Le président de l’Association des chefs d’établissement et adjoints du secondaire de Côte d’Ivoire (ACEASCI), Soulemane Coulibaly, par ailleurs proviseur du lycée moderne Nimbo de Bouaké, a dénoncé, samedi, à Bouaké (Centre-Nord), les nombreuses brimades et agressions perpétrées par des élèves ou enseignants dans leurs rangs à chaque mouvement de grève dans le secteur éducation-formation.
M. Coulibaly a fait cette déclaration, à l’occasion du séminaire regroupant le bureau de l’ACEASCI ce samedi au lycée moderne jeunes filles de Bouaké en vue de préparer son séminaire national prévu en avril prochain sous le thème : « stratégies de mobilisation et de remobilisation des gestionnaires des lycées et collèges autour de l’école ».
« A chaque crise à l’école qu’elle soit le fait des enseignants ou des élèves, c’est nous qui sommes prises pour cible. Courage à nous tous », a fait observer le président de l’ACEASCI, Soulemane Coulibaly, rappelant de nombreux cas d’agressions de ses pairs lors de la récente crise qui a secoué l’école ivoirienne.
A ce propos, a-t-il fait remarquer, « à Botro, le proviseur a été séquestré pendant près d’une heure de temps par des grévistes » tandis que celui de Béoumi « a été obligé de se réfugier avec ses adjoints dans un village pour échapper à un lynchage programmé».
A Fresco, poursuit M. Coulibaly, « Mme le proviseur a échappé à un assassinat » parce qu’elle avait abandonné sa maison le jour de l’attaque. « A Duekoué, le proviseur et ses adjoints ont eu la vie sauve en se cachant dans un bureau » quand celui de Facobly « a vu son véhicule caillassé ».
Des chefs d’établissement sont traqué «moralement à longueur de journée » a ensuite décrié le président de l’ACEASCI, en présence de la représentante du préfet de région de Bouaké et des directeurs régionaux de l’éducation nationale de Bouaké 1 et Bouaké 2.
Saluant par la suite, le courage et l’engament de ses collègues lors de cette crise qu’ils ont souvent géré au péril de leur vie, M. Coulibaly a invité ces derniers « à garder la tête froide » et à faire preuve de responsabilité « parce qu’en réalité nous représentons Mme le ministre dans nos différentes structures. Nous devons toujours faire preuve de loyauté en ne ramant jamais à contrecourant des décisions de notre hiérarchie ».
D’où, son appel pressant aux syndicalistes, à faire preuve de mesure et de retenue car « le chef d’établissement ou l’adjoint ne doit pas être pris pour cible (lors des grèves) parce qu’il n’est pas « un décideur mais un exécutant » qui applique les ordres de sa hiérarchie.
Pour lui, il est donc primordial que les responsables syndicaux forment leurs membres pour qu’ils comprennent que le chef d’établissement ne fait qu’exécuter une mission, évitant ainsi les amalgames.
Revenant sur le séminaire de bureau de l’ACEASCI, le président Coulibaly a dit qu’il avait pour but de donner les orientations, et proposer des stratégies pour remobiliser les gestionnaires des lycées et collèges autour de l’école.
En d’autres termes, a-t-il conclu, il s’agira au cours de ce séminaire national de Bouaké de répondre à plusieurs problématiques, dont entre autres comment faire en sorte que les acteurs s’investissent d’avantage pour une école de qualité, et quel rôle doit être joué par ces chefs d’établissement et leurs adjoints en vue d’une contribution pertinente face à tous les défis de l’école.
CK/ls/APA
M. Coulibaly a fait cette déclaration, à l’occasion du séminaire regroupant le bureau de l’ACEASCI ce samedi au lycée moderne jeunes filles de Bouaké en vue de préparer son séminaire national prévu en avril prochain sous le thème : « stratégies de mobilisation et de remobilisation des gestionnaires des lycées et collèges autour de l’école ».
« A chaque crise à l’école qu’elle soit le fait des enseignants ou des élèves, c’est nous qui sommes prises pour cible. Courage à nous tous », a fait observer le président de l’ACEASCI, Soulemane Coulibaly, rappelant de nombreux cas d’agressions de ses pairs lors de la récente crise qui a secoué l’école ivoirienne.
A ce propos, a-t-il fait remarquer, « à Botro, le proviseur a été séquestré pendant près d’une heure de temps par des grévistes » tandis que celui de Béoumi « a été obligé de se réfugier avec ses adjoints dans un village pour échapper à un lynchage programmé».
A Fresco, poursuit M. Coulibaly, « Mme le proviseur a échappé à un assassinat » parce qu’elle avait abandonné sa maison le jour de l’attaque. « A Duekoué, le proviseur et ses adjoints ont eu la vie sauve en se cachant dans un bureau » quand celui de Facobly « a vu son véhicule caillassé ».
Des chefs d’établissement sont traqué «moralement à longueur de journée » a ensuite décrié le président de l’ACEASCI, en présence de la représentante du préfet de région de Bouaké et des directeurs régionaux de l’éducation nationale de Bouaké 1 et Bouaké 2.
Saluant par la suite, le courage et l’engament de ses collègues lors de cette crise qu’ils ont souvent géré au péril de leur vie, M. Coulibaly a invité ces derniers « à garder la tête froide » et à faire preuve de responsabilité « parce qu’en réalité nous représentons Mme le ministre dans nos différentes structures. Nous devons toujours faire preuve de loyauté en ne ramant jamais à contrecourant des décisions de notre hiérarchie ».
D’où, son appel pressant aux syndicalistes, à faire preuve de mesure et de retenue car « le chef d’établissement ou l’adjoint ne doit pas être pris pour cible (lors des grèves) parce qu’il n’est pas « un décideur mais un exécutant » qui applique les ordres de sa hiérarchie.
Pour lui, il est donc primordial que les responsables syndicaux forment leurs membres pour qu’ils comprennent que le chef d’établissement ne fait qu’exécuter une mission, évitant ainsi les amalgames.
Revenant sur le séminaire de bureau de l’ACEASCI, le président Coulibaly a dit qu’il avait pour but de donner les orientations, et proposer des stratégies pour remobiliser les gestionnaires des lycées et collèges autour de l’école.
En d’autres termes, a-t-il conclu, il s’agira au cours de ce séminaire national de Bouaké de répondre à plusieurs problématiques, dont entre autres comment faire en sorte que les acteurs s’investissent d’avantage pour une école de qualité, et quel rôle doit être joué par ces chefs d’établissement et leurs adjoints en vue d’une contribution pertinente face à tous les défis de l’école.
CK/ls/APA