

« Mes enfants sont contents de manger à l’école, en compagnie de leurs amis. Et puis, l’existence de la cantine nous est bénéfique, car elle achète aussi nos produits vivriers ».
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