La ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, cadre et présidente du conseil régional du Cavally, a exhorté jeudi à Abidjan, les populations ivoiriennes, notamment les politiques, à ne pas politiser l’épineuse question des tueries perpétrées dans l’Ouest du pays pendant la crise qu’a connue la Côte d’ Ivoire.
Selon elle, les commentaires alimentant ces jours-ci la toile, sont de tendances à ramer à contrecourant des actions de paix et de cohésion qu’elle n’a de cesse de prôner. « Ce sujet est très sensible et nous ne devons pas le politiser. Les Wê ont été victimes de crime contre l’humanité », a-t-elle déclaré.
Elle a expliqué que ces propos tenus, samedi, dans la localité de N’Douci, ont été simplement extraits de leur contexte à des fins de « remuer le couteau dans la plaie », estimant que, « un seul Wê tué est inacceptable à plus forte raison plusieurs de nos parents tués ».
Pour Mme Ouloto, il est malsain pour des politiciens, notamment l’Ex-première dame, Simone Gbagbo, de se servir de cette tragédie à des fins politiciennes. « Peut-être que si elle était Wê, elle aurait mesuré la souffrance que j’ai ressentie quand je l’ai entendu parler. Cela veut dire que, en Côte d’Ivoire, on déteste les Wê au point de s’organiser pour les exterminer (…) », a-t-elle commenté.
« Personne parmi les cadres que nous sommes, n’a dit que nos parents n’avaient pas souffert, qu’ils n’ont pas été tués. Que personne n’aille dans le sens de la division, restons concentré sur notre dynamique de cohésion et de paix, sur le bonheur qui arrive chez nous par les actions de développement amorcées par le gouvernement », a renchéri la présidente du Conseil régional du Cavally.
Fort du soutien à lui accordé par les porte-parole des régions du Guémon et du Cavally, respectivement le coordonnateur départemental du RHDP de Facobly, Dr Guéi Arsène et le maire de Guiglo, Bahié Sévérin, elle a invité ses parents, « à tendre la main aux uns et aux autres », avant de conclure que, « je souhaite que ceux qui viennent chez nous sèment l’amour et la cohésion ».
En visite à Ndouci, dans le cadre de l’opération Grand ménage, la ministre Anne Ouloto, dans un échange avec ses parents qui y vivent, avait déclaré que, « si un peuple Wê avait été victime de génocide, je ne serais pas en vie, moi qui vous parle parce que je suis Wê. Faisons la politique de la paix, du rassemblement et du développement. Faisons la politique de la cohésion et du vivre ensemble ».
Cette déclaration à susciter donc de vives réactions sur la toile.
(AIP)
gak/fmo
Selon elle, les commentaires alimentant ces jours-ci la toile, sont de tendances à ramer à contrecourant des actions de paix et de cohésion qu’elle n’a de cesse de prôner. « Ce sujet est très sensible et nous ne devons pas le politiser. Les Wê ont été victimes de crime contre l’humanité », a-t-elle déclaré.
Elle a expliqué que ces propos tenus, samedi, dans la localité de N’Douci, ont été simplement extraits de leur contexte à des fins de « remuer le couteau dans la plaie », estimant que, « un seul Wê tué est inacceptable à plus forte raison plusieurs de nos parents tués ».
Pour Mme Ouloto, il est malsain pour des politiciens, notamment l’Ex-première dame, Simone Gbagbo, de se servir de cette tragédie à des fins politiciennes. « Peut-être que si elle était Wê, elle aurait mesuré la souffrance que j’ai ressentie quand je l’ai entendu parler. Cela veut dire que, en Côte d’Ivoire, on déteste les Wê au point de s’organiser pour les exterminer (…) », a-t-elle commenté.
« Personne parmi les cadres que nous sommes, n’a dit que nos parents n’avaient pas souffert, qu’ils n’ont pas été tués. Que personne n’aille dans le sens de la division, restons concentré sur notre dynamique de cohésion et de paix, sur le bonheur qui arrive chez nous par les actions de développement amorcées par le gouvernement », a renchéri la présidente du Conseil régional du Cavally.
Fort du soutien à lui accordé par les porte-parole des régions du Guémon et du Cavally, respectivement le coordonnateur départemental du RHDP de Facobly, Dr Guéi Arsène et le maire de Guiglo, Bahié Sévérin, elle a invité ses parents, « à tendre la main aux uns et aux autres », avant de conclure que, « je souhaite que ceux qui viennent chez nous sèment l’amour et la cohésion ».
En visite à Ndouci, dans le cadre de l’opération Grand ménage, la ministre Anne Ouloto, dans un échange avec ses parents qui y vivent, avait déclaré que, « si un peuple Wê avait été victime de génocide, je ne serais pas en vie, moi qui vous parle parce que je suis Wê. Faisons la politique de la paix, du rassemblement et du développement. Faisons la politique de la cohésion et du vivre ensemble ».
Cette déclaration à susciter donc de vives réactions sur la toile.
(AIP)
gak/fmo