A l’appel de la Coalition du secteur éducation formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) qui a maintenu son mouvement de grève « jusqu’à nouvel ordre », les établissements scolaires sont, majoritairement, fermés dans le secondaire, contrairement au primaire où les cours ont timidement repris, ce lundi, a constaté APA.
A Yopougon, la plus grande commune du pays, dans l’ouest d’Abidjan, au groupe scolaire Bas-Fond, regroupant trois écoles primaires publiques au sous-quartier Niangon, les écoliers présents dans la cour de l’établissement, devisent, dans l’attente des enseignants.
« Quelques enseignants sont bien présents mais ne sont pas en classe pour dispenser les cours », lâche Jean-Eric Kouamé en classe de CM1. A l’EPP Sogefiha III les enseignants trouvés sur place préfèrent observer la loi d’omerta pendant que les mômes gambadent dans la cour de l’école.
Au contraire de Yopougon, la reprise des cours est effective à Marcory, notamment à l’EPP (Ecole primaire publique) Assamoi Alphonse où les élèves étaient appelés à saluer le drapeau national avant d’entrer en classe. Les enseignants ont, également, repris les cours à l’EPP Biaka Boda et à l’EPP Avenue Côte d’Ivoire.
Si dans le primaire, la tendance est à la reprise, il n’en est pas de même dans l’enseignement secondaire, notamment, dans les lycées et collèges de l’enseignement général.
Ainsi, à Gagnoa (278 km au centre-ouest), les Lycées 1 et 2 sont restés fermés. Selon des sources jointes sur place, « les forces de l’ordre mobilisées depuis 6h30 ont tenté vainement de briser le mouvement de grève ». Par contre au collège municipal, « 5 à 10 enseignants essaient de faire cours dans des classes clairsemées », indique-t-on.
Pour réclamer la reprise des cours, les élèves des établissements scolaires d’Akoupé (120 Km à l’Est d’Abidjan) ont obstrué la voie expresse reliant la ville d’Abengourou, plus à l’Est. Selon des témoins, les élèves ont protesté contre la grève dans les lycées et collèges qui dure depuis plus de cinq semaines.
Joint en milieu de journée, Pacôme Attaby, porte-parole de la COSEFCI indique que « le mouvement a été suivi à 94% dans les lycées et collèges avec fermeture des classes dans les grands lycées comme le Lycée Sainte Marie de Cocody, le Lycée classique d’Abidjan…Cependant, au primaire on note que la grève a été suivie à 30%. Ici, il faut préciser que les enseignant sont présents mais ils ne font pas cours », a-t-il expliqué.
La Coalition du Secteur Education Formation de Côte d’Ivoire (COFESCI), plateforme syndicale regroupant quarante syndicats, revendique l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants en cinq points.
Il s’agit de « la revalorisation des indemnités de logement des instituteurs et professeurs du secondaire, de la suppression des cours de mercredi matin dans le primaire ; du relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires en Côte d’ivoire et la rémunération de la surveillance de ces examens ; du paiement des cinq-cents mille (500 000) francs CFA par enseignants ex-contractuel au titre de ses émoluments non perçus de janvier 2014 à mai 2014 et l’intégration à la fonction publique des quatre-vingt-dix-sept d’entre eux radiés en 2014 pour fait de grève ; et de la suppression de l’emploi d’Instituteurs Adjoints ».
HS/AP/ls/APA
A Yopougon, la plus grande commune du pays, dans l’ouest d’Abidjan, au groupe scolaire Bas-Fond, regroupant trois écoles primaires publiques au sous-quartier Niangon, les écoliers présents dans la cour de l’établissement, devisent, dans l’attente des enseignants.
« Quelques enseignants sont bien présents mais ne sont pas en classe pour dispenser les cours », lâche Jean-Eric Kouamé en classe de CM1. A l’EPP Sogefiha III les enseignants trouvés sur place préfèrent observer la loi d’omerta pendant que les mômes gambadent dans la cour de l’école.
Au contraire de Yopougon, la reprise des cours est effective à Marcory, notamment à l’EPP (Ecole primaire publique) Assamoi Alphonse où les élèves étaient appelés à saluer le drapeau national avant d’entrer en classe. Les enseignants ont, également, repris les cours à l’EPP Biaka Boda et à l’EPP Avenue Côte d’Ivoire.
Si dans le primaire, la tendance est à la reprise, il n’en est pas de même dans l’enseignement secondaire, notamment, dans les lycées et collèges de l’enseignement général.
Ainsi, à Gagnoa (278 km au centre-ouest), les Lycées 1 et 2 sont restés fermés. Selon des sources jointes sur place, « les forces de l’ordre mobilisées depuis 6h30 ont tenté vainement de briser le mouvement de grève ». Par contre au collège municipal, « 5 à 10 enseignants essaient de faire cours dans des classes clairsemées », indique-t-on.
Pour réclamer la reprise des cours, les élèves des établissements scolaires d’Akoupé (120 Km à l’Est d’Abidjan) ont obstrué la voie expresse reliant la ville d’Abengourou, plus à l’Est. Selon des témoins, les élèves ont protesté contre la grève dans les lycées et collèges qui dure depuis plus de cinq semaines.
Joint en milieu de journée, Pacôme Attaby, porte-parole de la COSEFCI indique que « le mouvement a été suivi à 94% dans les lycées et collèges avec fermeture des classes dans les grands lycées comme le Lycée Sainte Marie de Cocody, le Lycée classique d’Abidjan…Cependant, au primaire on note que la grève a été suivie à 30%. Ici, il faut préciser que les enseignant sont présents mais ils ne font pas cours », a-t-il expliqué.
La Coalition du Secteur Education Formation de Côte d’Ivoire (COFESCI), plateforme syndicale regroupant quarante syndicats, revendique l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants en cinq points.
Il s’agit de « la revalorisation des indemnités de logement des instituteurs et professeurs du secondaire, de la suppression des cours de mercredi matin dans le primaire ; du relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires en Côte d’ivoire et la rémunération de la surveillance de ces examens ; du paiement des cinq-cents mille (500 000) francs CFA par enseignants ex-contractuel au titre de ses émoluments non perçus de janvier 2014 à mai 2014 et l’intégration à la fonction publique des quatre-vingt-dix-sept d’entre eux radiés en 2014 pour fait de grève ; et de la suppression de l’emploi d’Instituteurs Adjoints ».
HS/AP/ls/APA