Abidjan, – La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, a renoué, vendredi à son cabinet, le dialogue avec les syndicats de son ministère dans une atmosphère délicate d’impératif de sauvegarde de l’année par l’organisation des examens de fin d’année et de satisfaction des revendications des organisations syndicales menées par la Coalition secteur éducation-formation (COSEF-CI).
« Les discussions ont été sincères, empreintes de courtoisie dans un climat de fraternité. Cela augure d’une bonne fin d’année parce que nous sommes en phase avec nos partenaires syndicaux pour que les examens à grand tirage se déroulent dans de bonnes conditions », a déclaré Kandia Camara après un round de plus de 4 h de discussions avec les syndicats de son département.
Sans préciser les points d’accord convenus avec les syndicats, elle a indiqué que des avancées ont été enregistrées en matière de revendications à caractère administratif « réalisables » en concomitance avec le ministère de la Fonction publique et que celles, en suspend d’ordre financier, seront adressées au Premier ministre.
« Les échanges se sont déroulés dans une atmosphère de convivialité que nous saluons mais quand à nos revendications, nous n’avons pas noté de volonté réelle du gouvernement d’aller à la résolution de nos problèmes », a pointé, le porte-parole de la COSEF-CI, Pacôme Attaby.
« Nous n’avons pas suspendu le mot d’ordre de grève. Nous allons en référer à nos mandants mais nous invitons le gouvernement à aller un peu plus vite avant les examens parce que nous comprenons sa démarche», a ajouté M. Attaby.
Les enseignants ivoiriens ont observé une grève de deux mois, qu’ils ont suspendue, après deux mois, le 23 mars, avant de la relancer mardi pour revendiquer la revalorisation des indemnités de logement, de la rémunération de la surveillance des examens ou encore la suppression des emplois d’instituteurs ordinaires et adjoints recrutés avec le BEPC, entre autres motifs de débrayage.
Cette levée de pied des enseignants fait peser une lourde menace d’année blanche préjudiciable au système scolaire. La ministre Kandia Camara a prévenu que ses instigateurs, meneurs et suiveurs encourent des sanctions de la ponction sur salaire à la radiation des effectifs.
(AIP)
aaa/kam
« Les discussions ont été sincères, empreintes de courtoisie dans un climat de fraternité. Cela augure d’une bonne fin d’année parce que nous sommes en phase avec nos partenaires syndicaux pour que les examens à grand tirage se déroulent dans de bonnes conditions », a déclaré Kandia Camara après un round de plus de 4 h de discussions avec les syndicats de son département.
Sans préciser les points d’accord convenus avec les syndicats, elle a indiqué que des avancées ont été enregistrées en matière de revendications à caractère administratif « réalisables » en concomitance avec le ministère de la Fonction publique et que celles, en suspend d’ordre financier, seront adressées au Premier ministre.
« Les échanges se sont déroulés dans une atmosphère de convivialité que nous saluons mais quand à nos revendications, nous n’avons pas noté de volonté réelle du gouvernement d’aller à la résolution de nos problèmes », a pointé, le porte-parole de la COSEF-CI, Pacôme Attaby.
« Nous n’avons pas suspendu le mot d’ordre de grève. Nous allons en référer à nos mandants mais nous invitons le gouvernement à aller un peu plus vite avant les examens parce que nous comprenons sa démarche», a ajouté M. Attaby.
Les enseignants ivoiriens ont observé une grève de deux mois, qu’ils ont suspendue, après deux mois, le 23 mars, avant de la relancer mardi pour revendiquer la revalorisation des indemnités de logement, de la rémunération de la surveillance des examens ou encore la suppression des emplois d’instituteurs ordinaires et adjoints recrutés avec le BEPC, entre autres motifs de débrayage.
Cette levée de pied des enseignants fait peser une lourde menace d’année blanche préjudiciable au système scolaire. La ministre Kandia Camara a prévenu que ses instigateurs, meneurs et suiveurs encourent des sanctions de la ponction sur salaire à la radiation des effectifs.
(AIP)
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