Yamoussoukro-Les cours se sont déroulés normalement dans les établissements scolaires de Yamoussoukro malgré le mot d’ordre de grève lanncée pour ce mardi par la Coalition des syndicats du secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI).
L’ambiance était à la normale dans toutes les écoles visitées par l’AIP dans la capitale politique et administrative ivoirienne. Les élèves et leurs enseignants étaient tous présents dans les classes pour poursuivre le programme scolaire.
"L’année tire à sa fin et nous avons déjà pris du retard avec la grève passée. Il faut qu’on évite les défis et les menaces pour ne pas perturber les compositions et examens de fin d’année", ont fait remarquer des enseignants interrogés, estimant que "cette grève n’a pas son sens" et tout en souhaitant la poursuite des négociations pour donner une chance aux enfants de terminer l’année.
Le secrétaire général de la COSEFCI, Attaby Pacôme a, au terme d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 8 mai à Yopougon, décidé de la reconduite de la grève à compter de mardi pour quatre jours renouvelables.
La COSEF-CI demande une revalorisation des indemnités de logement des instituteurs et professeurs du secondaire, la suppression des cours du mercredi dans le primaire, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires et la rémunération de la surveillance de ces examens, le paiement de 500.000 francs CFA par enseignant ex-contractuel au titre des émoluments non perçus de janvier à mai 2014.
Les enseignants revendiquent également l’intégration à la Fonction publique de 97 d’entre eux radiés en 2014 pour fait de grève, ainsi que la suppression de l’emploi d’instituteurs adjoints.
La ministre de l'Éducation nationale de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a invité lundi la COSEF-CI à la table des négociations, appelant au sens de responsabilité des enseignants.
nam/kp
L’ambiance était à la normale dans toutes les écoles visitées par l’AIP dans la capitale politique et administrative ivoirienne. Les élèves et leurs enseignants étaient tous présents dans les classes pour poursuivre le programme scolaire.
"L’année tire à sa fin et nous avons déjà pris du retard avec la grève passée. Il faut qu’on évite les défis et les menaces pour ne pas perturber les compositions et examens de fin d’année", ont fait remarquer des enseignants interrogés, estimant que "cette grève n’a pas son sens" et tout en souhaitant la poursuite des négociations pour donner une chance aux enfants de terminer l’année.
Le secrétaire général de la COSEFCI, Attaby Pacôme a, au terme d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 8 mai à Yopougon, décidé de la reconduite de la grève à compter de mardi pour quatre jours renouvelables.
La COSEF-CI demande une revalorisation des indemnités de logement des instituteurs et professeurs du secondaire, la suppression des cours du mercredi dans le primaire, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires et la rémunération de la surveillance de ces examens, le paiement de 500.000 francs CFA par enseignant ex-contractuel au titre des émoluments non perçus de janvier à mai 2014.
Les enseignants revendiquent également l’intégration à la Fonction publique de 97 d’entre eux radiés en 2014 pour fait de grève, ainsi que la suppression de l’emploi d’instituteurs adjoints.
La ministre de l'Éducation nationale de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a invité lundi la COSEF-CI à la table des négociations, appelant au sens de responsabilité des enseignants.
nam/kp
