A l'occasion des 100 ans de l'Organisation internationale du travail, l’émission « 7miliards de voisins » de Radio France Internationale (RFI) a mis un focus sur les conditions de travail sur le continent africain. Le thème de cette émission était « Pénibilité et précarité du travail en Afrique ». Mamadou Touré, ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a participé à cette émission avec Moustapha Kamal Gueye, chef de l’Unité emplois verts au Bureau International du Travail (BIT), Marie-Pierre Nicollet, directrice du département Transition démographique et sociale de l’’Agence Française de développement (AFD), Cyril Cosme, directeur du Bureau de l’Organisation internationale du travail pour la France. Tous les participants ont reconnu la pénibilité et la précarité du travail aussi bien dans le secteur formel qu’informel. Les secteurs les plus touchées, à les en croire sont agriculture, bâtiment, le recyclage et la gestion des déchets, etc.
Cyril Cosme, directeur de l’OIT pour la France a souligné que la prévalence de l’informel est un facteur majeur qui explique la précarité de l’emploi sur le continent africain.
De son côté, Marie-Pierre Nicollet, directrice à l’AFD, a instruit que 89% des femmes et 90% des jeunes au sud sahara travaillent dans le secteur informel et font face à la pénibilité et à la précarité du travail.
Mamadou Touré, porte-parole adjoint du gouvernement de Côte d’Ivoire, a reconnu que cette réalité existe aussi dans son pays. Toutefois, a-t-il poursuivi, face à cette situation, le gouvernement ivoirien a pris des mesures pour améliorer le niveau de rémunération des travailleurs. « Le Smig est passé de 30mille à 60mille F Cfa. Vous avez aussi un code de travail qui a été adopté qui offre un peu plus de sécurité aux travailleurs qui oblige à assurer un minimum d’assurance pour certains travailleurs », a-t-il fait savoir.
Sur le travail domestique, le Ministre Ivoirien a révélé que le ministère de la protection sociale à travers le code du travail a pris une série de mesures pour garantir le salaire minimum, obliger à la déclaration à la CNPS. « Il faut que ces mesures soient appliquées. Au-delà de la sensibilisation, il faut un contrôle et de la sanction quand les règles ne sont pas respectées », informe-t-il.
Pour soulager la pénibilité et précarité du travail des jeunes et des femmes en Côte d’Ivoire, Mamadou Touré a partagé l’expérience ivoirienne. D’abord, il a porté à la connaissance de tous que l’orientation économique en Côte d’Ivoire est l’industrialisation ou la semi industrialisation des produits. « C’est un programme financé par la Banque mondiale. Et l’une des composante ce sont les Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO). Ce qui se passe c’est que les jeunes sont mis en situation de travail dans l’entretien routier, l’assainissement sur des questions de déchets. Il se trouvait que ces jeunes avaient des contrats de travail de 6mois. Et après ce délai, plus rien. Ce que nous sommes entrain d’expérimenter pour faire évoluer la situation de ces jeunes, c’est que pendant ces 6 mois, une partie des revenus ait épargné. A l’issue des 6mois, l’épargne constitué par ces jeunes est un premier fonds auquel s’ajoute un fonds additionnel. Ces jeunes sont amenés à créer des Groupements d’intérêt économique, à se structurer en mini entreprise, micro et petite entreprise avec un appui en financement et avec une possibilité de contracter avec des mairies et des communes pour pérenniser leur action », a-t-il communiqué non sans manquer de préciser que le gouvernement ne ménage aucun effort pour le financement de projet jeunes.
Moustapha Kamal Gueye, chef de l’Unité emplois verts au Bureau International du Travail (BIT), a déclaré que Le réchauffement climatique va impacter négativement le travail. Il ne va pas améliorer les conditions de travail. D’ici 2030, fait-il noter, ce sont 72 millions d’emplois qui seront perdus dans le secteur de l’agriculture, du bâtiment, etc.
Cyril Cosme, directeur de l’OIT pour la France a souligné que la prévalence de l’informel est un facteur majeur qui explique la précarité de l’emploi sur le continent africain.
De son côté, Marie-Pierre Nicollet, directrice à l’AFD, a instruit que 89% des femmes et 90% des jeunes au sud sahara travaillent dans le secteur informel et font face à la pénibilité et à la précarité du travail.
Mamadou Touré, porte-parole adjoint du gouvernement de Côte d’Ivoire, a reconnu que cette réalité existe aussi dans son pays. Toutefois, a-t-il poursuivi, face à cette situation, le gouvernement ivoirien a pris des mesures pour améliorer le niveau de rémunération des travailleurs. « Le Smig est passé de 30mille à 60mille F Cfa. Vous avez aussi un code de travail qui a été adopté qui offre un peu plus de sécurité aux travailleurs qui oblige à assurer un minimum d’assurance pour certains travailleurs », a-t-il fait savoir.
Sur le travail domestique, le Ministre Ivoirien a révélé que le ministère de la protection sociale à travers le code du travail a pris une série de mesures pour garantir le salaire minimum, obliger à la déclaration à la CNPS. « Il faut que ces mesures soient appliquées. Au-delà de la sensibilisation, il faut un contrôle et de la sanction quand les règles ne sont pas respectées », informe-t-il.
Pour soulager la pénibilité et précarité du travail des jeunes et des femmes en Côte d’Ivoire, Mamadou Touré a partagé l’expérience ivoirienne. D’abord, il a porté à la connaissance de tous que l’orientation économique en Côte d’Ivoire est l’industrialisation ou la semi industrialisation des produits. « C’est un programme financé par la Banque mondiale. Et l’une des composante ce sont les Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO). Ce qui se passe c’est que les jeunes sont mis en situation de travail dans l’entretien routier, l’assainissement sur des questions de déchets. Il se trouvait que ces jeunes avaient des contrats de travail de 6mois. Et après ce délai, plus rien. Ce que nous sommes entrain d’expérimenter pour faire évoluer la situation de ces jeunes, c’est que pendant ces 6 mois, une partie des revenus ait épargné. A l’issue des 6mois, l’épargne constitué par ces jeunes est un premier fonds auquel s’ajoute un fonds additionnel. Ces jeunes sont amenés à créer des Groupements d’intérêt économique, à se structurer en mini entreprise, micro et petite entreprise avec un appui en financement et avec une possibilité de contracter avec des mairies et des communes pour pérenniser leur action », a-t-il communiqué non sans manquer de préciser que le gouvernement ne ménage aucun effort pour le financement de projet jeunes.
Moustapha Kamal Gueye, chef de l’Unité emplois verts au Bureau International du Travail (BIT), a déclaré que Le réchauffement climatique va impacter négativement le travail. Il ne va pas améliorer les conditions de travail. D’ici 2030, fait-il noter, ce sont 72 millions d’emplois qui seront perdus dans le secteur de l’agriculture, du bâtiment, etc.