Abidjan, Les syndicats qui ont quitté la table des négociations sont vivement invités à reprendre la discussion parce que des pistes de solutions sont en train d’être esquissées, a plaidé, mardi, l’Inspecteur général, coordonnateur des activités du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Ibrahima Kourouma.
« Les négociations progressent. Des progrès surprenants ont même été enregistrés. Les négociations ne sont pas inutiles et il faut éviter la politique de la chaise vide », a déclaré M. Kourouma, lors d’un point presse sur la situation de l’école ivoirienne marquée depuis deux mois par une grève d’enseignants et dans la journée de mardi par une action de la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI).
« Nous invitons ceux qui sont en marge du cadre de concertation à revenir autour de la table. Ils y ont leur place », a insisté l’inspecteur qui a encore déploré « l’intransigeance et la politique de la chaise vide », sans se prononcer sur « le spectre d’une année blanche ».
Les enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire revendiquent depuis janvier la suppression des cours de mercredi, la suppression de l’emploi d’instituteurs adjoints, la revalorisation des indemnités contributives au logement, un profil de carrière valorisant ou encore l’ouverture du concours d’Inspecteur d’école préscolaire et primaire.
Suite à une rencontre, le 5 mars, avec le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, les grévistes avaient levé leur mot d’ordre mais certains syndicats avaient quitté la table des négociations, une semaine plus tard, c’est à dire le 11 mars.
Vendredi, à Korhogo, le Premier ministre avait réitéré son appel au « sens de la responsabilité » des enseignants grévistes pour privilégier l’intérêt des élèves, « l’avenir de notre pays » à qui nous « nous avons le devoir de donner une bonne formation, afin qu’ils puissent assurer la relève ».
Cet appel avait été entendu et selon Ibrahima Kourouma, la reprise était quasi-totale dans le préscolaire et le primaire, progressive et encourageante jusqu’à 80% dans le secondaire, lundi, avant la perturbation survenue mardi avec l’entrée en scène de la FESCI.
« L’amélioration de la situation, la satisfaction des revendications sont possibles si nous acceptons de discuter calmement au sein du cadre de concertation pour une école de qualité », a-t-il réaffirmé.
Il a enfin appelé à l’implication des parents et de chaque acteur parce que l’amélioration de la situation viendra des « efforts conjugués de chacun ». « C’est à cela que s’attelle la Primature, le ministère de tutelle, le Médiateur, les ministères, la Chambre des rois et chefs traditionnels », a-t-il ajouté.
Le gouvernement n’a jamais rompu les négociations même si cette grève a cours en dépit de la conclusion d’une trêve sociale jusqu’en 2022 et que le gouvernement a commencé à honorer sa part d’engagement concernant, notamment le paiement d’arriérés de 249,6 milliards de FCFA sur cinq ans et que les « questions résiduelles et nouvelles » devraient être discutées par la négociation et le dialogue, a fait remarquer Ibrahima Kourouma.
(AIP)
aaa/fmo
« Les négociations progressent. Des progrès surprenants ont même été enregistrés. Les négociations ne sont pas inutiles et il faut éviter la politique de la chaise vide », a déclaré M. Kourouma, lors d’un point presse sur la situation de l’école ivoirienne marquée depuis deux mois par une grève d’enseignants et dans la journée de mardi par une action de la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI).
« Nous invitons ceux qui sont en marge du cadre de concertation à revenir autour de la table. Ils y ont leur place », a insisté l’inspecteur qui a encore déploré « l’intransigeance et la politique de la chaise vide », sans se prononcer sur « le spectre d’une année blanche ».
Les enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire revendiquent depuis janvier la suppression des cours de mercredi, la suppression de l’emploi d’instituteurs adjoints, la revalorisation des indemnités contributives au logement, un profil de carrière valorisant ou encore l’ouverture du concours d’Inspecteur d’école préscolaire et primaire.
Suite à une rencontre, le 5 mars, avec le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, les grévistes avaient levé leur mot d’ordre mais certains syndicats avaient quitté la table des négociations, une semaine plus tard, c’est à dire le 11 mars.
Vendredi, à Korhogo, le Premier ministre avait réitéré son appel au « sens de la responsabilité » des enseignants grévistes pour privilégier l’intérêt des élèves, « l’avenir de notre pays » à qui nous « nous avons le devoir de donner une bonne formation, afin qu’ils puissent assurer la relève ».
Cet appel avait été entendu et selon Ibrahima Kourouma, la reprise était quasi-totale dans le préscolaire et le primaire, progressive et encourageante jusqu’à 80% dans le secondaire, lundi, avant la perturbation survenue mardi avec l’entrée en scène de la FESCI.
« L’amélioration de la situation, la satisfaction des revendications sont possibles si nous acceptons de discuter calmement au sein du cadre de concertation pour une école de qualité », a-t-il réaffirmé.
Il a enfin appelé à l’implication des parents et de chaque acteur parce que l’amélioration de la situation viendra des « efforts conjugués de chacun ». « C’est à cela que s’attelle la Primature, le ministère de tutelle, le Médiateur, les ministères, la Chambre des rois et chefs traditionnels », a-t-il ajouté.
Le gouvernement n’a jamais rompu les négociations même si cette grève a cours en dépit de la conclusion d’une trêve sociale jusqu’en 2022 et que le gouvernement a commencé à honorer sa part d’engagement concernant, notamment le paiement d’arriérés de 249,6 milliards de FCFA sur cinq ans et que les « questions résiduelles et nouvelles » devraient être discutées par la négociation et le dialogue, a fait remarquer Ibrahima Kourouma.
(AIP)
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