Ce jeudi 9 mai 2019, une certaine presse s'est faite l'écho d'un prétendu profond malaise au sein de la délégation de la Côte d’Ivoire au Parlement Panafricain (PAP).
Selon cette presse, reprise en ligne par les médias et réseaux sociaux, cette situation serait le fait du président de l'Assemblée nationale de notre pays, Monsieur Amadou Soumahoro qui aurait méprisé la délégation désignée par le Sénat ivoirien, en imposant 5 députés au lieu de 3.
Qu'en est-il en réalité ?
A l'instar des 54 pays siégeant au PAP, la Côte d'Ivoire doit être représentée par 5 parlementaires, notamment, 3 députés et 2 sénateurs.
La Côte d'Ivoire qui n'avait pas encore de sénat, a toujours été représentée, depuis 2012, par 5 députés.
C'est fort de cela que les 5 députés qui y ont déjà prêté serment (1 en mars 2017 et 4 mai 2018), ont été invités, le 16 mars 2019, conformément aux dispositions réglementaires du PAP, à participer à la présente session ordinaire.
Une fois en Afrique du Sud, la délégation a été informée par le secrétariat du PAP, que 2 sénateurs auraient été désignés par le Sénat.
Dès lors l'honorable Koné Dognon, président-délégué du groupe et chef de la délégation, a informé le Secrétaire Général de notre institution de cette situation.
En outre, à la réunion des bureaux du PAP, le samedi 4 mai 2019, le chef de la délégation et le secrétariat du PAP ont suggéré au président de référer aux textes et à la jurisprudence en la matière.
En effet, quelques années auparavant, le Cameroun et le Kenya avaient connu une situation similaire.
Le PAP avait demandé aux membres de la nouvelle chambre de participer en tant qu'observateurs, à la session, sans prestation de serment, dans l'attente de recevoir une liste de 5 parlementaires.
Le président du PAP, l'honorable Roger Nkodo Dang a rejeté cette solution et a fait prêter serment aux 2 sénateurs ivoiriens, le lundi 06 mai 2019, sans que leurs dossiers n'ait été endossés par la commission permanente des règlements.
Le mardi 07 mai 2019, lors de la séance plénière, les députés du PAP ont dénoncé ladite prestation de serment et ont purement et simplement demandé son invalidation, car elle viole les textes de l'institution et ignore la jurisprudence. La plénière a adopté cette décision.
Le jeudi 09 mai 2019, la plénière ayant constaté la présence desdits sénateurs ivoiriens dans l'hémicycle, a exigé et obtenu qu'ils en sortent.
Au regard donc de ces faits, nous infirmons toutes les allégations à l'encontre du président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire, qui n'est ni de près ni de loin lié à cette affaire.
Le PAP, en tant qu'organe de l'Union Africaine, est une institution indépendante qui siège et prend ses décisions, en toute liberté, la plénière étant souveraine.
En ce qui concerne le "blocage" du PAP, ce jeudi 09 mai 2019, il s'agit d'un arrêt de travail observé par les fonctionnaires parlementaires, se disant excédés par les relations entre l'ensemble du personnel et le président de l'institution.
Cet arrêt de travail n'est aucunement lié à la situation de la délégation ivoirienne, dont la participation n'est en rien compromise.
Il est à préciser que, contrairement aux écrits de certains médias et presses en ligne, la délégation de la Côte d'Ivoire n'a, à aucun moment demandé au PAP de désigner 3 députés sur les 5 présents pour occuper les sièges du pays. Cela aurait été une immixion inacceptable et une violation flagrante du règlement intérieur de l'institution.
La délégation ivoirienne demande aux médias de faire preuve d'équité et de professionnalisme dans la recherche et le traitement de l'information, afin d'éviter de telles allégations qui ternissent l'image de nos institutions et de notre pays, la Côte d'Ivoire.
Fait à Midrand, le jeudi 09 mai 2019,
Honorable Koné Dognon,
Président-délégué du groupe ivoirien au PAP,
Chef de délégation"
Selon cette presse, reprise en ligne par les médias et réseaux sociaux, cette situation serait le fait du président de l'Assemblée nationale de notre pays, Monsieur Amadou Soumahoro qui aurait méprisé la délégation désignée par le Sénat ivoirien, en imposant 5 députés au lieu de 3.
Qu'en est-il en réalité ?
A l'instar des 54 pays siégeant au PAP, la Côte d'Ivoire doit être représentée par 5 parlementaires, notamment, 3 députés et 2 sénateurs.
La Côte d'Ivoire qui n'avait pas encore de sénat, a toujours été représentée, depuis 2012, par 5 députés.
C'est fort de cela que les 5 députés qui y ont déjà prêté serment (1 en mars 2017 et 4 mai 2018), ont été invités, le 16 mars 2019, conformément aux dispositions réglementaires du PAP, à participer à la présente session ordinaire.
Une fois en Afrique du Sud, la délégation a été informée par le secrétariat du PAP, que 2 sénateurs auraient été désignés par le Sénat.
Dès lors l'honorable Koné Dognon, président-délégué du groupe et chef de la délégation, a informé le Secrétaire Général de notre institution de cette situation.
En outre, à la réunion des bureaux du PAP, le samedi 4 mai 2019, le chef de la délégation et le secrétariat du PAP ont suggéré au président de référer aux textes et à la jurisprudence en la matière.
En effet, quelques années auparavant, le Cameroun et le Kenya avaient connu une situation similaire.
Le PAP avait demandé aux membres de la nouvelle chambre de participer en tant qu'observateurs, à la session, sans prestation de serment, dans l'attente de recevoir une liste de 5 parlementaires.
Le président du PAP, l'honorable Roger Nkodo Dang a rejeté cette solution et a fait prêter serment aux 2 sénateurs ivoiriens, le lundi 06 mai 2019, sans que leurs dossiers n'ait été endossés par la commission permanente des règlements.
Le mardi 07 mai 2019, lors de la séance plénière, les députés du PAP ont dénoncé ladite prestation de serment et ont purement et simplement demandé son invalidation, car elle viole les textes de l'institution et ignore la jurisprudence. La plénière a adopté cette décision.
Le jeudi 09 mai 2019, la plénière ayant constaté la présence desdits sénateurs ivoiriens dans l'hémicycle, a exigé et obtenu qu'ils en sortent.
Au regard donc de ces faits, nous infirmons toutes les allégations à l'encontre du président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire, qui n'est ni de près ni de loin lié à cette affaire.
Le PAP, en tant qu'organe de l'Union Africaine, est une institution indépendante qui siège et prend ses décisions, en toute liberté, la plénière étant souveraine.
En ce qui concerne le "blocage" du PAP, ce jeudi 09 mai 2019, il s'agit d'un arrêt de travail observé par les fonctionnaires parlementaires, se disant excédés par les relations entre l'ensemble du personnel et le président de l'institution.
Cet arrêt de travail n'est aucunement lié à la situation de la délégation ivoirienne, dont la participation n'est en rien compromise.
Il est à préciser que, contrairement aux écrits de certains médias et presses en ligne, la délégation de la Côte d'Ivoire n'a, à aucun moment demandé au PAP de désigner 3 députés sur les 5 présents pour occuper les sièges du pays. Cela aurait été une immixion inacceptable et une violation flagrante du règlement intérieur de l'institution.
La délégation ivoirienne demande aux médias de faire preuve d'équité et de professionnalisme dans la recherche et le traitement de l'information, afin d'éviter de telles allégations qui ternissent l'image de nos institutions et de notre pays, la Côte d'Ivoire.
Fait à Midrand, le jeudi 09 mai 2019,
Honorable Koné Dognon,
Président-délégué du groupe ivoirien au PAP,
Chef de délégation"