L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Kigbafori Soro a déclaré, samedi, avoir rendu le « tabouret » pour aller chercher le «fauteuil» présidentiel qui est plus «confortable», estimant que sa «vie politique ne fait que commencer», vingt-quatre heures après sa démission de la présidence du parlement ivoirien.
M. Soro s’exprimait dans une courte vidéo publiée samedi sur sa page officielle facebook. « Ma vie politique ne fait que commencer. C’est le début, on a encore rien fait. Aujourd’hui, je vais rendre le tabouret (allusion au poste de président de l’Assemblée) et aller chercher le fauteuil (fauteuil présidentiel) pour m’asseoir dedans. Ce sera plus confortable d’être assis dans le fauteuil», a-t-il estimé.
«Je suis soulagé parce que vous ne pouvez pas imaginer le fardeau que je ressentais sur mes épaules. Je ne dirai pas que je suis un insoumis, mais je suis indépendant fondamentalement. Je ne n’aurai plus à être astreint au devoir de réserve », s’est réjoui M. Soro. Expliquant le choix du moment de sa démission, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien a soutenu que « le président Alassane Ouattara l’a voulu avec insistance ».
Justifiant dans la foulée cette démission, M. Soro a fait savoir que « je ne veux pas amener la Côte d’Ivoire dans une situation de crise. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas aller à la radicalisation ni à l’affrontement».
Selon lui, « quand certaines personnes vous font confiance pour prétendre diriger le pays un jour, vous ne souhaitez pas le voir détruire ».
Guillaume Soro a annoncé vendredi sa démission de la présidente de l’Assemblée nationale ivoirienne lors de la première session extraordinaire de l’année 2019 de cette institution pour divergence d’opinion avec le président ivoirien Alassane Ouattara.
« Je rends ma démission de mes fonctions de président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Oui, j’ai décidé de sacrifier mon poste, pour la paix, pour la Côte d’Ivoire... Je quitte ce poste pour l’aventure de mes convictions », a annoncé M. Soro lors de cette session parlementaire, estimant que son refus de quitter la tête de cette institution conduirait à une « crise institutionnelle déstabilisante».
Il a justifié auparavant cette démission par son refus d’adhérer au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, la coalition au pouvoir) qui a tenu son premier congrès ordinaire le 26 janvier dernier et auquel il n’a pas participé.
« Le fait est que j’étais dans un dilemme. Soit trahir mes convictions en allant au congrès du RHDP, soit rendre ma démission. J’ai choisi de ne pas m’engager au RHDP unifié », a-t-il précisé.
Député de Ferkessédougou (extrême nord ivoirien) sous la bannière du Rassemblement des républicains ( RDR, le parti d’Alassane Ouattara), Guillaume Soro a dirigé le parlement ivoirien du 12 mars 2012 au 08 février 2019.
Ces derniers mois, il a eu des rapports tendus avec le camp présidentiel ivoirien qui lui prête des ambitions présidentielles pour l’élection de 2020 sans en attendre l’onction du président ivoirien, Alassane Ouattara.
LB/ls/APA
M. Soro s’exprimait dans une courte vidéo publiée samedi sur sa page officielle facebook. « Ma vie politique ne fait que commencer. C’est le début, on a encore rien fait. Aujourd’hui, je vais rendre le tabouret (allusion au poste de président de l’Assemblée) et aller chercher le fauteuil (fauteuil présidentiel) pour m’asseoir dedans. Ce sera plus confortable d’être assis dans le fauteuil», a-t-il estimé.
«Je suis soulagé parce que vous ne pouvez pas imaginer le fardeau que je ressentais sur mes épaules. Je ne dirai pas que je suis un insoumis, mais je suis indépendant fondamentalement. Je ne n’aurai plus à être astreint au devoir de réserve », s’est réjoui M. Soro. Expliquant le choix du moment de sa démission, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien a soutenu que « le président Alassane Ouattara l’a voulu avec insistance ».
Justifiant dans la foulée cette démission, M. Soro a fait savoir que « je ne veux pas amener la Côte d’Ivoire dans une situation de crise. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas aller à la radicalisation ni à l’affrontement».
Selon lui, « quand certaines personnes vous font confiance pour prétendre diriger le pays un jour, vous ne souhaitez pas le voir détruire ».
Guillaume Soro a annoncé vendredi sa démission de la présidente de l’Assemblée nationale ivoirienne lors de la première session extraordinaire de l’année 2019 de cette institution pour divergence d’opinion avec le président ivoirien Alassane Ouattara.
« Je rends ma démission de mes fonctions de président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Oui, j’ai décidé de sacrifier mon poste, pour la paix, pour la Côte d’Ivoire... Je quitte ce poste pour l’aventure de mes convictions », a annoncé M. Soro lors de cette session parlementaire, estimant que son refus de quitter la tête de cette institution conduirait à une « crise institutionnelle déstabilisante».
Il a justifié auparavant cette démission par son refus d’adhérer au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, la coalition au pouvoir) qui a tenu son premier congrès ordinaire le 26 janvier dernier et auquel il n’a pas participé.
« Le fait est que j’étais dans un dilemme. Soit trahir mes convictions en allant au congrès du RHDP, soit rendre ma démission. J’ai choisi de ne pas m’engager au RHDP unifié », a-t-il précisé.
Député de Ferkessédougou (extrême nord ivoirien) sous la bannière du Rassemblement des républicains ( RDR, le parti d’Alassane Ouattara), Guillaume Soro a dirigé le parlement ivoirien du 12 mars 2012 au 08 février 2019.
Ces derniers mois, il a eu des rapports tendus avec le camp présidentiel ivoirien qui lui prête des ambitions présidentielles pour l’élection de 2020 sans en attendre l’onction du président ivoirien, Alassane Ouattara.
LB/ls/APA