Des syndicats d’enseignants et de fonctionnaires en Côte d’Ivoire ont proposé, mardi, au cours d’une conférence-débat sur l’école ivoirienne, des pistes de solutions pour sortir de la crise qui frappe le système éducatif, grippé par une grève.
Selon le porte-parole de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (Iseppci), David Bli Blé, « il y a des questions essentielles » pour lesquelles le gouvernement devrait apporter des réponses concrètes, notamment les indemnités de logement et les cours de mercredi.
M. Bli Blé, intervenait en qualité de responsable syndical à un Press Club qui avait pour modérateurs les journalistes ivoiriens Fernand Dédeh et Nesmon De Laure. Etait également invité à ce débat Yves Abonga, le leader de l’Intersyndicale de fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI).
Les cours de mercredi, instaurés par le gouvernement, et la question des indemnités de logement est « une question essentielle, et ces questions peuvent permettre à l’enseignant de donner la pleine mesure de ses capacités », a soutenu M. Bli Blé.
Le porte-parole de l‘Iseppci a estimé que l’enseignant gréviste, « s’il doit achever le programme, on doit lui reverser son salaire retenu », avant d’ajouter : « si le gouvernement le souhaite, on termine nos programmes mais avec en échange nos ponctions ».
« Si le gouvernement créé de meilleures conditions pour les travailleurs, nous allons applaudir », a-t-il poursuivi, indiquant avoir appris avec « satisfaction » que les comptes des enseignants grévistes ont été « dégélés ».
Pour sa part, Jean-Yves Abonga a appelé les autorités ivoiriennes à créer un cadre permanent de discussion pour résoudre toutes les préoccupations, recommandant la mise en place de ce cadre dans tous les ministères techniques et dans le système éducatif pour adresser toutes les revendications.
Énumérant quelques difficultés dans l’approche de solutions, M. Abonga déclaré qu’« il faut éviter d’entraver la liberté syndicale en Côte d’Ivoire, (car) c’est un droit constitutionnel ». Par conséquent, l’Etat devrait accepter de respecter la liberté syndicale.
« Pour moi, le fait de géler les comptes, c’est un indice inquiétant de bonne gouvernance », a-t-il relevé, demandant à l’Etat ivoirien de « lever toutes les sanctions prises à l’encontre des syndicalistes et les dommages collatéraux ».
M. Abonga propose par ailleurs la mise en place d’un un forum social où il va être mis sur la table toutes les revendications des fonctionnaires pour débattre sur ce qui peut se faire à court, moyen et longs terme. Et ce, en n’excluant pas de syndicat « comme c’est le cas aujourd’hui ».
La Coalition des syndicats du secteur éducatif et formation de Côte d’Ivoire (Cosefci), dirigé par Pacôme Attaby, elle, continue toujours son mot d’odre de grève. Dans les écoles primaires les cours sont effectifs, cependant les cours restent mitigés dans le secondaire.
À Cocody, une commune huppée à l’Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, des heurts ont eu lieu mardi entre policiers et élèves de lycées qui manifestaient pour interpeler les autorités en vue de la reprise des cours.
AP/ls/APA
Selon le porte-parole de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (Iseppci), David Bli Blé, « il y a des questions essentielles » pour lesquelles le gouvernement devrait apporter des réponses concrètes, notamment les indemnités de logement et les cours de mercredi.
M. Bli Blé, intervenait en qualité de responsable syndical à un Press Club qui avait pour modérateurs les journalistes ivoiriens Fernand Dédeh et Nesmon De Laure. Etait également invité à ce débat Yves Abonga, le leader de l’Intersyndicale de fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI).
Les cours de mercredi, instaurés par le gouvernement, et la question des indemnités de logement est « une question essentielle, et ces questions peuvent permettre à l’enseignant de donner la pleine mesure de ses capacités », a soutenu M. Bli Blé.
Le porte-parole de l‘Iseppci a estimé que l’enseignant gréviste, « s’il doit achever le programme, on doit lui reverser son salaire retenu », avant d’ajouter : « si le gouvernement le souhaite, on termine nos programmes mais avec en échange nos ponctions ».
« Si le gouvernement créé de meilleures conditions pour les travailleurs, nous allons applaudir », a-t-il poursuivi, indiquant avoir appris avec « satisfaction » que les comptes des enseignants grévistes ont été « dégélés ».
Pour sa part, Jean-Yves Abonga a appelé les autorités ivoiriennes à créer un cadre permanent de discussion pour résoudre toutes les préoccupations, recommandant la mise en place de ce cadre dans tous les ministères techniques et dans le système éducatif pour adresser toutes les revendications.
Énumérant quelques difficultés dans l’approche de solutions, M. Abonga déclaré qu’« il faut éviter d’entraver la liberté syndicale en Côte d’Ivoire, (car) c’est un droit constitutionnel ». Par conséquent, l’Etat devrait accepter de respecter la liberté syndicale.
« Pour moi, le fait de géler les comptes, c’est un indice inquiétant de bonne gouvernance », a-t-il relevé, demandant à l’Etat ivoirien de « lever toutes les sanctions prises à l’encontre des syndicalistes et les dommages collatéraux ».
M. Abonga propose par ailleurs la mise en place d’un un forum social où il va être mis sur la table toutes les revendications des fonctionnaires pour débattre sur ce qui peut se faire à court, moyen et longs terme. Et ce, en n’excluant pas de syndicat « comme c’est le cas aujourd’hui ».
La Coalition des syndicats du secteur éducatif et formation de Côte d’Ivoire (Cosefci), dirigé par Pacôme Attaby, elle, continue toujours son mot d’odre de grève. Dans les écoles primaires les cours sont effectifs, cependant les cours restent mitigés dans le secondaire.
À Cocody, une commune huppée à l’Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, des heurts ont eu lieu mardi entre policiers et élèves de lycées qui manifestaient pour interpeler les autorités en vue de la reprise des cours.
AP/ls/APA