La lecture de la motion de suspension du mot d'ordre de grève dans le secteur éducation formation sur les antennes de la Rti le dimanche 3 mars après cinq semaines de boycott des cours n'a pas eu l'effet escompté, ce lundi 4 mars 2019 dans les établissements d'Agboville.
L’ambiance dans ces établissements indique bien que cet énième appel à la reprise du chemin de l'école n'a pour l'instant pas rencontré l'oreille attentive des enseignants.
Du primaire au secondaire tant publique que privé, le constat du boycott ne se fait pas raconter. Certes les apprenants des lycées et collèges ont pris d'assaut leurs différents temples avec le secret espoir de bénéficier d'une éventuelle reprise paisible des cours. Certains sont venus en kaki, d'autres plus nostalgiques des cours d'épreuves physiques sont venus en tenues de sport. Constatant l'absence de leurs maîtres après le quart d'heure pédagogique, les élèves, malheureux, ont regagné leur domicile sans tambour ni trompette. Dans certaines écoles primaires, TP et Artisanale, nous avons pu noter la présence de quelques enseignants.
Un peu plus tard, nous avons été conviés à l'assemblée générale d'information qui a réuni les enseignants du primaire et les têtes des syndicats dans la salle des fêtes de la mairie. Si la rencontre a démarré dans une ambiance bon enfant, il est bon de noter que très vite le thermomètre est monté à son maximum. Les explications fournies par Anthony Kakou, Kouadjané Alfred, Bini Kouadio et Adama Touré n'ont pas suffi pour convaincre les instituteurs venus nombreux faire amande honorable au directoire de l'Intersyndical (Iseppci). Pour eux, Bli Blé et ses camarades ont été purement et simplement achetés. « Nous n'avons pas engagé la lutte pour que nos camarades soient ponctionnés ou suspendus. Tant que nous n'obtiendrons pas la satisfaction de 50% des points de revendication, que Bli Blé et autres sachent que l'école ne reprendra pas ici à Agboville. C'est à la base de décider de la conduite à tenir et non à eux de décider à notre place » ont martelé la quasi-totalité des intervenants.
L’ambiance dans ces établissements indique bien que cet énième appel à la reprise du chemin de l'école n'a pour l'instant pas rencontré l'oreille attentive des enseignants.
Du primaire au secondaire tant publique que privé, le constat du boycott ne se fait pas raconter. Certes les apprenants des lycées et collèges ont pris d'assaut leurs différents temples avec le secret espoir de bénéficier d'une éventuelle reprise paisible des cours. Certains sont venus en kaki, d'autres plus nostalgiques des cours d'épreuves physiques sont venus en tenues de sport. Constatant l'absence de leurs maîtres après le quart d'heure pédagogique, les élèves, malheureux, ont regagné leur domicile sans tambour ni trompette. Dans certaines écoles primaires, TP et Artisanale, nous avons pu noter la présence de quelques enseignants.
Un peu plus tard, nous avons été conviés à l'assemblée générale d'information qui a réuni les enseignants du primaire et les têtes des syndicats dans la salle des fêtes de la mairie. Si la rencontre a démarré dans une ambiance bon enfant, il est bon de noter que très vite le thermomètre est monté à son maximum. Les explications fournies par Anthony Kakou, Kouadjané Alfred, Bini Kouadio et Adama Touré n'ont pas suffi pour convaincre les instituteurs venus nombreux faire amande honorable au directoire de l'Intersyndical (Iseppci). Pour eux, Bli Blé et ses camarades ont été purement et simplement achetés. « Nous n'avons pas engagé la lutte pour que nos camarades soient ponctionnés ou suspendus. Tant que nous n'obtiendrons pas la satisfaction de 50% des points de revendication, que Bli Blé et autres sachent que l'école ne reprendra pas ici à Agboville. C'est à la base de décider de la conduite à tenir et non à eux de décider à notre place » ont martelé la quasi-totalité des intervenants.
