Ancien gardien de but de l’Africa Sports, Zadi Hortalin a rejoint le club de Al Nahda, en Arabie Saoudite. Régulièrement appelé sous Marc Wilmots, il ne l’est plus depuis l’arrivée de Kamara Ibrahim. Sa saison, l’Africa Sports, les Eléphants et la Can 2019, a évoqués pour "Le Nouveau Réveil".
Pourquoi avoir choisi l’Arabie Saoudite ?
Je pense qu’il était temps que je parte voir d’autres horizons. J’avais envie d’autres challenges. Et quand cette proposition s’est offerte à moi, je n’ai pas hésité.
Peux-tu nous faire un point sur ta première saison en Arabie Saoudite ?
L’équipe a connu des moments difficiles cette année. Nous sommes au milieu du tableau. Personnellement, j’ai fait une très belle saison, avec 14 « clean sheet » (14 matchs sans encaisser de buts, Ndlr).
Je suis fier de ma saison, car je suis venu dans un championnat très difficile que je ne maîtrisais pas.
Comment tu as pu t’intégrer dans la société saoudienne ?
Disons que les choses ont été simples, vu que c’est l’entraîneur principal qui m’a fait appel. Du coup, j’ai été très vite.
De là où tu es, comment tu vis la situation de l’Africa Sports ?
C’est avec joie que j’ai vu que l’Africa Sports a terminé 6ème du championnat, malgré les difficultés. Mais c’est regrettable ce qui arrive au club aujourd’hui. Depuis plusieurs années, l’Africa persiste dans des palabres, dans des conflits de personnes, sans penser au club et à ceux qui le font vivre. L’Africa est le club qui m’a fait connaître au niveau national et international. C’est vraiment dommage de le voir ainsi. Que les dirigeants mettent balle à terre pour redonner vie à ce club.
Comment juges-tu la gestion d’Alexis Vagba décriée par de nombreux supporters ?
Je pense franchement que le président s’est entouré de mauvaises personnes. Sinon, au début de sa prise de fonction, en tant que président, tout allait bien. Mais certaines personnes ont été mises à des postes qu’elles-mêmes ne connaissent pas. C’est de là que tout a changé. Il y a aussi la maladie qui l’a empêché d’être présent pour le club.
Parlons maintenant des Éléphants et de la Can 2019. Depuis l’arrivée de Kamara Ibrahim, tu n’as plus été appelé. C’est quoi le problème ?
Je pense qu’il n’y a pas de problème. L’entraîneur fait appel aux joueurs selon lui ses critères.
Comment tu juges la poule de la Côte d’Ivoire ?
Quelle que soit la poule, la Côte d’Ivoire a les moyens de passer le premier tour. Mais c’est une poule avec de bonnes équipes. C’est une poule un peu compliquée, mais pas impossible à gérer.
Vous retrouvez le Maroc qui vous a éliminés à la Can 2017 et vous a empêchés d’aller à la Coupe du monde. Tu penses que ce sera l’occasion de la revanche ?
La meilleure revanche, ce sera quand nous aurons battu le Maroc. Sinon, pour l’heure, on ne peut pas parler de revanche.
Participer à la Can, tu y penses ?
Oui, j’y pense tout le temps. Ce sera une fierté pour moi.
Comment juges-tu l’absence de Éric Bailly ?
C’est une très grande perte pour la sélection ivoirienne. Vivement qu’il retrouve très rapidement la santé. Mais, je pense que le sélectionneur fera appel aux jeunes joueurs talentueux, comme lui, pour continuer le travail et défendre les couleurs du pays lors de la Can 2019.
Interview réalisée
par EUSTACHE GNABA
Pourquoi avoir choisi l’Arabie Saoudite ?
Je pense qu’il était temps que je parte voir d’autres horizons. J’avais envie d’autres challenges. Et quand cette proposition s’est offerte à moi, je n’ai pas hésité.
Peux-tu nous faire un point sur ta première saison en Arabie Saoudite ?
L’équipe a connu des moments difficiles cette année. Nous sommes au milieu du tableau. Personnellement, j’ai fait une très belle saison, avec 14 « clean sheet » (14 matchs sans encaisser de buts, Ndlr).
Je suis fier de ma saison, car je suis venu dans un championnat très difficile que je ne maîtrisais pas.
Comment tu as pu t’intégrer dans la société saoudienne ?
Disons que les choses ont été simples, vu que c’est l’entraîneur principal qui m’a fait appel. Du coup, j’ai été très vite.
De là où tu es, comment tu vis la situation de l’Africa Sports ?
C’est avec joie que j’ai vu que l’Africa Sports a terminé 6ème du championnat, malgré les difficultés. Mais c’est regrettable ce qui arrive au club aujourd’hui. Depuis plusieurs années, l’Africa persiste dans des palabres, dans des conflits de personnes, sans penser au club et à ceux qui le font vivre. L’Africa est le club qui m’a fait connaître au niveau national et international. C’est vraiment dommage de le voir ainsi. Que les dirigeants mettent balle à terre pour redonner vie à ce club.
Comment juges-tu la gestion d’Alexis Vagba décriée par de nombreux supporters ?
Je pense franchement que le président s’est entouré de mauvaises personnes. Sinon, au début de sa prise de fonction, en tant que président, tout allait bien. Mais certaines personnes ont été mises à des postes qu’elles-mêmes ne connaissent pas. C’est de là que tout a changé. Il y a aussi la maladie qui l’a empêché d’être présent pour le club.
Parlons maintenant des Éléphants et de la Can 2019. Depuis l’arrivée de Kamara Ibrahim, tu n’as plus été appelé. C’est quoi le problème ?
Je pense qu’il n’y a pas de problème. L’entraîneur fait appel aux joueurs selon lui ses critères.
Comment tu juges la poule de la Côte d’Ivoire ?
Quelle que soit la poule, la Côte d’Ivoire a les moyens de passer le premier tour. Mais c’est une poule avec de bonnes équipes. C’est une poule un peu compliquée, mais pas impossible à gérer.
Vous retrouvez le Maroc qui vous a éliminés à la Can 2017 et vous a empêchés d’aller à la Coupe du monde. Tu penses que ce sera l’occasion de la revanche ?
La meilleure revanche, ce sera quand nous aurons battu le Maroc. Sinon, pour l’heure, on ne peut pas parler de revanche.
Participer à la Can, tu y penses ?
Oui, j’y pense tout le temps. Ce sera une fierté pour moi.
Comment juges-tu l’absence de Éric Bailly ?
C’est une très grande perte pour la sélection ivoirienne. Vivement qu’il retrouve très rapidement la santé. Mais, je pense que le sélectionneur fera appel aux jeunes joueurs talentueux, comme lui, pour continuer le travail et défendre les couleurs du pays lors de la Can 2019.
Interview réalisée
par EUSTACHE GNABA