Tout enseignant qui se mettra en grève en Côte d’Ivoire à partir de mardi (14 mai), va assumer les conséquences, a mis en garde Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle estimant que « trop, c’est trop, ça ne peut pas continuer».
« Celui qui ne veut pas enseigner peut aller ailleurs. Et je le dis, je n’admettrai pas cette grève de mardi prochain. Je ne suis pas d’accord et je le dis haut et fort ici. Tout enseignant qui se mettra en grève à partir de mardi va assumer les conséquences», a averti Mme Camara.
Selon une note d’information transmise lundi à APA, elle a fait cette déclaration dimanche à Ouragahio ( 20 km de Gagnoa) dans le Centre-ouest du pays en marge de l’inauguration du collège moderne de Brihi dans la sous-préfecture de Bayota.
Cette mise en garde de la ministre Kandia Camara intervient quelques jours après l’annonce de la reprise de la grève dans le secteur de l’éducation par la Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI, l’un des plus grands syndicats d’enseignants du pays).
Mercredi dernier, au terme d’une Assemblée générale extraordinaire, la COSEF-CI a décidé de reprendre sa grève (suspendue depuis le 23 mars 2019 après deux mois de débrayage) du 14 au 17 mai 2019 estimant que les négociations avec le gouvernement « n’ont apporté aucune réponse ».
« Trop c’est trop ça ne peut pas continuer. Je dis que la vie est un choix. Ou bien, ils ont choisi de venir à l’éducation par vocation parce qu’ils veulent servir le pays et aider les enfants ivoiriens à réussir ou alors, ils sont venus pour la politique ou alors, ils sont venus pour s’amuser. Je ne suis pas là pour m’amuser parce que l’école n’est pas un lieu d’amusement », a indiqué Mme Camara.
Poursuivant, elle a « interpellé Pacôme Attaby ( Porte-parole de la COSEF-CI) à revenir à la table de négociation si tant qu’ils veulent que l’école continue, si tant qu’ils veulent faire leur travail d’enseignants, si tel est le cas, nous allons continuer de discuter avec eux».
Auparavant, la ministre a rappelé les engagements pris par le gouvernement et les grévistes en 2017 ayant abouti à la conclusion d’une trêve sociale de cinq ans.
« Il y a dix jours de cela, les syndicats sous notre tutelle et nous, sommes retrouvés à Bassam pendant 4 jours pour nous accorder sur les points de discussion. L’étape d’après, nous nous sommes retrouvés à Abidjan pour finaliser le rapport de Bassam et nous avons pris du retard parce que celui-là même qui vient de lancer le mot d’ordre de grève M. Attaby a attendu une semaine avant de signer le rapport», a-t-elle expliqué, annonçant une rencontre entre son ministère et les syndicats cette semaine.
« Nous sommes à un mois de la fin de l’année scolaire et à quelques semaines des examens à grand tirage. Je demande aux enseignants d’aujourd’hui de donner la même chance dont ils ont bénéficié pour devenir des enseignants, ensuite des syndicalistes. Qu’ils donnent cette même chance à nos enfants de réussir demain », a plaidé Mme Camara.
La COSEF-CI avait observé une grève de deux mois avant de suspendre son mouvement le 23 mars 2019. Cette organisation syndicale réclame entre autres, des indemnités de logement, la suppression des emplois d’instituteurs adjoints recrutés avec le Brevet d’études de premier cycle (BEPC) et la rémunération de la surveillance des examens.
LB/ls/APA
« Celui qui ne veut pas enseigner peut aller ailleurs. Et je le dis, je n’admettrai pas cette grève de mardi prochain. Je ne suis pas d’accord et je le dis haut et fort ici. Tout enseignant qui se mettra en grève à partir de mardi va assumer les conséquences», a averti Mme Camara.
Selon une note d’information transmise lundi à APA, elle a fait cette déclaration dimanche à Ouragahio ( 20 km de Gagnoa) dans le Centre-ouest du pays en marge de l’inauguration du collège moderne de Brihi dans la sous-préfecture de Bayota.
Cette mise en garde de la ministre Kandia Camara intervient quelques jours après l’annonce de la reprise de la grève dans le secteur de l’éducation par la Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI, l’un des plus grands syndicats d’enseignants du pays).
Mercredi dernier, au terme d’une Assemblée générale extraordinaire, la COSEF-CI a décidé de reprendre sa grève (suspendue depuis le 23 mars 2019 après deux mois de débrayage) du 14 au 17 mai 2019 estimant que les négociations avec le gouvernement « n’ont apporté aucune réponse ».
« Trop c’est trop ça ne peut pas continuer. Je dis que la vie est un choix. Ou bien, ils ont choisi de venir à l’éducation par vocation parce qu’ils veulent servir le pays et aider les enfants ivoiriens à réussir ou alors, ils sont venus pour la politique ou alors, ils sont venus pour s’amuser. Je ne suis pas là pour m’amuser parce que l’école n’est pas un lieu d’amusement », a indiqué Mme Camara.
Poursuivant, elle a « interpellé Pacôme Attaby ( Porte-parole de la COSEF-CI) à revenir à la table de négociation si tant qu’ils veulent que l’école continue, si tant qu’ils veulent faire leur travail d’enseignants, si tel est le cas, nous allons continuer de discuter avec eux».
Auparavant, la ministre a rappelé les engagements pris par le gouvernement et les grévistes en 2017 ayant abouti à la conclusion d’une trêve sociale de cinq ans.
« Il y a dix jours de cela, les syndicats sous notre tutelle et nous, sommes retrouvés à Bassam pendant 4 jours pour nous accorder sur les points de discussion. L’étape d’après, nous nous sommes retrouvés à Abidjan pour finaliser le rapport de Bassam et nous avons pris du retard parce que celui-là même qui vient de lancer le mot d’ordre de grève M. Attaby a attendu une semaine avant de signer le rapport», a-t-elle expliqué, annonçant une rencontre entre son ministère et les syndicats cette semaine.
« Nous sommes à un mois de la fin de l’année scolaire et à quelques semaines des examens à grand tirage. Je demande aux enseignants d’aujourd’hui de donner la même chance dont ils ont bénéficié pour devenir des enseignants, ensuite des syndicalistes. Qu’ils donnent cette même chance à nos enfants de réussir demain », a plaidé Mme Camara.
La COSEF-CI avait observé une grève de deux mois avant de suspendre son mouvement le 23 mars 2019. Cette organisation syndicale réclame entre autres, des indemnités de logement, la suppression des emplois d’instituteurs adjoints recrutés avec le Brevet d’études de premier cycle (BEPC) et la rémunération de la surveillance des examens.
LB/ls/APA