Abidjan, Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a annoncé la mise en oeuvre du budget, à compter de 2020, sur une période de trois ans, contrairement à la pratique budgétaire d’une année dans le passé.
“D’abord, c’est le budget qui va s’étaler sur trois ans plutôt qu’une année aujourd’hui. C’est le budget qui va avoir plusieurs indicateurs de performance, le contrôle sera plus affirmé, le rôle des contrôleurs financiers et de la Cour des comptes sera renforcé, celui du Parlement également sera plus étendu”, a indiqué le secrétaire d’Etat Moussa Sanogo, lundi, au cours d’un séminaire gouvernemental à la primature.
Cette mesure gouvernementale participe à l’amélioration de la dépense publique et s’inscrit dans le cadre de la réforme des finances publiques avec le basculement en mode budget-programme, dès le 1er janvier prochain, selon les directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), signale-t-on.
Au nom du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a invité les membres du Gouvernement à approprier cette réforme.
“Notre attente est que vous repartiez prêts à prendre votre part dans les missions qui sont les nôtres et conduire les actions managériales indispensables à la réussite d’un tel exercice”, a-t-il affirmé, exhortant ses collègues ministres à désigner leurs responsables de programmes “dans les meilleurs délais.”
Cette innovation doit accélérer notamment la déconcentration de l’ordonnancement budgétaire. “Par le passé, c’est le ministre en charge du budget qui était l’ordonnateur principal. Dorénavant, tous les ministres auront ce pouvoir”, a dit Moussa Sanogo.
Selon lui, ce processus demande des moments d’ajustements. “Et c’est ce qui va se faire Et nous serons là pour les accompagner, pour faire en sorte que l’efficacité de la dépense soit améliorée”, a-t-il conclu.
Le Gouvernement avait donné son accord, lors du conseil des ministres du 20 mars, pour l’adoption du budget programme, à compter du 1er janvier 2020. A ce jour, la Côte d’Ivoire a transposé sept des huit directives dans sa législation, notamment l’adoption de la loi organique relative aux lois des finances et celle portant code de transparence dans la gestion des finances publiques du 5 juin 2014, rappelle-t-on.
(AIP)
Nmfa/kp
“D’abord, c’est le budget qui va s’étaler sur trois ans plutôt qu’une année aujourd’hui. C’est le budget qui va avoir plusieurs indicateurs de performance, le contrôle sera plus affirmé, le rôle des contrôleurs financiers et de la Cour des comptes sera renforcé, celui du Parlement également sera plus étendu”, a indiqué le secrétaire d’Etat Moussa Sanogo, lundi, au cours d’un séminaire gouvernemental à la primature.
Cette mesure gouvernementale participe à l’amélioration de la dépense publique et s’inscrit dans le cadre de la réforme des finances publiques avec le basculement en mode budget-programme, dès le 1er janvier prochain, selon les directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), signale-t-on.
Au nom du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a invité les membres du Gouvernement à approprier cette réforme.
“Notre attente est que vous repartiez prêts à prendre votre part dans les missions qui sont les nôtres et conduire les actions managériales indispensables à la réussite d’un tel exercice”, a-t-il affirmé, exhortant ses collègues ministres à désigner leurs responsables de programmes “dans les meilleurs délais.”
Cette innovation doit accélérer notamment la déconcentration de l’ordonnancement budgétaire. “Par le passé, c’est le ministre en charge du budget qui était l’ordonnateur principal. Dorénavant, tous les ministres auront ce pouvoir”, a dit Moussa Sanogo.
Selon lui, ce processus demande des moments d’ajustements. “Et c’est ce qui va se faire Et nous serons là pour les accompagner, pour faire en sorte que l’efficacité de la dépense soit améliorée”, a-t-il conclu.
Le Gouvernement avait donné son accord, lors du conseil des ministres du 20 mars, pour l’adoption du budget programme, à compter du 1er janvier 2020. A ce jour, la Côte d’Ivoire a transposé sept des huit directives dans sa législation, notamment l’adoption de la loi organique relative aux lois des finances et celle portant code de transparence dans la gestion des finances publiques du 5 juin 2014, rappelle-t-on.
(AIP)
Nmfa/kp