La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, estimant que le mot d’ordre de grève lancé par la Coalition du secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) est « illégal », parce que « sans préavis », a annoncé plusieurs sanctions, telles que la radiation des effectifs, la suspension ou la ponction de salaires, encoures par les éventuels grévistes.
« Je souhaite que les enseignants soient à leur poste. Je ne souhaite pas que cette énième grève prospère. Tous les absents, pour cause de grève, verront leurs salaires suspendus. La recréation est terminée. Trop, c’est trop. Je dis Non, Non et Non », a clamé le ministre Kandia Camara lors d’une conférence de presse, mardi, à son cabinet.
Elle dit être « indignée » par cette grève au moment où le gouvernement a pris l’engagement de régler l’ensemble des revendications suite à la signature de la trêve sociale.
Et surtout dans un contexte où les résultats d’un séminaire qui a réuni l’ensemble des protagonistes à Grand-Bassam, du 10 au 13 avril, et des négociations à Abidjan doivent être revisités, avant leur adressage au Premier ministre pour leur adoption finale, a ajouté la ministre Kandia Camara.
Le secrétaire général du COSEFCI, Attaby Pacôme, a annoncé un mot d’ordre de grève de quatre jours, à partir de ce mardi, en protestation contre la non satisfaction de leurs revendications parce que le gouvernement voudrait, selon lui, « gagner du temps, nous prendre par le temps pour aller à la fin d’année », sans avoir réglé les problèmes, rappelle-t-on.
« Tous ceux qui vont aller en grève seront considérés comme des hommes et des femmes qui ne veulent pas être de notre corps, qui n’ont plus leur place ici parmi nous », a prévenu Kandia Camara qui soupçonne le responsable syndical d’avoir d’autres desseins, en prenant l’école en otage, en hypothéquant l’avenir des enfants et en perturbant les examens de fin d’année.
La ministre en appelle au sens de responsabilité des enseignants, les invitant à ne pas s’associer à cette grève « aux conséquences lourdes pour leurs auteurs ».
Cette grève qui passe par la rétention des moyennes et des notes, risque de remettre en cause le nouveau découpage de l’année scolaire et les dates des examens scolaires, indique-t-on.
(AIP)
aaa/kp
« Je souhaite que les enseignants soient à leur poste. Je ne souhaite pas que cette énième grève prospère. Tous les absents, pour cause de grève, verront leurs salaires suspendus. La recréation est terminée. Trop, c’est trop. Je dis Non, Non et Non », a clamé le ministre Kandia Camara lors d’une conférence de presse, mardi, à son cabinet.
Elle dit être « indignée » par cette grève au moment où le gouvernement a pris l’engagement de régler l’ensemble des revendications suite à la signature de la trêve sociale.
Et surtout dans un contexte où les résultats d’un séminaire qui a réuni l’ensemble des protagonistes à Grand-Bassam, du 10 au 13 avril, et des négociations à Abidjan doivent être revisités, avant leur adressage au Premier ministre pour leur adoption finale, a ajouté la ministre Kandia Camara.
Le secrétaire général du COSEFCI, Attaby Pacôme, a annoncé un mot d’ordre de grève de quatre jours, à partir de ce mardi, en protestation contre la non satisfaction de leurs revendications parce que le gouvernement voudrait, selon lui, « gagner du temps, nous prendre par le temps pour aller à la fin d’année », sans avoir réglé les problèmes, rappelle-t-on.
« Tous ceux qui vont aller en grève seront considérés comme des hommes et des femmes qui ne veulent pas être de notre corps, qui n’ont plus leur place ici parmi nous », a prévenu Kandia Camara qui soupçonne le responsable syndical d’avoir d’autres desseins, en prenant l’école en otage, en hypothéquant l’avenir des enfants et en perturbant les examens de fin d’année.
La ministre en appelle au sens de responsabilité des enseignants, les invitant à ne pas s’associer à cette grève « aux conséquences lourdes pour leurs auteurs ».
Cette grève qui passe par la rétention des moyennes et des notes, risque de remettre en cause le nouveau découpage de l’année scolaire et les dates des examens scolaires, indique-t-on.
(AIP)
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