Les cours ont effectivement repris lundi dans les établissements secondaires publics d’Abidjan et de l’intérieur du pays après deux mois de perturbation en raison d’une grève des enseignants, a constaté APA sur place.
Depuis fin janvier, plusieurs organisations syndicales d’enseignants dont la coordination des syndicats du secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire ( COSEF-CI) observaient un mot d’ordre de grève pour réclamer une revalorisation des indemnités de logement.
Samedi la COSEFCI, le principal syndicat gréviste, a suspendu son mot d’ordre de grève pour un mois avec rétention de notes au terme d’une assemblée générale, pour « donner une chance aux négociations avec le gouvernement».
Dans les groupes scolaires « Pingouins» et « Djessou», deux établissements secondaires situés dans le quartier populaire d’Abobo au Nord d’Abidjan, élèves et professeurs ont effectivement repris le chemin de l’école.
Le même constat est fait à l’école primaire publique ( EPP) Assamoa Alphonse, à l’EPP Avenue Côte d’Ivoire et à l’EPP Biaka Boda, trois écoles primaires de la commune de Marcory dans le Sud d’Abidjan. A Yopougon, un autre quartier populaire situé à l’ouest d’Abidjan, l’école a également repris après des mois de troubles.
En effet, au lycée moderne Pierre Gadié II, les élèves de la classe de 1ère A4 écoutaient attentivement le professeur d’histoire-géographie, N’Dri Marius qui dispensait son cours au passage de APA aux environs de 07h45 mn ( heure locale et GMT).
Pour cet enseignant, membre de la COSEF-CI, «la balle est désormais dans le camp du gouvernement pour donner suite à nos revendications».
Au lycée municipal d’Attécoubé, un autre quartier dans l’ouest d’Abidjan, enseignants et élèves ont également regagné les salles de classe.
A Bouaké, la deuxième ville ivoirienne dans le centre-nord du pays, les élèves ont aussi repris le chemin de l’école dans la plupart des établissements secondaires qui observaient encore la grève. Il faut noter que dans le primaire et même dans certains établissements secondaires de cette localité comme le lycée classique et le lycée II, les cours avaient déjà effectivement repris depuis le 04 mars dernier.
Depuis deux mois ( fin janvier), une grève d’enseignants perturbait le système éducatif ivoirien entraînant parfois des violences entre élèves et policiers, entre élèves où même entre professeurs.
Malgré l’ouverture d’un cadre de discussion avec le gouvernement ivoirien à la mi-février et l’appel à la suspension de la grève lancé par certains syndicats, la reprise des cours est restée mitigée à Abidjan et à l’intérieur du pays en raison du maintien du mot d’ordre par la COSEF-CI, la colonne vertébrale de ce mouvement de grève.
Cette organisation syndicale, réunie en Assemblée générale samedi, a finalement suspendu son mot d’ordre de grève pour un mois avec rétention de notes pour «donner une chance aux négociations avec le gouvernement ».
Pacôme Attaby, le porte-parole de la COSEF-CI a ainsi appelé ses camarades à reprendre les cours dès ce lundi à 07h ( heure locale et GMT). Les enseignants grévistes réclament entre autres au gouvernement ivoirien, la revalorisation des indemnités de logement, la rémunération de la surveillance des examens et la suppression des emplois d’instituteurs adjoints recrutés avec le Brevet d’études du premier cycle ( BEPC).
Les fonctionnaires ivoiriens ont signé en 2017 avec le gouvernement, une trêve sociale jusqu’en 2022.
LB-HS-AP-SY-CK/ls/APA
Depuis fin janvier, plusieurs organisations syndicales d’enseignants dont la coordination des syndicats du secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire ( COSEF-CI) observaient un mot d’ordre de grève pour réclamer une revalorisation des indemnités de logement.
Samedi la COSEFCI, le principal syndicat gréviste, a suspendu son mot d’ordre de grève pour un mois avec rétention de notes au terme d’une assemblée générale, pour « donner une chance aux négociations avec le gouvernement».
Dans les groupes scolaires « Pingouins» et « Djessou», deux établissements secondaires situés dans le quartier populaire d’Abobo au Nord d’Abidjan, élèves et professeurs ont effectivement repris le chemin de l’école.
Le même constat est fait à l’école primaire publique ( EPP) Assamoa Alphonse, à l’EPP Avenue Côte d’Ivoire et à l’EPP Biaka Boda, trois écoles primaires de la commune de Marcory dans le Sud d’Abidjan. A Yopougon, un autre quartier populaire situé à l’ouest d’Abidjan, l’école a également repris après des mois de troubles.
En effet, au lycée moderne Pierre Gadié II, les élèves de la classe de 1ère A4 écoutaient attentivement le professeur d’histoire-géographie, N’Dri Marius qui dispensait son cours au passage de APA aux environs de 07h45 mn ( heure locale et GMT).
Pour cet enseignant, membre de la COSEF-CI, «la balle est désormais dans le camp du gouvernement pour donner suite à nos revendications».
Au lycée municipal d’Attécoubé, un autre quartier dans l’ouest d’Abidjan, enseignants et élèves ont également regagné les salles de classe.
A Bouaké, la deuxième ville ivoirienne dans le centre-nord du pays, les élèves ont aussi repris le chemin de l’école dans la plupart des établissements secondaires qui observaient encore la grève. Il faut noter que dans le primaire et même dans certains établissements secondaires de cette localité comme le lycée classique et le lycée II, les cours avaient déjà effectivement repris depuis le 04 mars dernier.
Depuis deux mois ( fin janvier), une grève d’enseignants perturbait le système éducatif ivoirien entraînant parfois des violences entre élèves et policiers, entre élèves où même entre professeurs.
Malgré l’ouverture d’un cadre de discussion avec le gouvernement ivoirien à la mi-février et l’appel à la suspension de la grève lancé par certains syndicats, la reprise des cours est restée mitigée à Abidjan et à l’intérieur du pays en raison du maintien du mot d’ordre par la COSEF-CI, la colonne vertébrale de ce mouvement de grève.
Cette organisation syndicale, réunie en Assemblée générale samedi, a finalement suspendu son mot d’ordre de grève pour un mois avec rétention de notes pour «donner une chance aux négociations avec le gouvernement ».
Pacôme Attaby, le porte-parole de la COSEF-CI a ainsi appelé ses camarades à reprendre les cours dès ce lundi à 07h ( heure locale et GMT). Les enseignants grévistes réclament entre autres au gouvernement ivoirien, la revalorisation des indemnités de logement, la rémunération de la surveillance des examens et la suppression des emplois d’instituteurs adjoints recrutés avec le Brevet d’études du premier cycle ( BEPC).
Les fonctionnaires ivoiriens ont signé en 2017 avec le gouvernement, une trêve sociale jusqu’en 2022.
LB-HS-AP-SY-CK/ls/APA